Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck, est actuellement en tournée dans la zone du bassin arachidier. Il est allé s’enquérir du niveau de mise en place des facteurs de production, tels que les semences et l’engrais, dans plusieurs zones du bassin arachidier. Ainsi, à Kaffrine comme à Ndiognick, producteurs et autorités locales se sont réjouis de la mise en place prompte des semences.
«Cette année, avons reçu les semences tôt. Et les semences que nous avons reçues sont de bonne qualité», a assuré Elhadj Njol Loum, président de l’Union des coopératives du Sénégal et maire de Ndiognick. A Kaffrine, Ibrahima Wane Ndao, adjoint au maire du Kaffrine, qui était au cœur du processus de distribution des semences, d’assurer: «Les paysans ont reçu les semences ici à Kaffrine. D’habitude, il y a des difficultés dans la distribution des semences. Mais cette année, à l’heure où je vous parle, nous n’avons noté aucune difficulté relative à la distribution. Nous sommes satisfaits pour l’essentiel. Des semences de qualité sont là».
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural qui est venu personnellement s’enquérir de la situation, en cette aube de saison des pluies, a expliqué pourquoi, cette année, l’Etat s’y est pris très tôt. «Pour nous, réussir une campagne agricole c’est assurer d’abord une disponibilité et une accessibilité des facteurs de production à temps. Lorsque les choses sont urgentes, c’est que c‘est trop tard, c’est raté. Les facteurs de production sont en place. Et partout où nous sommes passés, on n’a pas constaté une seule fois des récriminations concernant la qualité des semences», a expliqué Dr Pape Abdoulaye Seck à Kaffrine.
A ceux qui doutent de la qualité des semences, il précise: «En matière de commercialisation semencière, il faut distinguer deux circuits: le circuit officiel c’est-à-dire celui des semences subventionnées représentant 75 000 sur un total de 125 000 tonnes. Soit 60%. Puis, le circuit parallèle qui représente 40%. Je voudrais répondre à ces analystes, très prompts à faire de longs textes sur l’agriculture, que quand ils nous parlent de qualité des semences, de préciser de quel sous-ensemble ils parlent. Car, en ce qui concerne le circuit officiel composé de semences certifiées et de semences écrémées, il n’y a pas de doute. Tout a été contrôlé selon des critères rigoureusement scientifiques avant d’être acceptées par les Drdr puis commercialisées», précise-t-il.
Le ministre de l’Agriculture a aussi expliqué que le matériel agricole acquis a été mis en place. Et l’Etat du Sénégal veut mettre en place, chaque année, 20500 unités de matériel de culture attelé en plus du matériel motorisé. Ce qui participe à booster davantage le secteur agricole. «La mécanisation permet plusieurs choses. Souvent on pense que quand on mécanise c’est tout juste pour réduire la pénibilité du travail. Non. La mécanisation permet aussi d’augmenter la productivité et de mieux gérer le calendrier culturel. Elle permet d’inclure l’agriculture dans une dynamique de compétitivité et de durabilité», a expliqué le ministre.
4 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (21:38 PM)Paysant
En Juillet, 2016 (22:03 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (00:21 AM)tout le monde doit le soutenir de pres ou de loin si on se soucis veritablement de l'avancement notre cher nation !
Anonyme
En Juillet, 2016 (00:43 AM)Participer à la Discussion