Le gouvernement et les sociétés minières opérant au Sénégal ont investi quatre milliards de francs CFA dans l'éducation, la santé et le développement local, de 2008 à 2013, dans le cadre du Programme social minier (PSM), a annoncé mardi à Dakar le directeur des mines et de la géologie, Ousmane Cissé."Les derniers chiffres des réalisations à caractère socio-économique de la période 2008-2013 sont de l’ordre de quatre milliards de francs CFA.
Ils ont été investis dans les collectivités locales abritant les opérations minières", a dit M. Cissé à l'ouverture d'un atelier d'évaluation du PSM. A cette rencontre de deux jours, organisée par le ministère de l'Energie et des Mines, sont représentées des sociétés minières opérant au Sénégal. Les participants de l'atelier doivent, en plus d'évaluer les réalisations à caractère socio-économique du PSM de 2008 à 2013, dégager "de nouvelles orientations" pour l’avenir dudit programme.
Les collectivités locales abritant des sites miniers et les populations vivant autour des mines sont aussi représentées à cette rencontre. Les quatre milliards en question "ont été investis dans la santé, les infrastructures scolaires, le développement local et d'autres secteurs d'activité", a dit M. Cissé. Selon lui, le PSM veut désormais faire des investissements capables d'assurer l'autonomie des riverains des sites miniers, en injectant de l'argent dans "des activités pérennes". "Nous voulons que le programme social perde cet aspect d’assistance sociale qui, le plus souvent, est synonyme de main tendue.
Nous voulons que ces populations, qui abritent les opérations minières, puissent avoir des activités pérennes. C’est dans cette perspective que nous sommes en train de travailler", a expliqué le directeur des mines et de la géologie. Alé Lô, président de l’Association des élus locaux du Sénégal, a appelé les collectivités locales, les riverains des mines, les sociétés minières et le ministère de l'Energie et des Mines à se concerter de façon permanente sur les investissements du PSM. Cela leur permettra de "parler le même langage" et de "partager les programmes de développement", dans le cadre du PSM, a-t-il souligné.
Il a appelé les autorités du ministère à "faire de sorte que le fonds de péréquation, qui existe depuis 2009, soit mis en œuvre pour que les populations puissent en bénéficier". "Il faut faire un audit du secteur, voire l’impact au plan environnemental, social, économique", a-t-il encore dit. Le gouvernement et les opérateurs miniers veulent, avec l'aide du PSM, "asseoir une politique de bonne gouvernance du secteur minier", a affirmé, en présidant la cérémonie d'ouverture de l'atelier, Modienne Guissé, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et des Mines.
4 Commentaires
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Souleymane
En Mars, 2013 (16:11 PM)Aider ces populations à mecaniser leur agriculture, à installer des pompes solaires pour les champs, à developper l'elevage (en créant des fermes dédiées aux villageois et géréés par des Bac+2 pour les villageois) ...
Fmi
En Mars, 2013 (16:57 PM)d'appât. Une fois les difficultés d'un pays cernées, les experts du FMI lui montraient ce
fallait absolument changer. Ils déclaraient ensuite au pays endetté que s'il voulait obtenir
ne serait-ce qu'un crédit minime auprès d'une banque étrangère, il devait réduire ses
importations au stric minimum. Il devait aussi faire baisser de façon draconienne les
dépenses de l'Etat et surtout arrêter toutes les subventions pour la nourriture de base et
autres allocations pour les personnes défavorisées. La condition sine qua non était toujours
de dévaluer la monnaie. Ceci soi-disant pour que les exportations soient meilleur marché et
deviennent compétitives sur le marché mondial. Mais, en vérité, le prix des importations s'élevait et les dettes s'accroissaient. C'était le premier pas. Le deuxième consistait à obtenir du pays qu'il consente à un vaste programme de conversion des dettes. C'est alors que les banques créditrices s'assuraient de la future mainmise sur le pays endetté. Ils comptaient, de surcroît, des paiements d'intérêts et d'amortissements. Le FMI devint la police économique internationale des grandes banques privées. L'un après l'autre, les pays devaient négocier les conditions de remboursement avec le FMI et les les banques du groupe Ditchley.
Deug Deug
En Mars, 2013 (08:56 AM)Participer à la Discussion