Le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Bâ, a préconisé, lundi à Dakar, une révision du régime indemnitaire des fonctionnaires sénégalais, dans le cadre d'une réflexion générale sur le poids de la masse salaire sur le budget de l'Etat.Le régime indemnitaire pose davantage problème, comparé à la masse salariale de l'Etat lui, ce n'est pas la masse salariale de l'Etat, a-t-il indiqué en marge d'un atelier sur la politique macroéconomique et les réformes structurelles pour l'année 2015. "L'une des ruptures les plus urgentes, à mon sens, est celle liée à l'appréhension qu'on se fait du budget de l'Etat.
La première des sincérités est de nous interroger sur la légitimité que nous faisons supporter à la nation toute entière par le biais de la masse que nous inscrivons, année après année, à un rythme toujours plus croissant dans ce budget", a dit Amadou Bâ. "Nous sommes combien ? 100.540 agents émargeaient à la solde au début de l'année 2014, soit moins d'un pour cent de a population sénégalaise. Et pourtant, selon les dernières analyses, les dépenses de personnel sont estimées à 717 milliards de Francs CFA soit 43% des recettes budgétaires de la même année (1548 milliards)'', a-t-il relevé.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, les subventions accordées à la Société nationale d'électricité (SENELEC) et à la Société africaine de raffinage (SAR) et d'autres rémunérations du service public ressortent "à 124 milliards de FCFA en 2014, soit 8% des recettes budgétaires et les intérêts sur la dette publique sont évalués à 148 milliards". Aussi les marges de manœuvres budgétaires sont-ils "très limitées", ce qui ne permet pas une bonne mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), le nouveau référentiel des pouvoirs publics sénégalais. "Il urge donc, si nous voulons financer le PSE tout en préservant la viabilité de nos finances publiques, de restaurer les marges budgétaires à court terme", a plaidé le ministre de l'Economie des Finances.
Dans le domaine budgétaire, a-t-il soutenu, des "mesures concrètes, immédiatement actionnables mais réalisables en 2015 sont attendues" pour l'amélioration du recouvrement des recettes fiscales, la rationalisation des dépenses publiques, entre autres. En matière de réformes structurelles, les politiques publiques doivent chercher "à renforcer les incitations qui guident la trajectoire des économies", a fait valoir le ministre de l'Economie et des Finances. "Aussi, les avancées attendues en 2015 doivent aussi être déclinées dans le règlement de la question vitale de l'énergie, la mise en place d'infrastructures pour le soutien à la production, entre autres", a précisé Amadou Bâ. BHC/BK
23 Commentaires
Magistrat!!!!!!!!!
En Septembre, 2014 (16:02 PM)Amadou Ministre
En Septembre, 2014 (16:07 PM)Reformettes
En Septembre, 2014 (16:13 PM)Dixit Amadou Ba :
" Aussi les marges de manœuvres budgétaires sont-ils "très limitées", ce qui ne permet pas une bonne mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)''......
Nous sommes perplexes. N'est ce pas le ministre des finances qui, depuis son retour du Groupe Consultatif a Paris, signait chaque semaine, a un rythme inhabituel, des conventions de financement avec les bailleurs de fonds, indiquant a chaque fois que les partenaires accompagnent le PSE ?
Ok, on comprend, les bailleurs sont généreux, mais le Sénégal ne peut, au regard des contraintes budgetaires, honorer ses contreparties financieres...
Pourtant, l'on pensait que le nouveau Code général des Impots mis en oeuvre en janvier 2013 avait pour ambition de booster les recettes fiscales.
Ah l'economie est loin d'etre une science exacte... Les economistes me pardonnerontn mais c'est un peu comme la science de Selbé Ndom.
Au moins, cela nous permet de ne pas nous perdre dans les explications incongrues.
Parcent
En Septembre, 2014 (16:15 PM)mais si les salaires déterminés en fonction du client et non en celui de la fonction ou du barème horaire légal eh bien les dégâts n'en seront que plus énormes.....
Mbagnick Tojangue
En Septembre, 2014 (16:16 PM)Yves
En Septembre, 2014 (16:23 PM)Vous êtes le MEF, vous devez trouver des solutions pour financer le PSE ou vous partez... il n'y a pas d'autre alternative. ça ressemble beaucoup à du FOUTAGE DE GUEULE COMME VOUS AVEZ L'HABITUDE DE FAIRE
Pouffffff
En Septembre, 2014 (16:34 PM)???
En Septembre, 2014 (16:39 PM)Pas Tous
En Septembre, 2014 (16:54 PM)Maa Diomi
En Septembre, 2014 (17:30 PM)Je n'étais pas content, c'est pourquoi je ne l'ai pas dit dans mon speech...mais quand j'a lu vos commentaires et que j'ai vu que vous êtes vraiment vigilants, j'ai appelé mes gars pour qu'ils publient ce que j'ai dit sur le PSE. Comme ça "diam né nioy"' et épargne mes talents de Grand fumier' je paie pas beaucoup pour ça avec les fonds communs de ce semestre, j'ai de quoi nourrir pas mal de pisse-copies gorgorlu...
Bouleen ragaal daara petits cons de journalistes toujours prêts à écrire sous la dictée........
Mozd
En Septembre, 2014 (17:44 PM)- D'abord, le Ministre, lui même, en tant que fonctionnaire, sait que les salaires octroyés aux fonctionnaires sont à la limite dérisoires. Concernant la hiérarchie A, notamment les sortants de l'ENA et du CFJ, exceptés les magistrats et les douaniers, tous les autres ont des salaires nets qui tournent autour de 320 000, 350 000 voire 400 000 suivant l'ancienneté et le nombre de parts pour la détermination de l'impôt. Si c'est un agent qui est en service à Dakar, vous voyez bien ce qu'une baisse pourrait engendrer comme conséquence, surtout pour ceux qui ont un engagement bancaire.
- Ensuite, M. le Ministre, concernant la mobilisation des recettes, vous avez été Directeur général d'une administration fiscale pendant presque sept ans si je ne m'abuse. Donc, vous devez forcément avoir des solutions sur ce volet, quand on sait que beaucoup de sénégalais ne paient pas leurs impôts. Si vous interrogez vos collègues du gouvernement, les députés de l'Assemblée Nationale, les membres du CESE, les Directeurs généraux ou d'Agences de l'Etat, vous en verrez certainement quelques uns qui pourtant sont les premiers bénéficiaires de l'argent du contribuable, mais qui ne contribuent guère alors qu'ils ont d'autres revenus imposables. A ceux-là s'ajoutent des hommes d'affaires qui sont toujours à côté du pouvoir et qui bénéficient de marchés publics, qui sont prompts à donner de l'argent dans les soirées, mais qui ne s'acquittent pas convenablement de leurs obligations envers le fisc.
- Enfin, il faut que l'Etat prenne ses responsabilités pour diminuer de manière considérable les exonérations d'impôts, notamment pour certaines personnes morales. Aujourd'hui, l'Afrique est entrain d'attirer l'attention de tous les investisseurs mondiaux. Obama n'a pas invité les Présidents africains pour rien tout dernièrement. Le Sénégal a la chance d'avoir des ressources humaines de qualité et une stabilité institutionnelle, il nous reste une volonté politique forte pour attaquer les niches fiscales et engranger des recettes considérables. Tout cela doit aussi être accompagné par une mise à disposition de moyens suffisants aux services d'assiette et de recouvrement de l'Etat.
En réalité, si l'Etat veut avoir des diminutions de dépenses avec des retombées significatives, ce n'est pas une modification du régime indemnitaire qui va régler le problème. Regardez Monsieur le Ministre toutes les dépenses qui vont résulter de l'acte III de la décentralisation avec les Présidents de Conseils départementaux qui ont rang de ministre. Qu'est que le Sénégal fait avec une institution comme le CESE, peut être même que le Sénat sera ressuscité qui sait? Aujourd'hui, avec le procès de karim WADE et d'autres membres de l'ancien régime, il ressort des informations obtenues à travers la presse que ce sont les fonds politiques qui auraient enrichi certaines personnalités. Pourquoi ne devrait-on pas en profiter pour les ramener à leur strict minimum.
Diam Senegal
En Septembre, 2014 (18:02 PM)Daetty
En Septembre, 2014 (18:07 PM)Loko.
En Septembre, 2014 (18:21 PM)Goor
En Septembre, 2014 (19:09 PM)Papi
En Septembre, 2014 (19:13 PM)Ce n'est pas normal dans le monde actuel de "Donner' des milliers de litres d'essences a quelqu'un pour faire aller a son travail,alors qu'il est déjà paye.Ce qui se fait.c'est qu'on rembourse le kilométrage parcouru quand une mission est en dehors du lieu de travail régulier.D'un autre cote,Il n' y a qu'au Sénégal et depuis Wade, que quelqu'un reçoive un Per Diem de $1000/Jours,alors que son Hotel et frais de séjour sont paye directement par l'Etat.Entre ca , les voitures dont on dote certains tous les 5 ans, L'Etat peut bien faire des économies.
Au Sénégal, ce n'est pas le niveau des salaire le problèmes ,mais bien l'inflation sauvage.Le taux officiel qu'on donne est loin de la réalité.Et,le tout est asi sur la spéculation foncière crée par ces mêmes agents des impôts et domaines.Ce sont eux qui fixent la valeur du foncier pour des raisons de taxation et pour leurs propres intérêts.
Quand on se donne un terrain gratuitement ,aux Alamadies, et qu'on en fixe librement le prix du mètre carre a 200.000 CFA, c'est bien un enrichissement illicite et criminel.C'est de la que vient toute l'inflation structurelle du Sénégal parce-que la dépense de logement prend la quasi-totalité des revenus des travailleurs, et il n'y a plus rien a dépenser ailleurs pour faire tourner l’économie.
Goor
En Septembre, 2014 (19:23 PM)Xnml
En Septembre, 2014 (19:55 PM)Greffe
En Septembre, 2014 (20:45 PM)Vive le yokouté
Cmsd
En Septembre, 2014 (20:59 PM)Qc
En Septembre, 2014 (21:26 PM)Rassmutt
En Septembre, 2014 (22:29 PM)Papy
En Septembre, 2014 (13:32 PM)Participer à la Discussion