Le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saër Niang, a préconisé, samedi, à Mbour, de "nouvelles stratégies" de soutien au secteur privé national, en vue de l’amener à mieux compétir pour accéder à la commande publique.
"Il faut arriver à pousser les structures du secteur privé national à aller vers des regroupements pour devenir plus fortes, pour pouvoir compétir et être dans les moyens et dans les situations face à des entreprises étrangères, des multinationales qui arrivent", a soutenu M. Niang.
Une telle stratégie permettrait aux différents démembrements du privé national d’unir ses forces pour compétir et "avec la marge de préférence’’, espérer remporter "plus de marchés", surtout ""les plus prestigieux en valeur et en termes d’innovation", a-t-il dit.
"Ce sont des problématiques qui sont là et nous avons discuté largement avec les membres du nouveau Conseil de régulation des marchés publics pour voir exactement comment aller dans le sens qui permet aux marchés publics de pouvoir être, encore une fois, un instrument de développement économique et social", a indiqué Saër Niang.
Il s’entretenait avec des journalistes, au terme de deux jours de travaux d’un "atelier d’imprégnation" des nouveaux membres dudit conseil.
Interpellé sur la pertinence de la réforme devant consacrer la transformation de l’ARMP en Autorité de régulation de la commande publique (ARCP), M. Niang souligne que "la commande publique est beaucoup plus large que les marchés publics pour lesquels il faut ‘’une vigilance et une grande attention’’ relativement à leur exécution.
"Dans la commande publique, en général, a-t-il expliqué, nous allons avoir les marchés publics, les délégations de service public et les différents contrats de partenariat public qui intègrent deux notions : les contrats de partenariat à paiement public (CPPP) et les contrats de partenariat à paiement privé (CPPP), qui sont communément appelés les délégations de service public".
Si l’on en croit le DG de l’ARMP, dans la réforme du Code des marchés publics, l’articulation concernait les marchés publics et de délégation de service public. "Mais, en parcourant ce Code, on se rend compte que de tous les articles concernaient les marchés publics. Il n’y avait que deux ou trois articles sur les délégations de service public et un seul article sur les partenariats public-privé", a souligné le DG de l’ARMP.
"Aujourd’hui, on est en train d’approfondir ces questions-là. Quand je vous disais que le budget de la commande publique tournait autour de 2000 milliards de francs CFA à la fin de l’exercice 2016", cela concerne "les marchés publics et quelque part (.) les délégations de service public", a-t-il fait valoir.
"Pratiquement, pas de partenariat public-privé" dans ce budget."Or, quand vous lisez le contenu du Plan Sénégal émergent (PSE), l’essentiel des grands projets de l’Etat devront être articulés et financés par les partenariats public-privé", a-t-il souligné.
Selon lui, tout cela doit être organisé pour voir quels en sont "les risques". Il signale que les discussions de cet atelier d’imprégnation ont mis l’accent sur le processus de passation des marchés, avec beaucoup de vigilance pour arriver à mettre en place des marchés publics dans la transparence" et "sécuriser le processus de passation".
Or, "on s’est rendu compte que le risque s’est déplacé et est devenu beaucoup plus sophistiqué, parce que c’est dans la phase d’identification et de formulation des projets que le risque se trouve de temps en temps, surtout dans leur exécution", a poursuivi M. Niang.
Economie
13 Commentaires
Front National Sénégal Sunugal
En Mai, 2017 (09:38 AM)OUI LA PRIORITÉ NATIONALE OUI
PAR LA PRÉFÉRENCE NATIONALE
OUI LA PRIORITÉ NATIONALE OUI
PAR LA PRÉFÉRENCE NATIONALE
OUI LA PRIORITÉ NATIONALE OUI
PAR LA PRÉFÉRENCE NATIONALE
Anonyme
En Mai, 2017 (10:01 AM)associer le privé national et les particulier dans les sociétés créées pour l'exploitation du pétrole. Par exemple, au lieu de donner 90% à total et 10% à Petrosen, l'on pourrait donner jusqu'à 20% au privé national et 20% aux particuliers par un système d'actionnariat. 3000 000 d'actions à 10 000 FCFA l'action et tout le monde peut s'impliquer. Encourager l'investissement national est un moyen de maintenir une partie des revenus tirés de nos ressources dans le pays, sinon on verra rien et les générations futures nous en voudront à mort
Anonyme
En Mai, 2017 (10:56 AM)Anoniosnyme
En Mai, 2017 (11:00 AM)Lougatois
En Mai, 2017 (11:19 AM)Elles mettent au meme pied ,les entreprises senegalais avec celles etrangeres au nom de la mondialisation
On donne tout aux francais ,pour qu'ils ferment les yeux sur les derives et usurpations electorales
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Tout Flateur Vit Aux Depends D
En Mai, 2017 (11:34 AM)... TU PENSES QUE C EN TOUCHANT CES CORDES DE NATIONALISTES QU TU VAS PASSER....
... DEGAGE AVEC TA BARBE DE BOUC......
Lougatois
En Mai, 2017 (12:53 PM)Mais ,rappelles toi qu'il y'avait des elites senegalais NIAKA DIOM qui ne voulaient pas de l'independance ,mais que le Senegal devienne un departement francais
Et on nous tympanise de leur grandeur ,par des historiens manipulateurs et des griots interesses
Des personnes comme Maky Sall ,y'en a plein dans notre histoire
-POSTE 6
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Anonyme
En Mai, 2017 (12:58 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (13:43 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (17:21 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (17:52 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (18:05 PM)Karara
En Mai, 2017 (11:24 AM)Mr Youssouf Sakho vous a montrer le chemin
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