L’Etat du Sénégal dépense chaque année 40 milliards de francs CFA "au minimum" pour des travaux d’entretien des routes, a révélé Cheikh Ahmadou Bamba Thioye, chargé de la coordination de la mission de suivi des travaux d’entretien routier à l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE).
Il en a fait la révélation, samedi, à Mbour (Saly-Portudal), au terme d’un atelier de formation d’une semaine, dont l’objectif était d’arriver à "une bonne maîtrise des revêtements en liants hydrocarbonés dans les travaux routiers".
À l’initiative du Centre de formation et de perfectionnement des travaux publics (CFPTP), pour le compte de la mission d’assistance technique de l’AGEROUTE et du Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement (CEREEQ), cet atelier s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’amélioration de la qualité des travaux d’entretien routier.
Selon le directeur du CFPTP, Djibril Thiaw, "le système routier joue et continuera de jouer un rôle vital dans le fonctionnement de l’économie et de la société, surtout dans un contexte où la demande de mobilité a littéralement explosé" au Sénégal.
"Conscient de la nécessité de mettre en place une bonne politique de préservation de ses équipements routiers, l’Etat du Sénégal, à travers l’AGEROUTE, a mis en place un Programme d’entretien routier annuel (PERA)", a fait savoir M. Thiaw.
Dans ce contexte, ajoute-t-il, pour garantir la qualité des travaux réalisés, l’AGEROUTE a confié au CEREEQ des missions d’assistance technique pour la supervision des travaux du PERA, pour rehausser le niveau de service des routes revêtues, des routes en terre et des ouvrages d’art et d’assainissement.
Selon lui, le CEREEQ a mis en place des équipes compétentes dans toutes les zones définies par l’AGEROUTE et qui sont composées d’ingénieurs géotechniciens et de génie civil, de techniciens géotechniciens, de techniciens en topographie et de laborantins.
Cette formation a été dispensée sous forme de partage et d’échanges d’expériences entre l’expertise marocaine et celle sénégalaise, a renseigné Khalid El Azdi, directeur général de Laboratoire public d’essais et d’études (LP2E), la structure marocaine dont les experts ont animé la session.
M. El Azdi a souligné la nécessité de "mettre à profit les liens étroits qui lient les deux pays pour renforcer la coopération Sud-Sud".
8 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (15:42 PM)à qui la faute, si ce n'est les chinois qui construisent nos routes merdiques !
tout comme leurs camions et leurs véhicules que les européens interdisent sur leur territoire !
Anymounous
En Mars, 2018 (17:10 PM)Mawarou Si Yënn.
En Mars, 2018 (17:14 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (17:52 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (18:04 PM)entretien 40 milliards mon cul
Doxamdem
En Mars, 2018 (20:09 PM)Pa28
En Mars, 2018 (21:47 PM)Leur mission doit s'arrêter à l'assistance technique, et non s'étendre à la supervision des travaux d'entretien sous l'égide de l'AGEROUTE.
Le CEREEQ, n'est pas outillé pour ce genre de mission. Ses experts n'ont jamais été formés pour faire de la supervision. Cette dernière requiert, en plus de la technique, d'autres qualités intrinsèques à la mission de supervision.
C'est pour cette raison, qu'il y a énormément de lacunes dans le déroulement de la mission.
Quelqu'un qui n'a jamais fait la route (que se soit des travaux neufs ou de l'entretien) ne peut faire de la supervision, encore moi des ouvrages d'art.
Les ingénieurs et/ou techniciens mis sur le terrain, n'en ont aucune expérience (je veux dire par là, qu'ils n'ont aucune expérience du terrain).
L'expérience du labo ne peut remplacer celle du terrain.
Les "experts" qu'il met pour le compte de la mission de supervision, sont juste nuls.
Il faudrait les former, ou bien recruter au niveau des anciens qui ont fait leurs armes au niveau des anciens bureaux de contrôle.
Deug Deug
En Mars, 2018 (23:02 PM)Dolile Wayne
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