«Les normes du Groupe d’action financière (Gafi) instituent, à la charge de ses Etats, l’obligation de mettre en place un système de prévention et de répression du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Et l’application de ces normes est assortie d’un mécanisme d’évaluation périodique quant à leur mise en œuvre effective». C’est ce qu’a fait savoir le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) du Sénégal, Waly Ndour. Et dans le cadre de la préparation du deuxième cycle des évaluations mutuelles, le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a élaboré un calendrier pour l’évaluation de l’ensemble de ses états membres.
Pour le Sénégal, M. Ndour a renseigné que l’exercice est prévu au premier trimestre de 2017 et requiert, pour tous les acteurs nationaux concernés, «une totale disponibilité et une contribution active pour la mise en exergue des réalisations de notre pays, dans le combat contre toutes les formes de criminalité. Et le patron de la Centif de préciser que la nouvelle méthodologie qui sert de cadre pour cette évaluation mutuelle des pays membres du Giaba repose toujours sur la notion de conformité par rapport aux recommandations du Gafi.
Selon Waly Ndour, cette nouvelle méthodologie, mise en application depuis le début 2014, évalue non seulement la conformité technique mais également l’efficacité des dispositions que les Etats ont mis en place, c’est-à-dire leur mise en œuvre effective et les résultats que l’application des lois et règlements ont produit.
Aussi, le président de la Centif a précisé qu’il est attendu des pays évalués, la communication de statistiques et toutes informations se rapportant notamment, aux échanges d’informations entre acteurs nationaux, à la coopération entre, d’une part, les acteurs nationaux de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et, d’autre part, leurs homologues des pays étrangers, au traitement judiciaire des dossiers ayant trait au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme, à l’exécution des décisions de condamnation rendues par les Cours et tribunaux, à la récupération effective des produits du crime sur les personnes reconnues coupables de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme ou de faits connexes.
Waly Ndour s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de formation sur la pré-évaluation mutuelle du dispositif de Lbc/Ft, ce mardi 15 mars 2016, à Saly à Mbour.
Cheikhou AIDARA (Envoyé spécial)
3 Commentaires
Foulbés,
En Mars, 2016 (10:59 AM)Il est inimaginable qu'en 3 ans, malgré toutes les mesures prises, les Institutions républicaines mises sur pied pour freiner ces indignes-immorales-illégales-illicites oeuvres, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence, l'Ingénieur Macky Sall, Peul pure Souche, donc éternellement digne-noble-courageux atavique, puisse évacuer ces sauvageries du pays.
C'est surtout question de mentalité. L'abjecte mentalité en vogue dans le funeste axe de tous les maux-affluents est un ingrédient de ces horribles oeuvres!
Des "etres", minables, n'existent que via ces immorales-illégales-illicites oeuvres-activités. C'est héréditaire. Depuis 53 ans c'est comme ça. Ces cruelles parasites insatiables ne changeront jamais de leur propre grè.
Mais, où trouver un nombre suffisant de Sénégalais, Compatriotes purs, Républicains authentiques, qui aiment-respectent-sincérement-honnêtement tout le Sénégal, la République, dignes-libres-courageux-déterminés, pour combattre farouchement ces hordes de délinquants-voyous-brigands-gangasters-corrompus-prédateurs-trafiquants-magouilleurs-mafieux-criminels-voleurs-violeurs-violents-assassins qui agissent en lobbies, connues de tous-toutes-partout dans le monde?
DIGNES-NOBLES PEUPLES SENEGALAIS, SAUVONS NOTRE CHER SENEGAL! AGISSONS ICI ET MAINTENANT AVANT QU'IL NE SOIT TROP-TROP-TROP TARD!
Foulbés.
Ndary Dior
En Mars, 2016 (11:12 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (12:25 PM)Participer à la Discussion