L’Afrique est le continent où la pauvreté est plus accentuée alors qu’elle regorge de ressources naturelles. C’est pour cette raison que l’Institut africain de développement économique et de planification (Idep) a organisé une table ronde sur le thème « Vaincre la ‘’malédiction’’ des ressources humaines en Afrique ».
Introduisant le sujet, le directeur de l’Idep, le professeur Adebayo Olukoshi, dira que le boom de ressources doit être utilisé pour transformer l’économie ; d’autant plus que cela ne durera pas éternellement. A son avis, la ressource doit être un tremplin pour le développement, les Etats doivent créer des interconnexions en finançant avec ces ressources les infrastructures et la transformation notamment. Ainsi, rappelle-t-il, depuis cinq ans maintenant, l’Idep organise des cours sur la négociation des contrats, la taxation, la politique minière, etc. « Depuis lors, beaucoup de pays africains ont commencé à réviser leurs codes miniers », précise-t-il.
Le directeur exécutif de Trust Africa, Akwasi Aido, a mis l’accent sur le flux financier illicite qui sort du continent vers d’autres destinations. Il le chiffre à 850 milliards de dollars ces cinquante dernières années. « Il y a un énorme système de mafia dans les pays africains (…) et une maintenance d’une culture de non redevabilité », souligne-t-il. La conséquence, ce sont les conflits. Il indexe la corruption, l’exploitation illégale des ressources et la fuite des taxes. De son point de vue, il faut des lois anti-corruption, avoir des citoyens de plaidoyer, faire attention aux systèmes, avoir une coalition globale, un soutien de la diaspora et de la communauté internationale, etc.
Remarquant « beaucoup de monopoles au niveau des Etats », le directeur d’Oxfam America - West Africa, Souleymane Zeba, a mis l’accent sur l’importance d’avoir plus d’acteurs dans l’espace public et la nécessité de travailler sur le plaidoyer. Il a aussi insisté sur l’utilité d’avoir un code régional d’investissement, une société civile vigoureuse, capable de dire non. « La transparence doit être soutenue par la redevabilité », estime pour sa part le directeur exécutif d’Osiwa, Abdul Tejan-Cole. Il propose une société civile forte et transparente et l’inclusion des communautés dans la prise de décision. Il propose surtout que les Etats africains négocient ensemble pour tirer le plus de profits des ressources. A la suite des présentations, les interventions de l’assistance ont porté notamment sur le leadership, la formation, l’honnêteté, les moyens limités des Etats, la place de la société civile, etc. Pour le ministre en charge de la Bonne gouvernance, Abdou Latif Coulibaly, l’Afrique n’a jamais eu un problème économique, elle a plutôt un problème de gouvernance et de leadership. S’interrogeant sur quelle gouvernance le continent a appliqué à la gestion de ses ressources, il estime que les régimes africains sont caractérisés par l’incompétence, l’amateurisme et la corruption. Le ministre pense que les ressources de l’Afrique ont été pillées sans exception. Il faut plus d’engagement politique et plus de patriotisme économique, à son avis. D’après M. Coulibaly, il urge de réfléchir sur le type d’institutions à mettre en place.
Aly DIOUF
11 Commentaires
Nimporte Quoi
En Mai, 2014 (14:13 PM)Doul Rek
En Mai, 2014 (14:14 PM)Teup
En Mai, 2014 (14:18 PM)Messliss
En Mai, 2014 (14:38 PM)Nos Grands Voleurs Presidents
En Mai, 2014 (15:54 PM)Vodafone
En Mai, 2014 (16:07 PM)Abdou Diouf n'a pas dit tte la verité : quand il a créé le tribunal de la lutte contre l'enrichissement illicite en 1983 juste aprés son ascencion ( un noble et courageux initiative ), il s'est heurté à la pression des marabouts et des membres de son parti ( PS ) . car il a lui-même constaté que les marabouts étaient les grands débiteurs des banques nationales à l'époque ( BNDS , USB ...etc ) , ils n'arrêtaient pas de demander de l'argent aux banques au nom de telle ou autre confrérie sans rembourser 1 franc avec seule garantie : être marabout . Abdou Diouf qu'on taxé de athé , subi la pression des confréries et lui ont fait savoir s'il ne laisse pas tranquille les marabouts il va perdre les prochaines elections , c'est à partir de là qu' Abdou Diouf a commencé à s'approcher des marabouts en comptant sur eux pour gagner les èléctions ( on se rappelle du fameux niguel de Abdou Lahad Mbacké ) . Donc l'argent des sénégalais et les marabouts ça date de trés longtemps .
Ensuite il a de nouveau reculé quand il a constaté que les grandes sociétés nationales à l'époque ( SOTRAC , SIAS ...etc. ) ont une dette faramineuse et que les directeurs de ces sociétés qui sont des cadres du Parti Socialiste ont plusieurs propriétés et sont riches , il leurs a convoqué pour des explications , ils l'ont répondu : Mr le president la moitié des bénéfices des sociétés nationales ont été investies dans le parti , les meetings , les concerts , les bus pour transporter les militants ...etc . en effet les directeurs étaient selectionnés pour servir le parti mais les plus truands servaient le parti et se servaient eux-mêmes . donc ils concluent si le president leurs sanctionné , il sanctionnera aussi le parti . Ainsi toute la bonne volonté et l'intention du president tombent à l'eau , depuis cet époque la corruption s'est proliférée au Senegal . Ce que je reproche à Abdou Diouf c'est de ne pas continuer cette lutte sous d'autres formes , mais comme ces méthodes l'arrangeaient pour gagner les éléctions , il a laissé faire .
Lasso
En Mai, 2014 (16:08 PM)Vodafone
En Mai, 2014 (16:17 PM)Abdou Diouf n'a pas dit tte la verité : quand il a créé le tribunal de la lutte contre l'enrichissement illicite en 1983 juste aprés son ascencion ( un noble et courageux initiative ), il s'est heurté à la pression des marabouts et des membres de son parti ( PS ) . car il a lui-même constaté que les marabouts étaient les grands débiteurs des banques nationales à l'époque ( BNDS , USB ...etc ) , ils n'arrêtaient pas de demander de l'argent aux banques au nom de telle ou autre confrérie sans rembourser 1 franc avec seule garantie : être marabout . Abdou Diouf qu'on taxé de athé , subi la pression des confréries et lui ont fait savoir s'il ne laisse pas tranquille les marabouts il va perdre les prochaines elections , c'est à partir de là qu' Abdou Diouf a commencé à s'approcher des marabouts en comptant sur eux pour gagner les èléctions ( on se rappelle du fameux niguel de Abdou Lahad Mbacké ) . Donc l'argent des sénégalais et les marabouts ça date de trés longtemps .
Ensuite il a de nouveau reculé quand il a constaté que les grandes sociétés nationales à l'époque ( SOTRAC , SIAS ...etc. ) ont une dette faramineuse et que les directeurs de ces sociétés qui sont des cadres du Parti Socialiste ont plusieurs propriétés et sont riches , il leurs a convoqué pour des explications , ils l'ont répondu : Mr le president la moitié des bénéfices des sociétés nationales ont été investies dans le parti , les meetings , les concerts , les bus pour transporter les militants ...etc . en effet les directeurs étaient selectionnés pour servir le parti mais les plus truands servaient le parti et se servaient eux-mêmes . donc ils concluent si le president leurs sanctionné , il sanctionnera aussi le parti . Ainsi toute la bonne volonté et l'intention du president tombent à l'eau , depuis cet époque la corruption s'est proliférée au Senegal . Ce que je reproche à Abdou Diouf c'est de ne pas continuer cette lutte sous d'autres formes , mais comme ces méthodes l'arrangeaient pour gagner les éléctions , il a laissé faire . ?
Mossanne
En Mai, 2014 (20:59 PM)Etat De Droit
En Mai, 2014 (08:45 AM)Crei
En Mai, 2014 (11:41 AM)Participer à la Discussion