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Le GSIM, nouvelle organisation liée à Al-Qaïda à l'origine de plusieurs attaques meurtrières

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Le GSIM, nouvelle organisation liée à Al-Qaïda à l'origine de plusieurs attaques meurtrières
C'est ce même groupe qui a diffusé courte vidéo de l'otage française Sophie Pétronin, 75 ans, enlevée au Mali fin 2016.
 
En janvier 2017, le groupe attaque un camp de regroupement des formations signataires de l'accord de paix au Mali: 77 morts, 120 blessés.
 
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans GSIM, qui a revendiqué samedi 3 mars les attaques de Ouagadougou "en réponse" à la traque que lui mène la France, est une organisation jihadiste regroupant depuis tout juste un an plusieurs entités du Sahel liées à Al-Qaïda.
 
Cette nouvelle organisation est née de la fusion, annoncée le 2 mars 2017, des groupes Ansar Dine du jihadiste malien Iyad Ag Ghaly, Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et L'Emirat du Sahara, une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
 
Il est dirigé par Iyad Ag Ghaly, dont le mouvement Ansar Dine a fait partie des organisations jihadistes ayant contrôlé le Mali durant près de dix mois en 2012, à la faveur d'une rébellion touareg, avant d'être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013 par la France. Des zones entières du pays, notamment dans le nord et le centre, échappent toutefois encore au contrôle des forces maliennes, françaises ou de l'ONU, objets de fréquentes attaques, qui débordent vers les pays voisins.
 
Ansar Dine a revendiqué plusieurs attentats, dont l'attaque de la base de la Minusma à Kidal, qui avait coûté la vie à sept Casques bleus guinéens en février 2016, ou encore l'embuscade, le 18 mai de la même année, au nord d'Aguelhoc (nord-est), qui avait fait cinq morts dans le contingent tchadien.
 
Une autre composante du GSIM, le groupe de Mokhtar Belmokhtar, est quant à elle responsable notamment de l'attaque suicide à Gao (nord) contre un camp de regroupement des formations signataires de l'accord de paix au Mali qui fait 77 morts et 120 blessés en janvier 2017. Le GSIM, et en particulier sa composante Ansar Dine, font l'objet d'une traque des forces françaises.
 
Opérations françaises
 
Au moins 10 jihadistes présumés sont tués en février 2017 lors d'une opération française aérienne et au sol le visant, tandis qu'une autre, dans la nuit du 23 au 24 octobre, vise un "camp d'entraînement terroriste" près d'Abeïbara (nord-est) relevant d'Ansar Dine. Selon l'état-major français, elle a permis la mise "hors de combat de 15 terroristes, dont un lieutenant d'Iyad Ag Ghaly". Mais pour le ministère malien de la Défense, onze militaires maliens prisonniers des jihadistes se trouvaient parmi les victimes de ce raid.
 
Le 14 février dernier, une vingtaine de jihadistes présumés ont été à nouveau été "tués ou capturés", selon l'état-major français, lors d'une opération aérienne et au sol visant le groupe d'Iyad Ag Ghaly à proximité de la frontière avec l'Algérie.
 
C'est "en réponse" à cette opération que le GSIM affirme avoir mené vendredi 2 mars les attaques contre l'état-major des forces armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou, qui ont fait 8 morts parmi les militaires, selon un communiqué du groupe rapporté samedi par l'agence privée mauritanienne Al Akhbar.
 
Le GSIM avait déjà revendiqué l'attaque qui a coûté la vie à deux militaires français et en avait blessé un troisième le 21 février dans le nord-est du Mali, une zone frontalière du Niger réputée servir de refuge à des groupes jihadistes que la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) s'est donnée pour mission de chasser.
 
Il a également diffusé, le 1er mars, une courte vidéo de l'otage française Sophie Pétronin, 75 ans, enlevée au Mali fin 2016 . En voix off, on entend un enregistrement du président français Emmanuel Macron répétant en boucle "Je vous protégerai".
 
L'enquête sur les attaques de Ouagadougou progresse
 
Dans le même temps, l'enquête sur la double attaque de Ouagadougou progresse: un jihadiste présumé soupçonné d'avoir joué un rôle clé était est par la justice du Burkina Faso qui soupçonne des complicités dans l'armée.
 
L'homme dont la nationalité n'a pas été révélée a été arrêté vendredi 2 mars dans les heures qui ont suivi les attaques coordonnées contre l'état-major des armées burkinabè et l'ambassade de France à Ouagadougou, a déclaré une source gouvernementale. Cet homme est soupçonné d'avoir participé à l'attaque de l'état-major général de l'armée, en plein centre de Ouagadougou et pourrait même être "un cerveau" de l'opération, a-t-on ajouté.
 
D'autres assaillants "jihadistes ont peut-être pu s'enfuir" après l'attaque de l'état-major, situé dans le quartier très fréquenté du grand marché de Ouagadougou, selon la source gouvernementale. Les autorités ont de "très forts soupçons" qu'il y ait "des infiltrés dans l'armée" qui ont renseigné les jihadistes pour l'attaque de l'état-major, a ajouté la source burkinabè.
 
En effet l'explosion de la voiture piégée qui a précédé l'assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l'état-major de la force antijihadiste du G5 Sahel. La réunion a été changée de salle au dernier moment, évitant un carnage.
 
"Connaissance des habitudes' de l'état major"
 
"Ils avaient une connaissance des habitudes et pratiques courantes au sein de l'état-major, ce qui explique la facilité avec laquelle ils ont accédé au sein de l'état-major par son accès de service, situé au dos de l'entrée principale", avait expliqué samedi une autre source gouvernementale. Les enquêteurs se demandent si l'attaque contre l'ambassade de France n'était pas une "diversion" avant l'attaque contre l'état-major.
 
Située dans la zone des ambassades, l'ambassade de France est très bien protégée. La tentative s'est d'ailleurs soldée par la mort des quatre jihadistes qui n'ont pas pu pénétrer dans l'enceinte diplomatique, a aussi expliqué la source gouvernementale. Toutefois, dans sa revendication, le GSIM a dit avoir agi "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines",
 
Le dernier bilan des attaques de vendredi fait état de sept morts parmi les forces de l'ordre burkinabè et plus de 80 blessés, ainsi que de neuf jihadistes tués, selon la première source gouvernementale. L'un des hommes tués avait été compté à tort dans un bilan précédent parmi les forces de l'ordre parce qu'il portait un treillis militaire. Il s'agissait en réalité d'un jihadiste, dont plusieurs étaient en uniforme, a précisé cette source.
 
Un procureur et quatre enquêteurs français sont attendus dimanche à Ouagadougou pour participer à l'enquête sur la double attaque de vendredi, a par ailleurs indiqué la source.


3 Commentaires

  1. Auteur

    Tiédo Fall

    En Mars, 2018 (21:38 PM)
    gsim : groupe de soutien de l'islam et des musulmans.

    Rien que son appellation est une négation de l'existence d'allah. Car allah, impuissant à protéger l'islam et les musulmans, se serait fait substituer par ce groupe qui, du reste, est aussi impuissant que lui quoique nocif. Aucun nègre réfléchi et cultivé ne peut rester dans l'islam encore moins dans toutes ces religions prétendument révélées (christianisme, judaïsme).
  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (00:05 AM)
    Bizarre bizarre tout ça , sur ces thèmes ce sont les journalistes étrangers qui nous informent . Aucune information des journalistes africains . Bizarre bizarre "Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans GSIM, qui a revendiqué samedi 3 mars les attaques de Ouagadougou , est une organisation jihadiste regroupant depuis tout juste un an plusieurs entités du Sahel liées à Al-Qaïda.

    Cette nouvelle organisation est née de la fusion, annoncée le 2 mars 2017, des groupes Ansar Dine du jihadiste malien Iyad Ag Ghaly, Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et L'Emirat du Sahara, une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique." Bizarre parce que les troupes internationales du G5 Sahel étaient installées sur cette zone depuis longtemps , bizarrement les soit disant terroristes dont on sait leur nom d'où ils viennent , ont eu le temps de se fusionner , de s'organiser de Mali à Algérie en passant par le Niger .
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (09:00 AM)
    Pour tuer son chien on l'accuse de rage ou encore attiser le feu après venir jouer au pompier nous avons tout compris. La france l'occident les ... vous pouvez essayer de nous tuer nous dominer mais nous résisterons c'est vous les terroristes vous aidez les rebelles partout et vous les créer partout pour seulement venir ensuite au secours vous aller arrêter ça ou nous vous arrêterons et ça fera mal

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