Hier, Ali Mansoor, chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), faisait face à la presse dans les bureaux de l’entité sise à Dakar. Après avoir tiré un bilan positif de l’économie sénégalaise, il a estimé que pour mieux réussir son économie et atteindre l’objectif qu’il s’est fixé dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), l’État du Sénégal doit formaliser un cadre d’intervention aux entreprises en difficulté.
« Les résultats macroéconomiques enregistrés au cours de la première moitié de l’année sont globalement satisfaisants. Les indicateurs infra-annuels d’activité suggèrent une bonne tenue de l’activité économique. Dans le même élan, la mise en oeuvre du programme reste satisfaisante avec le respect de tous les critères quantitatifs et objectifs indicatifs du programme en fin juin 2015. À cela s’ajoute la cible de déficit budgétaire », a-t-il déclaré dans des propos parus dans les colonnes du quotidien « Libération ». Toutefois, il signale, s’agissant des recettes fiscales, que l’objectif n’était pas atteint malgré son augmentation par rapport au premier trimestre. « Les perspectives économiques par rapport à la croissance économique restent positives parce que parties d’un taux de 5% en 2015 pour celui de 6% en 2016. C’est grâce au démarrage de la mise en oeuvre du PSE, la consolidation des échanges avec le Mali et la baisse du prix du pétrole », a estimé le chef de mission.
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