L’ambition du Sénégal de se doter d’une agriculture forte passe par la vente de l’origine des produits et l’appropriation de nouvelles technologies, a déclaré, samedi, à Paris, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.
"La vision stratégique du président de la République, Macky Sall, conduit immanquablement à construire une agriculture forte. Pour ce faire, il faut savoir d’une part vendre son origine et d’autre part être à mesure de tirer résolument profit de la mondialisation, des connaissances et des technologies", a-t-il dit.
M. Seck procédait à une visite des stands du Sénégal, dans le cadre de l’édition 2016 du Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris
Le SIA 2016 (27 février-7 mars) représente pour cela une opportunité, a déclaré M. Seck. "C’est pourquoi, chaque année, nous essayons de tout mettre en œuvre pour assurer une participation", a-t-il dit.
Après la visite des stands, "on peut dire sans risque de se tromper et sans démagogie que l’agriculture sénégalaise est en train de se bonifier", a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Selon lui, cette bonification est repérable à travers la qualité des produits proposés, leur diversité "mais aussi le professionnalisme des acteurs des différentes chaînes de valeur agricole et de l’élevage".
Le ministre reconnait toutefois qu’il "faut certainement faire plus, notamment en ce qui concerne les emballages". "Il faut essayer de réduire les coûts des emballages, d’assurer une meilleure présentation’’, a-t-il avancé.
"Je crois qu’en assurant l’amont, il faut également assurer l’aval, c’est-à-dire la présentation de nos produits et les impératifs liés au marché", a-t-il martelé.
"Je suis convaincu que l’année prochaine, nous allons encore participer et ce sera l’occasion de constater que les problèmes identifiés ont été éliminés et que nous tendons résolument vers cette agriculture forte préconisée par le président de la République", a assuré M. Seck.
"Pour le gouvernement du Sénégal, tout est possible, et nous avons le droit, nous avons l’obligation de faire en sorte que les Sénégalais nourrissent les Sénégalais, à partir d’une agriculture forte. Je crois que nous sommes dans cette dynamique, mais il ne faut pas que nous dormions sur nos lauriers", a-t-il souligné.
"Nous sommes dans un monde en compétition qui devient de plus en plus âpre. Il y a une sélection naturelle qui s’opère chaque jour et elle est fondée sur des impératifs de compétitivité et de diversification", a argué le ministre de l’Agriculture et de l‘Equipement rural.
10 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (19:40 PM)Anonyme
En Février, 2016 (21:18 PM)C'est ça qui mérite d'être commenté et non la politique politicienne qui n'a jamais développé un pays. Au contraire elle nous endort pendant que les pilleurs continuent à nous soutirer nos maigres ressources par la fenêtre. On est malheureusement trop sous développés pour voir ces aspects ! Triste !!!
Anonyme
En Février, 2016 (21:54 PM)Anonyme: Gpf
En Février, 2016 (23:35 PM)Tu ne peux pas être un producteur parce que nak bayekat Sénégal yi se sont affranchi grâce à pape Abdoulaye seck. L émergence du secteur rural est une réalité.
Excellent!
En Février, 2016 (06:38 AM)Alpha
En Février, 2016 (09:35 AM)Reconnu
En Février, 2016 (10:33 AM)Anonyme
En Février, 2016 (11:43 AM)Le Critique
En Février, 2016 (13:12 PM)Je ne connais strictement rien en agriculture qui n'est pas du tout mon domaine de compétence, mais je sais que certaines parties du Nil en Égypte ou l'on cultive du blé à foison ressemble beaucoup a certaines parties du fleuve Sénégal.
Ma question peut paraître stupide et loufoque, mais elle me taraude surtout en periode de l'année où le climat dans le Nord du pays est plus doux et plus clément !
Le Critique
En Février, 2016 (16:25 PM)Pourquoi l'Etat? Parce que tout simplement les agriculteurs Sénégalais ne connaissent pas cette spéculation et ne s'y lanceront sans une large campagne d'information et de vulgarisation.
Mais en produisant du blé sur place, on augmentera notre volume de production de farine, donc aussi pour la consommation humaine qu'animale ce qui accroîtra d'autant notre indépendance alimentaire : ce qui dans le même temps diminuera nos sorties de devises pour l'achat de blé notamment pour la fabrication du pain.
Si notre production est excédentaire après avoir couvert nos besoins nationaux, nous pourrions exporter sur le marché international très souvent demandeur, car avec les perturbations climatiques, la Russie, grand fournisseur européen n'arrive pas ses propres besoins pour pouvoir exporter d'où une flambée des prix qui renchérit les prix du blé.
A mon humble avis le Senegal devrait très rapidement se lancer dans cette production très rémunérateur !
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