La piste passionnelle était donc la bonne: l’ambassadeur de Grèce au Brésil, Kyriakos Amiridis retrouvé mort jeudi 29 décembre à Rio a bien été la victime d’un crime sans lien avec ses fonctions diplomatiques. Les autorités brésiliennes ont annoncé en effet qu’un policier militaire brésilien s’était rendu le vendredi 30. Il était l’amant de la femme –et maintenant la veuve– du diplomate.
L’homme de 29 ans, et sa maîtresse Françoise de Souza Oliveira, d’origine brésilienne, et âgée de 40 ans, sont maintenant derrière les verrous. Ils sont soupçonnés d’avoir planifié ensemble le meurtre du diplomate de 59 ans, retrouvé calciné dans une voiture sous un pont autoroutier de la mégalopole brésilienne.
C’est pourtant l’épouse qui, sans doute pour donner le change, avertira les autorités de la disparition de son mari alors que le couple passait quelques jours de vacances dans une villa, avec leur fille de 10 ans. L’enquête montrera que le M.Kyriakos avait été abttu d’une balle provenant d’une arme appartenant à l’ambassade. Lors de son interrogatoire, l’épouse, après des déclarations contradictoires, finira par éclater en sanglots et avouer que c’est son amant qui a commis le crime.
Ce dernier a défendu la thèse de la légitime défense après une altercation avec l’ambassadeur. Une version que les enquêteurs mettent en doute, une tâche de sang de la victime ayant été retrouvée sur un canapé de la résidence. Une troisième personne a été arrêtée: il s’agit du cousin du policier soupçonné d’avoir fait le guet pendant le meurtre contre espèces sonnantes et trébuchantes.
Kyriakos Amiridis venait d’être nommé ambassadeur au Brésil. Il y avait été consul général entre 2001 et 2004, et était précédemment ambassadeur de la Grèce en Libye depuis 2012.
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Anonyme
En Décembre, 2016 (15:49 PM)Participer à la Discussion