C'est une situation terrible ! Pour avoir dénoncé leurs conditions d'études désastreuses dans un reportage diffusé sur Dakaractu, des étudiants sénégalais de l'Université internationale d'Afrique, située à Khartoum sont menacés d'exclusion. Les jeunes sénégalais sont visés par une procédure d'exclusion sur la base "de (leurs) choix et décision personnelle de parler de l'état pléthorique des chambres, de la mauvaise alimentation", entre autres difficultés. Dans une lettre qu'a pu lire Dakaractu, l'Assemblée de l'université dit "regretter profondément" les révélations des apprenants d'origine sénégalaise. Elle leur a déjà adressé une dernière mise en garde avant la mesure d'expulsion définitive. Le temple du savoir soudanais a indiqué que la procédure administrative concernant les étudiants sénégalais suivait "son cours" sans plus de commentaire. C'est seulement après que les étudiants concernés ont été entendus.
L'affaire a provoqué l'émoi à l'Université internationale d'Afrique, et jusqu'au plus haut niveau. Mais, l'expulsion de l'étudiant Moussa Ciss, Sidy Kandji et Mouhamed Makhtar Fall, à laquelle s'opposent les quelques camarades, aura lieu si les autorités sénégalaises ne réagissent pas. D'ailleurs, d'autres jeunes sénégalais, qui n'ont rien à voir avec le reportage de votre site de référence, sont également dans le collimateur. Certains n'hésitent pas inverser la situation en menaçant de partir d'eux-mêmes. Ils ont déjà franchi le Rubicon et décidé de soutenir leurs camarades étudiants. Une ligne rouge que la faculté leur avait pourtant interdit de franchir, en les menaçant de sanctions.
La Faculté d'études islamiques a laissé quelques jours supplémentaires aux étudiants sénégalais pour "convaincre Dakaractu de supprimer la vidéo sur YouTube". En marge du match Soudan-Sénégal (0-1), Dakaractu avait réalisé un reportage sur les mauvaises conditions de vie de nos compatriotes au Soudan. Apparemment ça n'a pas plu aux autorités de l'Université internationale de Khartoum, qui bénéficie de subventions de certains pays du Golfe comme l'Arabie Saoudite et le Qatar, qui tiennent à garder intacte leur réputation…
17 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (08:19 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (08:28 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (09:10 AM)Boyzpalm
En Octobre, 2018 (09:57 AM)Ils iront ouvrir des filiales de l'IS ou Boko -Haram ou faire comme Bethio ou Kara, le côté Life-Style de la religion.
Anonyme
En Octobre, 2018 (10:12 AM)Le pire, c'est qu'ils vont dans un pays connu pour avoir massacré les nègres du sud...
Si l'islam pouvait développer un pays, le soudan ne serait pas dans l'état où il est, malgré des siècles d'islam...
L'état de cet université renseigne d'ailleurs sur l'état général du pays.
Quand le nègre se décidera-t-il au réveil?
Allez apprendre le savoir pour entrer dans le concert des nations; c'est mieux!
L'islam n'est pas un savoir. C'est une croyance.
Anonyme
En Octobre, 2018 (10:14 AM)Majmout
En Octobre, 2018 (10:17 AM)Dans ces pays il y a la discipline. Même si les étudiants souffrent ils se taisent pour acquérir la connaissance. On ne va pas au Soudan et chercher à vivre comme un roi. Il faut savoir ce que l'on veut. Les gens doivent supporter des difficultés pour un jour espérer récolter des fruits. Comme vous passez tout votre temps à revendiquer restez au Sénégal où des étudiants éternels passent toute leur vie à revendiquer et empêcher d'autres étudiants d'apprendre par des grèves illimitées.
Anonyme
En Octobre, 2018 (11:24 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (11:48 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (13:11 PM)Khew
En Octobre, 2018 (15:24 PM)Khew
En Octobre, 2018 (15:24 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (18:45 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (20:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (20:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (20:09 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (20:11 PM)Participer à la Discussion