Pas besoin de lui faire un dessin. Il sait très bien que son challenger Paul Kagame ne fait pas dans la dentelle quand il concourt pour le fauteuil présidentiel. De 2003 à 2017, l’actuel locataire de la présidence rwandaise a toujours obtenu plus de 90% des suffrages exprimés. Cette réalité ne le décourage pas pour autant. Il est prêt à « affronter le pire ».
L’échec de 2017
Frank Habineza, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a visiblement pas peur du "boss". C’est désormais loin, l’époque où il avait fui son pays pour la Suède, sans doute effrayé par la découverte du corps décapité du vice-président de son parti André Rwisereka.
Il a affronté Kagame à la Présidentielle de 2017, pour 0,45% de suffrages exprimés , et entend bien recommencer en juillet prochain. Le natif de Mityana espère séduire les électeurs avec un plan visant à mettre un terme au recul des droits de l’homme dans le pays.
« De nombreuses personnes n’ont pas d’emploi et n’ont rien à manger »
Le politicien veut également « favoriser de bonnes et durables relations avec les voisins immédiats » du Rwanda, et apporter des subventions aux agriculteurs. Pour lui, le miracle économique que vante le pouvoir en place est un mirage à certains égards.
Il soutient que le pays a encore " des problèmes en matière de réduction de la pauvreté". "De nombreuses personnes n’ont pas d’emploi et n’ont rien à manger", assure l'opposant. Difficile de dire si son programme réussira à convaincre les électeurs rwandais.
Un faire-valoir ?
Au vu des résultats des derniers scrutins présidentiels, on est tenté de croire que Frank Habineza nage en eaux troubles. Certains observateurs lui ont même déjà collé l’étiquette de faire-valoir. Ils sont persuadés que sa candidature ne vaut pas grand-chose et n’est qu’un prétexte pour apaiser les donateurs occidentaux.
2 Commentaires
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En tout cas il ne fait pas dans la dentelle comme dit dans l'article.
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En Mars, 2024 (05:24 AM)Lui a conquis l'indépendance et la stabilité du Rwanda au prix fort pour un peuple qui a connu la souffrance...
Le Sénégal a besoin d'un Kagamé puissance 10. La démocratie est un frein au développement, cette population a besoin d'être redresser à tous les niveaux
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