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Economie

Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 14 octobre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 14 octobre 2014

-GENEVE-La richesse mondiale des ménages a augmenté en 2013 de 8,3% sur un an, pour s'établir à 263 billions de dollars. Avec 581'000 dollars (553'000 francs) en moyenne de fortune par adulte, en hausse de 10,5%, les Suisses restent les leaders mondiaux dans le domaine, selon l'étude "Global Wealth" 2014 de Credit Suisse.

Même si l'environnement mondial reste difficile, la richesse totale des ménages a enregistré un nouveau record l'année dernière, souligne mardi la grande banque. La fortune mondiale a représenté en 2013 plus du double du montant recensé en 2000.
Avec une hausse en glissement annuel de 11,4%, la création de richesses a été particulièrement forte en Amérique du Nord, où elle s'élève désormais à 91 billions de dollars (91'000 milliards de dollars), soit 34,7% de la fortune totale. L'Europe arrive en deuxième position avec une hausse de 10,6% à 85,2 billions.
Dans les deux régions, les marchés des capitaux ont contribué à la croissance de la richesse. La capitalisation des marchés des actions a connu une hausse de 22,6% aux Etats-Unis, tandis qu'en France, en Allemagne et au Canada, les gains enregistrés étaient proches de 30%.
Le nombre d'ultra-riches, dont la fortune nette dépasse 50 millions de dollars, a également augmenté. Selon le rapport de Credit Suisse, ils sont désormais 128.200 dans le monde.
Là encore, les Etats-Unis devancent les autres pays, avec 62.900 ultra-riches, soit 49% du total mondial. Ce chiffre représente une augmentation de 9600 personnes par rapport à l'an dernier, soit davantage que le nombre total de personnes très fortunées de Chine, qui arrive en deuxième position avec 7600 individus. La Suisse se classe en 11e position avec 2434 ultra-riches, soit 1,9% du total mondial. Le nombre de millionnaires et de milliardaires augmente plus rapidement que la richesse moyenne, relève par ailleurs l'étude.

-LUXEMBOURG- Les 28 ministres européens des Finances sont parvenus à un accord mardi à Luxembourg pour pratiquer dès 2017 l'échange automatique d'informations contre la lutte fiscale sur les bases définies par l'OCDE, à l'exception de l'Autriche qui attendra 2018. Les pays de l'OCDE se sont engagés à mettre en oeuvre cette nouvelle norme, qui s'inspire d'une loi américaine (Fatca). L'échange automatique d'informations fiscales est considéré comme une arme efficace de lutte contre la fraude, puisqu'il lève de facto le secret bancaire.
Le processus s'appuie sur des accords bilatéraux entre pays signataires. Les pays des 28 se sont engagés à mettre en oeuvre ce dispositif entre eux dès 2017, à l'exception de l'Autriche, qui a demandé à bénéficier d'une année supplémentaire pour des raisons techniques. Le Luxembourg, de son côté, s'est rallié à la date de 2017 "à partir du moment où il a obtenu l'assurance qu'il y aurait un standard mondial", a expliqué une source luxembourgeoise à l'AFP.
Cette avancée, qui était attendue, "crée un environnement fiscal entièrement nouveau en Europe", s'est réjouie la porte-parole de la Commission européenne en charge de la Fiscalité, Emer Traynor.
"C'est une réelle avancée", qui permettra "de lutter contre l'évasion fiscale au niveau mondial", a salué pour sa part le ministre italien des Finances, Pier Carlo Padoan, dont le pays préside pour six mois le Conseil de l'Union européenne.
Enfin, les ministres ont eu une discussion sur les techniques utilisées par les multinationales pour échapper à l'impôt sur les sociétés.
Le sujet est d'actualité en Europe. L'Irlande, le Luxembourg et les Pays-Bas sont dans le collimateur de la Commission, qui les soupçonne de favoritisme envers de grandes entreprises, notamment américaines, comme Apple, Amazon ou Starbucks.


-LONDRES- Le Royaume-Uni a émis mardi pour l'équivalent de 380 millions d'euros d'obligations souveraines en monnaie chinoise, une première pour un pays occidental. Le gouvernement britannique a émis pour 3 milliards de yuans d'obligations (soit 300 millions de livres ou 380 millions d'euros). Ces titres d'une maturité de trois ans sont assortis d'un coupon (ou taux d'intérêt) de 2,70% annuel. Il s'agit de la plus importante émission obligataire en yuans jamais réalisée par une organisation non-chinoise.
La demande pour ce titre de créance public a atteint 5,8 milliards de yuans, soit presque le double de l'offre, venant de 85 donneurs d'ordre différents, a précisé le Trésor britannique.
"L'émission d'obligations souveraines britanniques en renminbi (le nom officiel de la devise chinoise, ndlr), la première d'un pays occidental, a été un grand succès", a assuré le ministre britannique des Finances, George Osborne, dans un communiqué. Les fonds seront utilisés pour alimenter les réserves en devises du pays, qui ne détient pour l'instant que des dollars américains et canadiens, des euros et des yens. Ils devraient être réinvestis sur le marché international en monnaie chinoise, a précisé Londres.
Le Trésor britannique a souligné que cette émission en monnaie chinoise démontrait "le potentiel du renminbi comme monnaie de réserve à l'avenir", un souhait des autorités chinoises dans le cadre de l'affirmation de la puissance économique de l'Empire du milieu.

-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du mardi 14 octobre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 268,54 à 270,77 points, soit une progression de 0,83%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,64% à 254,72 points contre 253,10 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 430,66 millions de FCFA contre 942,37 millions de FCFA lundi. Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 190,85 milliards de FCFA et 3,88 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 200,47 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 16 429 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 290,10 millions de FCFA de transactions.


-ABIDJAN-Les Petites et moyennes entreprises (PME) représentent 23% des emplois modernes et participent à 20% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien, selon la Chambre du commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCCI), au terme d’un forum d’appui aux entreprises tenu jeudi et vendredi.

Ce forum qui visait à promouvoir auprès des PME, les services d'appui aux entreprises, a été l'occasion pour la Banque mondiale de relever que le développement d'un tissu fort et dynamique est la clé pour la réussite des objectifs de développement en vue d'éradiquer l'extrême pauvreté et la croissance partagée.
"La promotion des PME interpelle aussi bien les décideurs politiques, les institutions publiques à assurer les conditions générales du développement de ce secteur, que les règles de jeu soient transparentes et que les moyens de technique et financiers soient connu de tous", a souhaité le représentant du Directeur des opérations de la Banque mondiale, Lorenzo Bertolo.


-DOUALA-Les recettes fiscales pour l’exercice budgétaire 2014 ont atteint au Cameroun le cap de 1000 milliards de francs CFA contre les prévisions de 941 milliards de FCFA, selon des statistiques de la Direction générale des impôts (DGI). Au cours du quatrième trimestre de l'année, il appartient à la DGI de collecter 240 milliards de francs CFA pour atteindre les objectifs assignés à l'administration fiscale par le gouvernement en début d'année, soit 1240 milliards de francs CFA.
Sur la base des recettes disponibles, il ressort que les recettes trimestrielles tournent autour de 333 milliards de francs CFA, ce qui laisse croire que cette performance de l'administration fiscale va certainement dépasser les prévisions annuelles édictées par le gouvernement.
Cette augmentation des recettes fiscales serait la conséquence des changements intervenus dans ce secteur portant notamment sur la réorganisation de la Division des grandes entreprises (DGE) qui est la plus grosse pourvoyeuse de recettes à la DGI et la création des centres des Impôts des moyennes entreprises (CIME), spécialement dédiées au suivi des PME.


-NEW YORK- Les cours du pétrole ont enregistré une très forte chute mardi à New York et à Londres, emportés dans une spirale baissière affectant le marché depuis juin, sur fond de surabondance de l'offre et de craintes sur la demande mondiale en brut. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 3,90 dollars, à 81,84 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à son plus bas niveau depuis le 28 juin 2012. 

Il s'agit aussi de la plus grosse chute en pourcentage (4,5%) des prix de l'or noir coté à New York sur une séance depuis novembre 2012, selon l'agence de presse Dow Jones Newswires.
A Londres, les prix du baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance ont aussi décroché, reculant de 3,85 dollars pour s'établir à 85,04 dollars, un plus bas depuis novembre 2010. 
Les prix ont dégringolé de près de 24% depuis mi-juin à New York, tandis qu'à Londres ils ont perdu près de 27% sur cette période.
Les nouvelles prévisions de l'AIE (l'Agence internationale de l'Énergie, ndlr) qui a revu en baisse ses attentes pour la demande mondiale en 2014 et en 2015, combinées à l'absence d'appel à une réunion d'urgence de l'Opep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, ont précipité une nouvelle chute des prix, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Du fait de la faiblesse de la croissance économique mondiale, l'agence table désormais sur une demande planétaire d'or noir de 92,4 millions de barils par jour (mbj) en 2014 et 93,5 mbj en 2015 (contre respectivement 92,6 mbj et 93,8 mbj auparavant).
Le marché semble avoir capitulé. D'importants seuils techniques ont été franchis au cours des dernières semaines et tout porte à croire que la chute (des prix du pétrole) n'est pas prête de s'arrêter à moins d'une action rapide de l'Opep, a jugé Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque. D'autres experts, comme Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion, estiment toutefois que les prix ne devraient pas descendre sous la barre des 80 dollars.


-DAKAR-La Caisse régionale de refinancement hypothécaire (CRRH) UEMOA va procéder, le 26 octobre 2014, au paiement des intérêts semestriels et au remboursement partiel de capital de son emprunt obligataire dénommé CRRH-UEMOA 6% 2013-2023 pour un montant de 1,570 milliard FCFA.

Ce montant comprend l'amortissement du capital emprunté pour un milliard de FCFA et les intérêts pour 570 millions FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). En septembre 2013, la CRRH-UEMOA avait émis sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un emprunt obligataire de 20 milliards FCFA. 
L'opération avait été assortie d'un taux d'intérêt annuel de 6% sur une durée de 10 ans. L'émetteur s'était engagé auprès de ses souscripteurs de payer les intérêts ainsi que le remboursement du capital suivant une périodicité semestrielle. Ce remboursement vient s'ajouter à celui effectué en avril 2014 d'un montant total de 1,600 milliard FCFA. Il portera à 3,170 milliards FCFA le montant total des remboursements. La CRRH-UEMOA a été créée en juillet 2010 à Cotonou au Bénin sous l'initiative de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et du Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (CREPMF). Son objectif est le refinancement des prêts au logement des établissements bancaires de l'UEMOA. Actuellement, 46 banques commerciales de l'UEMOA en sont actionnaires en dehors de la BOAD et de Shelter Afrique, une institution continentale dédiée à la promotion et au financement de l'habitat en Afrique.


-PARIS- Les Bourses européennes ont fini en majorité dans le vert mardi, revigorées par des résultats d'entreprises encourageants aux Etats-Unis et malgré des indicateurs préoccupants en zone euro. Athènes s'est en revanche enfoncée de 5,7%, préoccupée par l'incertitude politique face à l'éventualité d'élections anticipées début 2015. A 948 points, elle a signé son plus bas niveau depuis septembre 2013.
La Bourse de New York a été confortée par plusieurs résultats d'entreprises de bonne facture, notamment Citigroup et Johnson & Johnson.
Les places européennes ont résisté à une série de mauvais chiffres en zone euro. "La situation actuelle en zone euro, et plus particulièrement le net ralentissement de la dynamique allemande", constituent un "facteur majeur de correction", selon Alexandre Baradez, analyste de IG chez IG France. Une série d'indices confirment que l'Allemagne cale sérieusement, avec en particulier un baromètre ZEW du moral des investisseurs qui a signé en octobre sa dixième baisse d'affilée et est passé en territoire négatif, une première depuis novembre 2012.
La production industrielle de la zone euro a chuté de 1,8% en août, après avoir augmenté de 0,9% le mois précédent.

-PARIS- Les taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne et de la France se sont nettement détendus mardi sur le marché obligataire en zone euro, affichant de nouveaux records historiques en séance, après une nouvelle série d'indicateurs décevants. Le baromètre ZEW du moral des investisseurs allemands a signé en octobre sa dixième baisse d'affilée et est passé en territoire négatif, une première depuis novembre 2012. "Très décevant", cet indicateur a "pénalisé lourdement les actions et soutenu les marchés obligataires", explique Nordine Naam, un stratégiste obligataire de Natixis. "Cela renforce le scénario d'un très fort ralentissement de la croissance en zone euro et de déflation", poursuit-il.
L'inflation en France a de nouveau ralenti en septembre, à 0,3% sur un an, après 0,4% en août. Au Royaume-Uni, elle a ralenti fortement et plus que prévu en septembre, à 1,2% sur un an. Dans ce contexte, les investisseurs se sont tourné vers des placements jugés plus sûrs, comme la dette allemande.
A 18H00, le taux à 10 ans de l'Allemagne a terminé à 0,838%, après avoir signé un record historique en séance à 0,835%. Lundi, il avait fini à 0,895% sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.
De son côté, le taux à 10 ans de la France a reculé à 1,200%, après un point historiquement bas à 1,195%. Lundi, il a terminé la séance à 1,266%.
Les pays plus fragiles de la zone euro ont bénéficié dans une moindre mesure de ce mouvement. Le taux à 10 ans de l'Italie s'est inscrit à 2,297% contre 2,333% lundi, celui de l'Espagne évoluant à 2,047% contre 2,084%.

-LONDRES- L'euro reculait face au dollar mardi, au lendemain d'une tentative de rebond stoppée par les inquiétudes persistantes sur la vigueur de la reprise économique en zone euro, qui se trouvaient alimentées par de nouveaux indicateurs décevants. Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,2658 dollar, contre 1,2753 dollar lundi vers 21H00 GMT.
L'euro perdait aussi du terrain face au yen, à 135,66 yens - tombant même vers 11H30 GMT à 135,04 yens, son niveau le plus faible depuis fin novembre 2013 - contre 136,25 yens lundi soir. Le dollar se reprenait face à la devise japonaise, à 107,17 yens - après être tombé vers 11H30 GMT à 106,67 yens, au plus bas en un mois - contre 106,83 yens lundi.
Lundi, l'euro avait gagné du terrain, "profitant du rebond technique des indices européens. Cependant, ce mouvement manquant de catalyseurs, il s'est rapidement essoufflé", observait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque. L'euro continuait ainsi à subir les inquiétudes des cambistes sur l'état des économies au sein de l'Union monétaire. La publication la semaine dernière de plusieurs indicateurs décevants a tendu à confirmer le coup de froid sur la reprise de l'économie allemande, première de la zone euro.
Ces inquiétudes étaient alimentées mardi par l'annonce du passage en territoire négatif en octobre du baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers allemands pour la première fois depuis 2012, ainsi que par la chute de la production industrielle en zone euro en août.

-LONDRES- Les cours du pétrole s'enfonçaient mardi en fin d'échanges européens, atteignant de nouveaux minimums depuis décembre 2010 à Londres, plombés par la faiblesse de la demande sur un marché où l'offre est surabondante. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 87,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en chute de 1,74 dollar par rapport à la clôture de lundi. Vers 14H00 GMT, le Brent a chuté jusqu'à 86,17 dollars, un nouveau plus bas depuis le 1er décembre 2010.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,20 dollar, à 84,54 dollars.
"L'AIE (Agence internationale de l'Énergie) a fait de son mieux pour aider les prix du pétrole dans leur déroute, le Brent ayant chuté à des niveaux inconnus depuis fin 2010", plaisantaient les analystes d'IG.
L'agence a de nouveau abaissé mardi ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2014 et 2015, du fait de la faiblesse de la croissance économique mondiale. Elle table désormais sur une demande planétaire d'or noir de 92,4 millions de barils par jour (mbj)en 2014 et 93,5 mbj en 2015 (contre respectivement 92,6 mbj et 93,8 mbj auparavant).
"L'AIE fait part d'un ralentissement de la demande mondiale tandis que le boom du pétrole de schiste aux États-Unis et l'absence de réduction de la production des pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) indiquent une augmentation de l'offre", faisait remarquer Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Ces caractéristiques du marché pétrolier pèsent depuis des mois sur les cours du brut -- qui ont perdu près de 25% à Londres et 21% à New York depuis la mi-juin.

-GENEVE- L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a donné raison aux Etats-Unis, qui avaient porté plainte contre l'Inde dans une affaire d'interdiction de volailles américaines, par crainte de grippe aviaire, selon une décision rendue publique mardi. L'affaire remonte à mai 2012, et il aura fallu plus de 2 ans au gendarme du commerce mondial pour se prononcer sur ce dossier. L'Inde a interdit en 2007 l'importation de volailles et d'oeufs américains, soupçonnés d'être porteurs du virus de la grippe aviaire.
Après des consultations bilatérales restées sans effet, les États-Unis ont saisi en 2012 l'OMC pour trancher ce différend.
Un panel (tribunal d'experts) a été mis en place, et a publié son rapport mardi.
Concrètement, le panel a indiqué mardi que les mesures prises par l'Inde sont "incompatibles avec l'accord SPS de l'OMC". L'accord SPS (accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires) définit les règles concernant l'innocuité des produits alimentaires ainsi que les normes sanitaires pour les animaux et les végétaux.
L'OMC demande par conséquent à l'Inde de prendre les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avec cet accord SPS, qu'elle est obligée de respecter. Pour Washington, l'interdiction de l'Inde sur ses produits était jugée excessive, car les États-Unis n'ont pas connu d'épidémie de grippe aviaire de type H5N1 depuis 2004. L'Inde peut faire appel de cette décision.


-PARIS- La France a emprunté au total 8,569 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, une nouvelle fois à des taux négatifs, a précisé mardi l'Agence France Trésor (AFT). Le pays prévoyait initialement d'emprunter entre 6,6 et 7,8 milliards d'euros. Lors de cette émission, l'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés financiers, a enregistré 626 millions d'euros d'offres non compétitives à échéance 3 mois (13 semaines) et 154 millions d'euros à échéance 6 mois (22 semaines).
Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).
Dans le détail, le pays a levé 4,618 milliards d'euros à échéance 3 mois (13 semaines) à un taux de -0,038%, contre -0,028% lors de la dernière opération similaire le 6 octobre. Le Trésor a par ailleurs emprunté 2,052 milliards d'euros à échéance 6 mois (22 semaines), à un taux de -0,030% contre -0,033% et 1,899 milliard d'euros à échéance un an (52 semaines) à un taux de -0,030% contre -0,034%. La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.

-LONDRES- Deux des principaux courtiers opérant sur le London Metal Exchange (LME) se sont plaints mardi de l'augmentation des tarifs de la bourse londonienne, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015. Cette hausse des coûts de transaction "est plus proche de 100% que des chiffres annoncés sur le moment", a estimé Michael Overlander, président du courtier Sucden Financial, lors d'une conférence de presse mardi à Londres. Le LME a annoncé fin septembre une augmentation moyenne de 34% de ses tarifs mais d'après M. Overlander, cette moyenne cache un doublement des principaux coûts de transaction.
"Une transaction téléphonique ou électronique nous coûte 33 cents (par lot de métal) à présent et passera à 65 cents au début de l'année prochaine", a-t-il détaillé, estimant qu'il s'agit d'une "très très grosse pilule à avaler".
"L'ampleur de l'augmentation des tarifs a même surpris les utilisateurs les plus pessimistes du LME", a souligné de son côté Martin Pratt, le directeur des opérations du courtier Triland Metals, dans un rapport envoyé à ses clients et obtenu par l'AFP. "Des augmentations des coûts de transaction d'environ 100%, à la fois sur le Ring (marché à la criée, ndlr) et sur la plateforme d'échanges électroniques du LME, aura un impact direct significatif sur les membres de catégorie 1 et 2 du LME", a-t-il ajouté.

-GENEVE-Les conditions-cadres de la place financière se sont détériorées, a averti mardi Nicolas Pictet, président de la Fondation Genève Place Financière. Genève perd des places en lien avec une réglementation et une action gouvernementales peu positives pour la finance, a-t-il affirmé.
Genève tombe à la 13e place du classement des centres financiers, réalisé par Z/Yen Group, et perd ainsi quatre rangs. "Ce résultat décevant est clairement le résultat d'une perte de compétitivité due à une réglementation de plus en plus lourde et à un accès au marché problématique", a déclaré Nicolas Pictet.
"La stabilité et la prévisibilité sont très importantes pour une place financière, les incertitudes sont mal venues", a souligné le président de Genève Place Financière.
Selon l'enquête conjoncturelle annuelle publiée par la Fondation, les indicateurs sont globalement à la baisse. Une majorité d'établissements de plus de 200 employés prévoient une évolution négative des apports de fonds.
Genève garde son attrait pour les ressortissants du Moyen-Orient, d'Amérique latine et d'Europe de l'Est, mais ceux d'Europe de l'Ouest et d'Amérique du Nord s'en détournent. "Nous nous devons de réagir, car d'autres convoitent notre place", a relevé Nicolas Pictet.
Les banquiers genevois font dans l'ensemble preuve de prudence. Selon le directeur de Genève Place Financière Edouard Cuendet, entre fin 2013 et juin dernier, le nombre d'emplois a augmenté de 300 personnes, soit au total 19'415 employés de 121 banques dans le canton.

-NEW YORK- Les prix du pétrole poursuivaient leur recul mardi à l'ouverture à New York, plombés par des craintes sur la zone euro et par la révision en baisse de la croissance de la demande pétrolière mondiale par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre perdait 60 cents, à 85,14 USD, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), évoluant à des niveaux plus vus depuis juillet 2012.
"L'offre en brut est trop abondante et on ne perçoit aucun signe de la part des pays de l'Opep", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, laissant anticiper une réduction de leur production "pour endiguer la baisse des prix", a relevé John Kilduff, de Again Capital. Les membres du cartel, qui pompe un tiers du brut mondial, se réuniront le 27 novembre à Vienne.
Les États-Unis produisent de plus en plus de brut et, même s'ils ne l'exportent pas, cela déséquilibre le marché mondial en forçant leurs anciennes sources d'importations à trouver d'autres débouchés sur un marché déjà bien approvisionné. Les pays de l'Opep semblent donc moins préoccupés par le niveau des prix que par leurs parts de marchés, notamment en Asie.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Hugitup

    En Octobre, 2014 (21:38 PM)
    On est mardi 14 octobre 2014.
  2. Auteur

    Gg

    En Octobre, 2014 (21:38 PM)
    �a
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    Auteur

    Zerohedge

    En Octobre, 2014 (23:40 PM)
    C'est effet de richesse observe a travers le monde est plutot l'oeuvre de la Banque Centrale americaine ou FED qui a travers son programme QE -quantitative easing- a inject plus de $4 000 milliards depuis sa creation. Cette politique d'expanssion monetaire a dope les place financieres mondiales. Elle est a l'origine de cette hausse generalisee des actions plus connue sous le nom de "bull market".Thanks to Ben Bernanke qui est l'ancien gouverneur de la FED. Ce n'est pas pour rien que nous sommes en train d'assister a une paralysie en terme de performance des bourses a cause d'une anticipation (de la part des investisseurs) de la fin du programme QE a fin de ce mois d'octobre.Il est tout a fait possible que nous allons vers une periode de correction et dont les signes tangibles peuvent etre discernes a travers l'indice Russell 2000 et le S&P 500 qui est a un niveau au-dessous de la moyenne des 200 jours de quotation boursiere.Dorenavant le determinant de la direction des marches financiers sera les fondamentaux de l'economie mondiale et non l'abondance de liquidites a bon marche grace aux banques centrales.La question qu'il faut se poser est de savoir si la croissance economique des Etats-Unis est suffisante pour avoir un impact ou un effet d'entrainement sur le reste du monde.
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    Auteur

    Levisiteur

    En Octobre, 2014 (00:33 AM)
    Pas d'argent , pas de réalisations concrètes , le blabla n'a jamais rien apporté à personne , seul le travail paye et le reste peut etre toujours un sujet à discuter ou à raconter mais le vide est là et on le constate
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