(Agence Ecofin) - Les pays en développement ont vu 946,7 milliards de dollars sortir illégalement de leur territoire en 2011, selon un nouveau rapport publié le 12 décembre 2013 par l’ONG américaine Global Financial Integrity (GFI). Ce montant faramineux est en hausse de 13,7 % par rapport à 2010 et de 250 % par rapport à 2002 !
Chiffres encore plus effrayants : entre 2002 et 2011, l'étude estime que les pays en développement ont perdu un total de 5900 milliards de dollars. « Les sociétés écran anonymes, l'opacité des paradis fiscaux, et les techniques de blanchiment d'argent basées sur le commerce, ont drainé presque 1000 milliards de dollars des pays les plus pauvres du monde en 2011, à un moment où les États pauvres comme riches luttent pour stimuler la croissance économique », s’est alarmé Raymond Baker, le président de GFI.
Selon le rapport, l'Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite de capitaux en termes de rapport au PIB.
Les flux illicites ont représenté 5,7 % du PIB de la région en 2011. «Si l'Occident injecte de l'argent en Afrique par le biais des IDE, des importations et de l'aide au développement, le continent est en situation de créancier net par rapport au reste du monde une fois les flux financiers illégaux intégrés aux études», a indiqué GFI dans son rapport.
Neuf pays africains figurent dans le top 50 des pays les plus affectés par la fuite des capitaux:
- Nigeria (10ème à l’échelle mondiale/ 14,2 milliards de dollars de fuites annuelles moyennes)
- Afrique du Sud (13ème / 10,1 milliards de dollars)
- Égypte (26ème / 3,6 milliards)
- Soudan (30ème / 2,6 milliards
- Côte d'Ivoire (37ème / 2,3 milliards)
- Éthiopie (39ème / 2 milliards)
- Zambie (41ème / 1,9 milliard)
- Togo (42ème / 1,8 milliard
- Algérie (50ème / 1,5 milliard).
(Agence Ecofin) - Les pays en développement ont vu 946,7 milliards de dollars sortir illégalement de leur territoire en 2011, selon un nouveau rapport publié le 12 décembre 2013 par l’ONG américaine Global Financial Integrity (GFI). Ce montant faramineux est en hausse de 13,7 % par rapport à 2010 et de 250 % par rapport à 2002 !
Chiffres encore plus effrayants : entre 2002 et 2011, l'étude estime que les pays en développement ont perdu un total de 5900 milliards de dollars. « Les sociétés écran anonymes, l'opacité des paradis fiscaux, et les techniques de blanchiment d'argent basées sur le commerce, ont drainé presque 1000 milliards de dollars des pays les plus pauvres du monde en 2011, à un moment où les États pauvres comme riches luttent pour stimuler la croissance économique », s’est alarmé Raymond Baker, le président de GFI.
Selon le rapport, l'Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite de capitaux en termes de rapport au PIB.
Les flux illicites ont représenté 5,7 % du PIB de la région en 2011. «Si l'Occident injecte de l'argent en Afrique par le biais des IDE, des importations et de l'aide au développement, le continent est en situation de créancier net par rapport au reste du monde une fois les flux financiers illégaux intégrés aux études», a indiqué GFI dans son rapport.
Neuf pays africains figurent dans le top 50 des pays les plus affectés par la fuite des capitaux:
La RD Congo complète le Top10 des pays africains les plus touchés par les sorties illicites de fonds et se classe à la 52ème position mondiale, avec 1,5 milliard de fuites annuelles moyennes.
Le montant global des fuites de capitaux enregistrées dans les pays en 2011 est, par ailleurs, environ dix fois plus élevé que l'aide publique au développement nette qui a été accordée la même année aux 150 pays qui ont fait l'objet de l'étude. C’est dire que pour chaque dollar d'aide qui reçoit un pays en développement, 10 dollars en sortent de manière illicite !
Entre 2002 et 2011, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) a enregistré la plus grande croissance des flux financiers illicites (31,5 % en moyenne par an), suivi de l'Afrique subsaharienne avec 19,8 % en moyenne par an).
GFI précise toutefois que ces chiffres pourraient être bien en dessous de la réalité.
«Les estimations fournies par notre nouvelle méthodologie sont encore susceptibles d'être extrêmement sous-estimées», a expliqué Dev Kar, économiste en chef chez GFI.
Selon lui, «les transactions en espèces ne peuvent être prises en compte, ce qui signifie qu'une grande partie des revenus du trafic de drogue, du trafic d'êtres humains, ainsi que d'autres activités criminelles, qui sont souvent réglées en espèce, n'est pas prise en compte dans ces estimations».
10 Commentaires
Teup
En Décembre, 2013 (15:26 PM)Colon
En Décembre, 2013 (15:55 PM)Paulus
En Décembre, 2013 (17:00 PM)Diop
En Décembre, 2013 (17:02 PM)Le Sénégal pleure sans arrêt pour faire venir des capitaux
Dx
En Décembre, 2013 (17:26 PM)Hihihi
En Décembre, 2013 (18:10 PM)Deug
En Décembre, 2013 (19:40 PM)En une phrase ce rapport dit qu'il y a de moins en moins de détournement au Sénégal normal puisque les ex affamés et subites milliardaires du PDS ont déguerpi
Sud
En Décembre, 2013 (01:01 AM)Les sommes en cause en 2011 sont supérieures de 13,7 % aux fuites de capitaux de 2010. Puisque dans le dernier pays du top 50, qu'est l'Algerie, n'a enregistré que 750 milliards de fuites, je réitère la question très pertinente de ceux qui ont compris: Ou sont passés les 4000 milliards vus par Dansokho?
Réponse
En Décembre, 2013 (03:08 AM)Wallo
En Décembre, 2013 (10:16 AM)Eh oui! Ce mec ose affirmer que c'est Macky qui etait au pouvoir en 2011. Il n'a certainement pas vote aux presidentielles de 2012. Si le ridicule pouvait tuer, tu serais deja mort....
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