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Economie

Résumé de l'actualité économique internationale du vendredi 14 novembre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du vendredi 14 novembre 2014


-LAGOS-Le ministre nigérian des finances, Dr Ngozi Okonjo-Iweala, a déclaré que l'impact de la baisse des prix mondiaux du pétrole se fera sentir au Nigeria ce mois-ci et que le pays doit se préparer à des temps plus difficiles en revoyant ses dépenses et initiant des ouvertures économiques à travers des budgets qui seront basés sur les prix modestes du pétrole.


S'exprimant lors du Sommet financier d'Afrique organisé par l'Institut de finance internationale et Access Bank Plc jeudi à Lagos, Okonjo-Iweala a affirmé qu'une bonne gestion macroéconomique est nécessaire au Nigeria en ce moment, soulignant également la nécessité de lutter contre toutes les fuites de capitaux.
« On n'a pas senti l'impact de la chute des prix du pétrole au Nigeria. Il va commencer ce mois-ci. Nous devons dynamiser la base des recettes non pétrolières afin que nous puissions résister à la tempête qui s'annonce », a-t-elle prévenu.


-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en hausse vendredi, profitant d'un mouvement de rebond, de statistiques encourageantes pour la demande énergétique et d'un regain de spéculations sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a gagné 1,61 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 75,82 dollars. Au terme d'une semaine particulièrement rude pour les prix de l'or noir, les cours descendant jeudi à leur plus bas niveau depuis 2010 à Londres comme à New York, les investisseurs ont procédé à quelques achats à bons compte, selon John Kilduff d'Again Capital.  Ils y étaient encouragés par plusieurs indicateurs rassurants pour les perspectives de demande de brut.


-NEW YORK-Le marché international bruit de rumeurs sur la possibilité que les membres de l'Opep parviennent finalement à s'entendre sur une réduction de leur production lors de leur prochaine réunion à Vienne le 27 novembre dans le but d'enrayer la dégringolade des prix de l'or noir.

L'Opep est passé en mode panique. Multipliant voyages et rencontres entre hauts-responsables, ses membres tentent de bricoler un accord, et ils sont certainement plus incités à le faire maintenant qu'il y a une semaine au vu de la forte chute des prix. Jusqu'à présent, les membres du cartel semblaient en désaccord sur le sujet, certains comme l'Arabie saoudite préférant réduire leurs prix à leurs clients afin de défendre leurs parts de marché, d'autres plaidant pour une réduction de l'offre.


-DAKAR-L’activité du secteur secondaire a connu un léger fléchissement de 1%, en variation mensuelle à l’issue du mois de septembre 2014, selon le bulletin de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) du Sénégal.


« Cette contreperformance s'explique principalement par les faibles résultats enregistrés dans la construction (moins 10,5%) », avance la DPEE. En revanche, tempère cette structure, les corps gras alimentaires (plus 30,5%), les extractives (plus 19%), l'énergie (plus 0,4%) et les autres industries (plus 0,3%) se sont bien comportés sur la période sous revue. Sur une base annuelle, l'activité du secteur secondaire a progressé de 5,1%, du fait de l'ensemble des sous-secteurs, à l'exception des autres industries qui ont connu une baisse de 7,8%. 
Les faibles performances de ces dernières sont principalement imputables, selon la DPEE, à la fabrication de sucre (moins 86,6%), à l'égrenage de coton et la fabrication de textiles (moins 82,7%), à la fabrication d'autres produits alimentaires (moins 60%) ainsi qu'à la fabrication de produits chimiques (moins 17,7%).


-PARIS- La Bourse de Paris, qui achève une semaine sans relief, s'apprête à vivre au rythme des indicateurs économiques et des banques centrales, dont certaines vont publier le compte-rendu de leurs dernières réunions.

Sur la semaine écoulée, l'indice CAC 40 a pris 0,30% pour terminer vendredi à 4202,46 points. Depuis le 1er janvier, ses pertes s'élèvent à 2,18%.
La cote parisienne n'a pas trouvé de quoi rebondir significativement au cours d'une semaine marquée par un jour férié en France mardi, le marché étant toutefois resté ouvert. La semaine a été "un peu creuse en terme de publications économiques" avec en outre une partie des marchés fermés aux Etats-Unis mardi pour un jour férié également, indique Jean-Louis Mourier, un économiste du courtier Aurel BGC.
La première estimation de la croissance en zone euro pour le troisième trimestre, avec des chiffres également en France et en Allemagne, a constitué le point d'orgue de la semaine écoulée. La France a affiché au troisième trimestre une croissance de 0,3%, un chiffre meilleur que prévu, tandis que l'Allemagne a évité de justesse la récession, avec un PIB à +0,1%. Le PIB de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre, une croissance légèrement meilleure qu'attendu, tandis que l'inflation a légèrement accéléré en octobre à 0,4%.

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du vendredi 14 novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 244,89 à 254,80 points, soit une progression de 4,05%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 3,46% à 238,13 points contre 230,17 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 375,36 millions de FCFA contre 828,36 millions de FCFA, jeudi.

La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5787,62 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 182,54 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 34 641 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est PALM CI avec 160,86 millions de FCFA de transactions.


-WASHINGTON- Fait rare pour un dirigeant de la Réserve fédérale des Etats-Unis, la présidente de la Fed Janet Yellen a reçu vendredi des représentants d'associations qui réclament une reprise économique plus équitable et une banque centrale plus transparente.
Une vingtaine de représentants d'organisations sociales et syndicales se sont entretenus pendant une heure avec Janet Yellen dans la salle de réunion du Comité monétaire de la Fed à Washington, ont-elles indiqué. Celles-ci sont réunies au sein de la coalition baptisée Fed up, jeu de mot entre le sigle de la Fed et l'expression anglaise signifiant ras-le-bol.
Outre Mme Yellen, les gouverneurs Stanley Fischer, Lael Brainard et Jerome Powell ont participé à la rencontre. Nous avons eu une bonne discussion. Ils nous ont écoutés très attentivement, a indiqué à l'AFP après l'entretien Ady Barkan, représentant du Center for Popular Democracy. Les gens ont apporté leurs témoignages sur l'économie d'aujourd'hui et Mme Yellen les a interrogés sur leur expérience personnelle, a-t-il précisé.
La coalition a remis aux représentants de la Fed une liste de six propositions pour rendre la Réserve fédérale plus transparente et démocratique.


-LONDRES- L'euro se stabilisait face au dollar vendredi, dans un marché sans élan, ballotté entre des indicateurs encourageants aux États-Unis et des inquiétudes sur la santé de la zone euro. Vers 17H00 GMT, l'euro valait 1,2483 dollar, contre 1,2476 dollar jeudi vers 22H00 GMT. L'euro progressait face à la monnaie nippone, à 145,84 yens - son niveau le plus élevé depuis octobre 2008 - contre 144,42 yens jeudi.
Le dollar aussi montait face à la devise japonaise, à 116,54 yens contre 115,75 yens la veille. Le billet vert a atteint vers 13H35 GMT 116,82 yens, un sommet depuis mi-octobre 2007. "L'euro a été globalement à l'équilibre cette semaine, les nouvelles en provenance d'Europe n'ont pas fait de vagues pour la monnaie unique", relevait Conor Campbell, analyste chez Spreadex.

-SAO PAULO- La Bourse de Sao Paulo a modéré sa chute vendredi et a clôturé en léger recul de 0,14%, à l'issue d'une journée où les actions de Petrobras, plongée dans un scandale de corruption, ont fortement reculé. L'indicateur Ibovespa de la principale place financière d'Amérique latine affichait 51.772 points à la clôture alors que les actions préférentielles du géant pétrolier Petrobras ont plongé de 2,94%.

Les titres de Petrobras, dont la cotation avait été retardée d'une heure et demie à la Bourse de Sao Paulo, ont également modéré leur perte car à la mi-journée ils avaient reculé jusqu'à 4,55%.
Sur la semaine, la Bourse a enregistré une perte de 2,7%. Petrobras est plongée dans un scandale de corruption qui a connu un nouvel épisode vendredi avec l'arrestation d'un ex-directeur, Renato Duque, et de 26 autres personnes, dans le cadre d'une opération contre la corruption et le blanchiment d'argent public. Cette opération avait déjà conduit en prison, en mars, un autre ancien directeur, Paulo Roberto Costa.
En raison de ce scandale, Petrobras a annoncé jeudi soir qu'elle ne dévoilerait pas ses résultats trimestriels vendredi comme il était prévu. Selon l'ancien responsable Paulo Roberto Costa, actuellement en résidence surveillée, Petrobras (contrôlée par l'Etat) aurait été au centre entre 2004 et 2012 d'un système de versement de fonds occultes à des hommes politiques membres du Parti des travailleurs (gauche, au pouvoir) et de partis alliés.

-NEW YORK- Les prix du coton échangé à New York, en chute libre depuis mai, sont tombés cette semaine à leur plus bas niveau depuis 2009 alors que les réserves à la fin de la campagne sont attendues à un niveau record.
Après cinq semaines d'échanges très limités, le marché s'est soudainement emballé lundi avec la diffusion du rapport mensuel du ministère de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA) sur l'offre et la demande mondiales de produits agricoles.

Selon ce document, les autorités américaines "ont relevé leur estimation des réserves de coton dans le monde à la fin de la campagne 2014/2015 au niveau record de 23'375 millions de tonnes", indiquent les analystes de Commerzbank. Cette révision "est en partie due à une récolte américaine plus importante que prévu", ajoutent-ils. Dans ces conditions, "les manufactures de coton attendent avant de passer de nouvelles commandes car elles parient sur une baisse des prix encore plus prononcée", estiment-ils.

-CHICAGO- Les cours du blé ont bondi cette semaine à Chicago, soutenus en grande partie par les températures glaciales qui se sont abattues sur le centre des Etats-Unis. Les prix du maïs, et dans une moindre mesure du soja, ont aussi augmenté. Le froid a saisi la région des Plaines américaines cette semaine, en particulier les Etats du Dakota du Nord, du Kansas ou du Nebraska où le blé d'hiver est désormais presque entièrement semé.
Même si au dernier relevé la qualité de la récolte reste bonne, les investisseurs craignent que le gel affecte les plants, ce qui fait grimper les cours. Les conditions météorologiques ne sont pas non plus des plus favorables au blé en Australie et au Brésil, où c'est le manque d'eau qui inquiète les observateurs.
Les prix du blé ont aussi été dopés en début de semaine par l'abaissement par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) de son estimation de production totale de la céréale dans le pays. Cette révision "a vraiment pris les acteurs du marché par surprise, en particulier les personnes en charge des commandes", souligne Michael Zuzolo de Global Commodity Analytics and Consulting.
Cela permet en tout cas aux cours du blé, qui avaient chuté en septembre à leurs plus bas niveau depuis 2010, de se redresser un peu plus. Sur le marché du maïs, les prix profitent aussi du froid qui est tombé sur le centre des Etats-Unis: les investisseurs craignent qu'il freine la moisson des champs encore à récolter.


-LONDRES- L'or s'est stabilisé cette semaine dans une fourchette comprise entre 1150 et 1170 dollars l'once, après trois semaines de dégringolade, une trajectoire également adoptée par les autres métaux précieux, hormis le platine, tombé vendredi à un nouveau plus bas depuis cinq ans.
"Les métaux précieux se sont stabilisés" cette semaine, a noté Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank, pointant que les fondamentaux du marché restaient baissiers.
"L'actuel manque de demande physique depuis l'Asie a été mis en évidence par le rapport sur la demande mondiale d'or au troisième trimestre du Conseil mondial de l'or (CMO)", a-t-il souligné.
Selon ce rapport publié jeudi, la consommation mondiale de métal jaune a reculé de 2% dans le monde entre juillet et septembre. En Chine, premier consommateur mondial d'or, la demande physique s'est repliée de 37%.
"La forte chute (des cours de l'or) au premier semestre 2013 a seulement été stoppée quand les acheteurs asiatiques sont entrés en action et ont acheté le métal jaune. Une telle mission de sauvetage n'a pas été observée jusqu'ici après la récente chute (de l'or) à un plus bas en quatre ans", a rappelé M. Hansen.
L'or est tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis avril 2010 (à 1131,24 dollars l'once), au terme de trois semaines de très forte chute, principalement à cause du renforcement du dollar (qui rend le métal jaune plus coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises).


-LAGOS-L’homme le plus riche d’Afrique et président du groupe Dangote, Aliko Dangote et Tony Elumelu, le président de la United Bank for Africa (UBA) envisagent un partenariat en vue de plus d’investissement dans le secteur du pétrole et du gaz au Nigeria, affirmant que cela permettra d'améliorer ce secteur ainsi que les services bancaires.


Les deux principaux hommes d'affaires nigérians, qui ont pris la parole à tour de rôle lors de la 32ème édition de la Conférence internationale de l'association nationale des intervenants dans le pétrole (NAPE) qui s'est tenue à Lagos, ont affirmé que davantage de participation des hommes d'affaires nigérians dans le secteur de la raffinerie aurait un impact positif sur le secteur comme on a pu le noter dans le secteur bancaire. 
Selon le quotidien nigérian Daily Independent du vendredi, Elumelu a rappelé que « pendant longtemps les gens croyaient que seuls les étrangers pouvaient posséder et gérer des banques au Nigeria. Aujourd'hui, il est heureux d constater que les cinq plus grandes banques du pays sont détenues et gérées par des citoyens nigérians. »


-PARIS- Les taux d'emprunt en zone euro se sont détendus vendredi sur le marché obligataire, les investisseurs se positionnant pour un nouveau geste de la BCE après des chiffres de croissances moroses dans la région.

Les chiffres d'activité pour le troisième trimestre ont constitué la principale nouvelle de la journée, le marché ayant eu confirmation d'une croissance poussive. "Le marché reste positionné sur l'idée que la très légère hausse de la croissance n'est pas suffisante pour pousser la BCE à ne rien faire de plus", note Patrick Jacq, stratégiste obligataire chez BNP Paribas. 

"La probabilité augmente même aux yeux des investisseurs pour des annonces dès la réunion de décembre, ce qui explique la baisse des taux sur les pays du noyau dur et les périphériques", selon lui. A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a baissé à 0,785% contre 0,799% jeudi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. De même, le taux de la France a reculé à 1,139% (contre 1,164%). Parmi les pays du sud de la zone euro, le taux de l'Espagne a baissé à 2,126% (contre 2,139%), tout comme celui de l'Italie à 2,346% (contre 2,377%).

-NAIROBI- Le taux de croissance de l’économie kenyane devrait passer de 5,3% en 2014 à 6,9% en 2015, sur fond de baisse de l’inflation au cours des deux derniers mois, a indiqué vendredi le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué.  Selon le même communiqué, l’économie du Kenya reste forte, en s’appuyant essentiellement sur une forte croissance du crédit et un environnement dynamique des investissements. 

Le Fonds dont le siège est à Washington DC a publié le communiqué au terme de la visite effectuée du 22 octobre 2014 au 9 novembre 2014 au Kenya de son équipe d’experts conduite par Mauro Mecagni.  Il a déclaré que le lancement d’un projet de chemin de fer à écartement normal (SGR) était une étape importante pour le Kenya et pour la région.



3 Commentaires

  1. Auteur

    Nestaa

    En Novembre, 2014 (22:29 PM)
    Bravoo!! Y'a pas que la politique dans ce bas monde
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  2. Auteur

    Lhom

    En Novembre, 2014 (09:21 AM)
    Africains reveillons-nous.

    Le CFA nous retarde economiquement.

    Il faut sortir du franc CFA pour permettre une croissance correcte a nos pays.

    Aucune des 12 premieres puissances economiques africaines n'utilisent le CFA.

    Tous les pays qui emergent sur le continent ont leur propre monnaie.



    Arretons de mettre tous nos oeufs dans le panier francais!!!!
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    Auteur

    Mop

    En Novembre, 2014 (17:02 PM)
    Merci fam!
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