Le serial entrepreneur nigérian, Aliko Dangote n’est pas allé du dos de la cuillère lorsqu’il s’était agi de se prononcer sur les économies des pays africains. Dans un entretien accordé à Africa 24, l’entrepreneur nigérian pense que les pays africains ne contrôlent pas leurs économies et que celles-ci sont contrôlées par des étrangers.
«Vous avez dû lire les difficultés qu’on a pu avoir au Sénégal à cause d’un concurrent qui était français alors que nous sommes anglophones. Mais tout cela est dernière nous, car les difficultés ne nous arrêtent pas, nous aimons les défis», raconte M. Dangote qui abordait ainsi la construction de sa cimenterie au Sénégal.
Fort de cette expérience, le milliardaire nigérian avance que le problème des pays africains francophones est qu’ils n’ont pas assez de prise sur leurs propres économies.
«La différence qu’il y a entre les pays francophones et le Nigeria est que nous avons pris notre destinée en main, nous contrôlons l’économie de notre pays. Je m’excuse auprès des personnes à qui cela pourrait déplaire, mais au Nigéria, nous contrôlons notre économie, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays francophones où les nationaux n’ont aucune emprise sur leur économie. Ces économies sont contrôlées par des étrangers qui parfois dictent leurs conditions aux gouvernements et à tout le monde», a-t-il indiqué
Mais en termes de difficultés dans son déploiement en Afrique, Aliko Dangote n’en a pas rencontré que dans les pays francophones africains. Au niveau de certains pays anglophones aussi, la tâche a été rude pour lui.
En effet, Dangote a également rencontré des difficultés en Tanzanie. Par contre, l’homme d’affaires nigérian a été reçu à bras ouverts au Cameroun par le président Paul Biya qui lui a accordé des facilités d’investissements.
38 Commentaires
Lhom
En Mars, 2015 (22:50 PM)Afrique : Franc CFA, la grande "Entourloupe".
Le Franc CFA est la monnaie utilisée par plusieurs pays africains (15) de la zone franc d'Afrique de l’ouest (UEMOA) et de l'Afrique centrale (CEMAC). Cette zone franc, gérée par la Banque de France est une concentration géo-politique et monétaire associée autrefois au franc Français, puis à l’Euro et dont la parité est fixée par les bons du trésor français.
Au lendemain des indépendances dans les années 60, les anciennes colonies françaises d'Afrique se sont vues "vivement suggérées" d'adhérer à une monnaie unique censée leur servir de monnaie d'échanges sur le plan international. Elle est supposée leur donner une crédibilité leur permettant d'assurer leur stabilité et leur sécurité, éléments favorisant des investissements étrangers au sein de ladite communauté. Aujourd'hui quelles incidences de l'adoption du Francs CFA sont retenues ? Tromperie du colon ou rapports égaux établis et entretenus entre la France et ses anciennes colonies africaines ?
Lu....
En Mars, 2015 (22:53 PM)... “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur”. CHINUA ACHEBE
...
Guisssss......
En Mars, 2015 (22:58 PM)....ANGLO..... FRANCO-ANGLAIS.........FRANCO..........
....
Xxx
En Mars, 2015 (23:01 PM)Bikinibang
En Mars, 2015 (23:35 PM)Kk
En Mars, 2015 (23:39 PM)Mtr
En Mars, 2015 (23:43 PM)Eau (Bouygues, France) ;
Pain et Sucre (GMD et CSS-France) ;
Téléphonie (Orange-France, Tigo-USA, Expresso-Soudan) ;
Pétrole (SAR,Bin Laden-Arabie Saoudite ; Total-France, Shell-Hollande, Oilibya-Libye) ;
Banques (France, Maroc, Nigeria) ;
Assurances (Axa-France ; Allianz-Allemagne) ;
Phosphates (ICS, Indorama-Indonésie) ;
Poissonnerie (Dongwon-Corée) ;
Aaéroport (Fraport-Allemagne) ;
Port (Bolloré, Necotrans et Getma-France ; Dakar-Nave, Portugal ; Maersk Line-Danemark) ;
Rail (Canac-Getma, France et Canada) ;
BTP (Eiffage-France) ;
Courrier (DHL-Allemagne) ;
Extractions Minières (Afrique du Sud et Australie
Toto
En Avril, 2015 (01:29 AM)Fatta
En Avril, 2015 (02:44 AM)Doxandem
En Avril, 2015 (05:09 AM)Rootsman
En Avril, 2015 (05:22 AM)Mossade
En Avril, 2015 (05:32 AM)Selon certaines informations, la Russie « ne laissera pas la Syrie sans armes stratégiques face à ses ennemis ». Les mêmes informations font état d’une « décision russo-iranienne » de renforcer les moyens militaires du régime syrien IRAN ISRAEL USA RUSSIE (rigels et procyons ) la complicites des enciens fin mossade
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Par Agence | 13/09/2013 | 23:15
Mossade
En Avril, 2015 (05:49 AM)Babs
En Avril, 2015 (07:20 AM)Jotaay
En Avril, 2015 (07:48 AM)[email protected]
En Avril, 2015 (08:54 AM)« On oublie une chose: c’est qu'une grande partie de l'argent
qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de
l'exploitation depuis des siècles de l'Afrique. Pas
uniquement, mais beaucoup vient de l'exploitation de
l'Afrique ! Alors il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne
dis pas de générosité, mais de bon sens, de justice pour
rendre aux Africains, …ce qu'on leur a pris. D'autant que
c'est nécessaire si l'on veut éviter les pires convulsions ou
les difficultés avec les conséquences politiques que ça
comporte dans le proche avenir »
[email protected]
En Avril, 2015 (08:55 AM)« Personne ne nous a dit de dévaluer de 50 % dans les
PMA[1], et de 25 % dans les PRI[2]. Nous avons été tous
mis dans le même panier »
[email protected]
En Avril, 2015 (09:02 AM)africains deux fois au moins*
1 Premièrement , les Africains devenus moins compétitifs à cause du FCFA surévalué
perdent des parts significatives de leurs marchés étrangers au profit de leurs
concurrents mondiaux.
Deuxièmement, les Africains perdent beaucoup d'argent lorsque leurs recettes
d'exportation sont converties en euros.
Par exemple leur recette d'exportation de 1.500 000 000 de dollars équivalent à 1
500 000 000 d'euros si un euro est égal à un dollar.
En revanche, cette même recette d'exportation se réduit à 1 000 000 000 d'euros [1]
lorsque l'euro s'apprécie et s'échange à 1,5 dollar.
On constate ici une perte de change sérieuse des Africains de 500 000 000 de
dollars[2] qui correspondent à 250 milliards de francs CFA[3].
Cela veut dire que si l'euro vaut demain le double de la devise américaine, les
revenus d'exportation des Africains seront amputés automatiquement de leur moitié.
[email protected]
En Avril, 2015 (09:09 AM)Au cas où l’euro est plus faible que le dollar, la dette africaine en dollars augmente mécaniquement et en toute autonomie, sans un emprunt supplémentaire contracté par l’Afrique...
On dit que la dette africaine s’autonomise. Les Pays de la zone franc sont donc
perdants avec un euro plus faible que le dollar.
Exemple: Soit une dette africaine de 100 milliards de dollars
a)- Si 1$ = 1€, alors 100 milliards de dollars de dette = 100milliards d’euros
b)- Mais si 1$= 1,25 euro ou si 1euro =0,80 dollar alors la dette africaine
devient 125milliards d’euros
car on aura 100 milliards de dollars *1,25 euros =125 milliards d’euros à payer par
l’Afrique
[email protected]
En Avril, 2015 (09:12 AM)La zone franc « est une zone monétaire qui, dans sa forme
traditionnelle, se caractériserait par le fait qu’elle assurait une
intégration économique entre la France et les pays d’Outre-mer.
Pratiquement, toutes les décisions étaient prises à Paris. Au
point de vue monétaire, le franc était la monnaie commune,
même quand il existait théoriquement une autre monnaie (franc
CFA par exemple en Afrique noire), car celle-ci n’était qu’un
multiple fixe du franc. …
La zone franc a permis à la France de se fournir en certaines
matières premières (plomb, zinc, manganèse, nickel, bois,
phosphates, oléagineux, uranium…) sans débourser
de devises. … On a calculé qu'elle représentait 250
millions de dollars par an d'économies de devises. La métropole
a acheté, en 1954, pour 365 milliards de marchandises
(principalement des produits). On a estimé que 500 000 Français
de la métropole tiraient leurs moyens d'existence de l'ensemble
économique de la zone franc »[
Mounos
En Avril, 2015 (09:14 AM)[email protected]
En Avril, 2015 (09:22 AM)La convention entre la France et l’Afrique de la zone franc stipule que :
« Les Etats membres conviennent de mettre en commun leurs
avoirs extérieurs dans un fonds de réserves de change. Ces
réserves feront l’objet d’un dépôt auprès du Trésor Français
dans un compte courant dénommé compte d’opérations. »[1] Et
« la banque versera au compte d’opérations les disponibilités
qu’elle pourra se constituer en dehors de sa zone d’émission. »[2]
Jusqu’en 1973, les banques centrales africaines étaient tenues de verser sur ce
compte la totalité des avoirs extérieurs qu’elles détenaient. La convention de 1973,
qui se veut plus souple, contraint les PAZF à déposer au Trésor Français 65 % au
moins de leurs réserves de change. Depuis le 26 septembre 2005, ce taux est
passé de 65% à 50%.
[1] Article 11 de la convention de coopération monétaire entre la France et les Etats
membres de la B.E.A.C., 13 Mars 1973.
[2] Article 2 de la convention de compte d’opérations entre la France et les pays
africains de la zone franc (les PAZF).
En contrepartie du respect rigoureux de ce principe (de centralisation des
réserves de change à Paris) par les Africains, le Trésor Français s’engage à
fournir toutes les sommes dont les Banques centrales africaines peuvent avoir
besoin, aussi bien pour leurs règlements à l’intérieur de la zone que pour leurs
paiements extérieurs en devises[1].
« Le compte d’opérations peut devenir débiteur sans qu’aucune limite ne soit
assignée à ce découvert. Lorsque le solde est débiteur, le Trésor Français perçoit
des intérêts »[2] payés par les Africains. Dans le cas contraire, c’est-à-dire
lorsque le solde du compte d’opérations est créditeur, le Trésor Français verse
des intérêts aux Africains.
La zone franc « est une zone monétaire qui, dans sa forme
traditionnelle, se caractériserait par le fait qu’elle assurait une
intégration économique entre la France et les pays d’Outre-mer.
Pratiquement, toutes les décisions étaient prises à Paris. Au
point de vue monétaire, le franc était la monnaie commune,
même quand il existait théoriquement une autre monnaie (franc
CFA par exemple en Afrique noire), car celle-ci n’était qu’un
multiple fixe du franc. …
La zone franc a permis à la France de se fournir en certaines
matières premières (plomb, zinc, manganèse, nickel, bois,
phosphates, oléagineux, uranium…) sans débourser
de devises. … On a calculé qu'elle représentait 250
millions de dollars par an d'économies de devises. La métropole
a acheté, en 1954, pour 365 milliards de marchandises
(principalement des produits). On a estimé que 500 000 Français
de la métropole tiraient leurs moyens d'existence de l'ensemble
économique de la zone franc »
Dans la réalité, c’est « la Banque de France
qui achète ou vend quotidiennement les
devises sur le marché des changes pour le
compte des Institutions d’émission
africaines.
Par exemple : « E n 1966... le gain total de 1 220,3 millions de franc français résulte
d'un apport de 221 millions de la France, d'un apport de 1218,6 millions des Etats
africains et malgaches et d'un apport de 193,3 millions des autres pays de la zone
franc (Mali excepté), soit 1 632,3 millions de francs. » (1)
Cela veut dire que l'apport en devises des PAZF est 5,51 fois
plus élevé que celui de la France métropolitaine.
(1) Journal officiel de France du 15 avril 1970 page 209.
« Les coûts liés à la garantie de convertibilité des monnaies de la zone se sont
avérés assez faibles du point de vue de la France. La discipline monétaire que les
banques centrales de l’Union Monétaire Ouest Africaine et de l’Afrique centrale
(BCEAO et BEAC) ont dû maintenir, les a conduites à disposer d’un solde
excédentaire de leurs comptes d’opérations jusqu’à la décennie quatre-vingts.
Au début de son existence, la zone franc a joué un
rôle non négligeable de pourvoyeur de devises pour la
France. En 1969, le solde positif des comptes
d’opérations a atteint 8,9% des réserves de change de
la France »
« L’avantage que représente pour le Trésor
français l’existence de soldes créditeurs aux
comptes d’opérations est réel, car ils sont l’une
des ressources qu’utilise le Trésor français
pour financer la charge qui résulte pour lui des
découverts d’exécution des lois de finances et
de l’amortissement de la dette publique. »
« Lorsque les pays de la zone franc exportent
vers l’étranger plus qu’ils n’importent, ils
procurent à la France des devises. Celles-ci lui
sont utiles si dans le même temps sa propre
balance des paiements avec l’étranger est
déficitaire. »
« Les avoirs en devises se sont accrus de 247,8
milliards, notamment les avoirs en compte
d’opérations, la B.E.A.C. souligne qu’« au 31 décembre
1991, le pourcentage des avoirs placés en compte
d’opérations s’est situé aux alentours du quota statutaire
minimum de 65 %.
En dépit de sa politique de diversification des avoirs
extérieurs, la B.E.A.C. a toujours tenu à conserver
dans le compte d’opérations la majeure partie de ses
avoirs extérieurs en raison des taux rémunérateurs qui
y sont servis et surtout de la clause de garantie de
change qui met à l’abri de la dépréciation les avoirs
placés dans ce compte »
« Nous sommes dans la zone franc. Nos comptes d’opérations sont gérés par
la Banque de France, à Paris. Qui bénéficie des intérêts
que rapporte notre argent ? - la France » (1)
(1) Omar BONGO,interview accordée à Libération du Mercredi 18 Septembre
1996. P. 6.
Exemple : 12 000 milliards placés à 3% rapportent :360 milliards
d’intérêts que la France prête aux Africains en partie ou en totalité
au taux supérieur à 5%
@mounos
En Avril, 2015 (10:24 AM)Gherty
En Avril, 2015 (10:27 AM)Kombiko
En Avril, 2015 (10:42 AM)il faut que ca cesse
Corruption
En Avril, 2015 (10:48 AM)Cane
En Avril, 2015 (11:22 AM)Pap
En Avril, 2015 (11:43 AM)@cane
En Avril, 2015 (11:51 AM)Gherty
En Avril, 2015 (12:14 PM)Dioublank
En Avril, 2015 (13:41 PM)Cane
En Avril, 2015 (17:16 PM)Zigman
En Avril, 2015 (20:18 PM)Dya
En Avril, 2015 (21:38 PM)France Pays De Merdre
En Avril, 2015 (22:44 PM)Kotch
En Avril, 2015 (16:13 PM)Dry
En Avril, 2015 (21:50 PM)Portavion
En Avril, 2015 (18:00 PM)Participer à la Discussion