Le ministère de l'Economie, des Finances et du Plan, à travers l'Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf), a organisé, ce jeudi 27 septembre 2018, à Saly, un atelier technique de restitution et de partage avec les banques. Il s’agit ici d’une rencontre dont l’objectif est d'échanger sur les conclusions et recommandations de l'enquête nationale réalisée auprès des usagers des services bancaires, le projet de mise en place d'un dispositif d'aide à la mobilité bancaire des clients ainsi que sur les résultats de la médiation financière de l'Observatoire de la qualité des services financiers.
Venu présider la rencontre au nom du ministre de l’économie, Mahamadou Camara, président du Conseil d'orientation de l'Observatoire de la qualité des services financiers, s’est félicité du «fort dynamisme» constaté dans le secteur bancaire qui compte, selon lui, en fin décembre 2017, 29 établissements de crédits dont 25 banques. Le nombre d’agences et de bureaux, quant à lui, est estimé à 487. Et le taux de financement bancaire de l’économie se situe à 36% en 2017.
«Le taux d’accès des populations reste faible»
Toutefois, il signale que ces statistiques «réconfortantes» sont «atténuées par la faiblesse du taux d’accès» des populations aux services bancaires. Un taux qui, pour lui, se situe à 19,64% en fin décembre dernier contre 17,74% en 2016. Et reste encore en deçà des taux observés dans d’autres pays comme le Maroc (45%) et la Tunisie (60%).
«Plusieurs défis persistent»
Selon le représentant du ministre Amadou Ba, de «nombreux défis persistent» dans le secteur bancaire tels que : les coûts élevés des services, les entraves à la mobilité bancaire des clients, le défaut de transparence financière dans la relation contractuelle, le risque de surendettement des clients, le faible niveau d’éducation financière et l’inaccessibilité géographique aux réseaux de distribution, notamment en zone rurale.
«Les populations ont une perception négative des banques»
Pour le Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers, Habib Ndao, «il y a une perception négative» des populations vis-à-vis du secteur financier (banques, micro-finances et assurances). D’où la nécessité pour lui, de partager avec les banques et les consommateurs les indicateurs de satisfaction concernant le traitement des relations commerciales entre les opérateurs financiers et les usagers.
Il faut noter qu’à l’issue de ces 3 jours de conclave (du 26 au 29 septembre), des recommandations seront promulguées aux régulateurs (Banque centrale et ministère de l’Economie).
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En Septembre, 2018 (10:41 AM)Anonyme
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