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Côte d'Ivoire : le gouvernement ''regrette'' le phénomène des ''microbes''

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Côte d'Ivoire : le gouvernement ''regrette'' le phénomène des ''microbes''

Le Porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, ministre de la Communication, de l'Economie numérique et de la poste, a ''regretté'', mercredi soir, ''ce qui est imputé aux jeunes délinquants mineurs''.

''Nous regrettons ce qui  se passe au plan sécuritaire, ce qui est imputé à ces jeunes délinquants mineurs'' a confié à la presse, le ministre Bruno Koné à l'issue du Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara.

Il a ajouté que ''ce n'est pas toujours des jeunes délinquants et puis il y a beaucoup d'explications et beaucoup de choses à dire'', annonçant pour ce jour, jeudi, ''une réunion spéciale du Conseil national de sécurité pour débattre d'un certain nombre de points sur la question sécuritaire''.

A la suite de cette réunion, a poursuivi le Porte-parole du gouvernement, ''le ministre de la sécurité interviendra sur un certain nombre de mesures discutées à l'occasion de ce conseil''



1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2017 (15:41 PM)
    Les dossiers déposés auprès du Procureur de la République de Dakar mettent gravement en cause la gestion du Directeur général du COUD et de celui de la Poste. Le premier a profité de l’inauguration par le président-politicien d’un pavillon à l’université pour s’adonner à cœur joie à un pillage systématique des deniers publics. Les enquêteurs de l’OFNAC découvriront, à leur grande surprise que, tous les dix jours, 150 millions sont prélevés du budget du COUD, pour « l’achat de légumes et de condiments » dont les prix défient tout bon sens, et qui seraient livrés par le restaurateur désigné de la structure. La Présidente de l’OFNAC avait d’ailleurs établi des ordres de mission pour que les enquêteurs, ayant terminé avec les actes délictueux qui faisaient l’objet de la plainte, fassent la lumière sur cette affaire de 150 millions prélevés tous les 10 jours, pour « l’achat de légumes et de condiments ». Les enquêteurs devaient s’intéresser aussi aux 150 jeunes de Podor recrutés par un même acte, « sur instruction du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ».

    Le Directeur général de la Poste, un autre ami du président-politicien et responsable de l’APR à Thiès, a été lourdement épinglé par les enquêteurs de l’OFNAC. Suite à une plainte faisant état de « l’existence de dysfonctionnements graves au sein du Groupe de la Société nationale de la Poste », les enquêteurs ont mis en évidence « l’existence d’arriérés de paiement d’un montant de plus de quatre-vingts (80 000 000 000) milliards de francs CFA dus au Trésor public, dans le cadre de la compensation du paiement des chèques postaux ». Ce montant a probablement continué de monter. Des spécialistes de finances publiques interrogés affirment que de tels dysfonctionnements n’auraient jamais dû se produire si les services du Trésor public avaient convenablement fait leur travail. Ils expliquent notamment ce dérapage par la tendance lourde qui jette dans la mare politicienne, un nombre de plus en plus grand de hauts fonctionnaires des régies financières. La politisation outrancière de ces régies risque de coûter très cher à nos maigres finances publiques, si elles n’ont commencé déjà à en souffrir.

    Les enquêteurs se sont aussi intéressés aux dépenses exécutées, notamment à celles concernant les fournitures de bureau pour lesquelles « des indices graves d’irrégularités avaient été décelés ». Ils ont exactement constaté de graves « pratiques de faux et usages de faux », largement développés dans le dossier qui concerne la Poste. Signalons que ce DG, comme son homologue du COUD, s’adonne au recrutement massif et inconsidéré d’individus sans aucune qualification professionnelle, et appartenant pour l’essentiel à son ethnie et à l’APR.

    C’est la mise en cause de ses trois amis et camarades qui a profondément dérangé le président-politicien. N’ayant pas réussi à les faire extraire du Rapport d’activités 2014-2015 de l’OFNAC, il décide de ne pas recevoir la Présidente pour la présentation de ce rapport.

    Rappelons quand même que l’article 17 de la Loi n° 2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’OFNAC dispose : « L’OFNAC établit chaque année un rapport d’activités qui comporte notamment les propositions et mesures tendant à prévenir les actes de fraude ou de corruption. Ce rapport est remis au Président de la République. Il est rendu public par tous les moyens appropriés. » Comme le prévoit donc la loi, la Présidente de l’OFNAC devait présenter au Président de la République le Rapport public 2014-2015. Elle n’y est jamais parvenue, le Directeur de cabinet du Président-politicien lui opposant imperturbablement son agenda chargé. Pourtant, dans la même période, dans l’intervalle de deux jours, le président-politicien reçoit sans aucun problème le Rapport d’activités de la Présidente du Conseil économique, social et environnemental et celui de la Présidente du Haut Conseil du Dialogue social. En réalité, le président-politicien ne supportait pas que le rapport de l’OFNAC fasse état des trois dossiers où ses amis et camarades de l’APR étaient épinglés.

    Comme le lui permet la loi, la Présidente de l’OFNAC rend public le Rapport, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au King Fahd Palace. Cette initiative, pourtant en accord avec la loi, plonge le président-politicien dans une colère noire et le fait sortir carrément de ses gonds. Après avoir tout essayé, vraiment tout essayé pour la convaincre de quitter à l’amiable la présidence de l’OFNAC, il la limoge le 25 juillet 2016. Dans ces conditions, elle rejoint son corps d’origine, l’Inspection générale d’Etat. C’était sans compter avec la colère du président-politicien qui lui interdit de fait, l’accès à la Présidence de la République. Le Vérificateur général de l’IGE qu’elle fut pendant plus de six ans, est affecté hors du palais présidentiel, dans un modeste bureau annexe qu’elle n’a jamais rejoint.

    L’OFNAC, qu’il se glorifiait d’avoir créé pour lutter efficacement contre la corruption, est morte de sa belle mort depuis le 25 juillet 2016, et retrouve dans la tombe la CRÉI. Les autres corps de contrôlés sont surveillés comme de l’huile sur le feu : ils ne présentent plus (publiquement) de rapports et même si c’était le cas, ni citent plus de noms de ministres, de directeurs généraux, etc.

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