Le ministre de l'Education, Serigne Mbaye Thiam, a procédé à la pose de la première pierre du daara moderne de Taïba Niassène, ce jeudi.
Occasion saisi par le coordonnateur du projet de modernisation des Daaras (Pamod), Amadou Mbodji Diouf, pour dire que le Pamod s'inscrit dans une option de diversification de l'offre éducative par les Daaras. Il résulte d'un cofinancement de la Banque Islamique de développement et de l'Etat du Sénégal pour un montant de 10 milliards 32 millions de FCFA.
Le projet comporte cinq composantes que sont «l'amélioration de l'accès par la construction de 64 Daaras modernes équipés, dont 32 publics et 32 non publics. La deuxième composante concerne l'amélioration des enseignements-apprentissages par l'élaboration et la mise en œuvre du curriculum harmonisé des Daaras modernes, la formation du personnel enseignant et d'encadrement, l'élaboration de manuels de cours et la prise en charge sanitaire et hygiénique des apprenants. La troisième composante consiste dans le renforcement du système de pilotage du système de modernisation des daaras. La quatrième composante concerne la construction et l'exploitation d'un immeuble à usage locatif, dont le site se trouve à Dakar en centre-ville, destiné à financer la pérennisation du processus de modernisation des Daaras. La cinquième composante, quant à elle, consiste en l'appui à l'unité de gestion de projet» a-t-il fait savoir à Taïba Niassène devant les autorités administratives et religieuses.
Les 64 Daaras seront répartis sur les sept régions d'intervention. Les régions de Matam, Louga, Kaolack et Diourbel comptent chacune 10 Daaras alors que Fatick, Kaffrine et Kolda auront chacune 8 daaras.
Mamadou Mbodji Diouf informe que «le Daara moderne est constitué d'un bloc administratif, de deux blocs pédagogiques, de huit salles de classes pour les Daaras publics et cinq salles de classes pour les Daaras non publics, d'un bloc de 6 latrines disposant de deux sections (filles et garçons), d'une salle de prière et d'une aire de jeux».
Il reconnait que le démarrage du projet a connu des lenteurs du fait des longues procédures de passation de marché. Mais le niveau d'exécution est acceptable.
«Pour le volet qualité, les maîtres coraniques, les enseignants en arabe et en français des 32 Daaras non publics ont déjà été formés dans les différentes disciplines de la pédagogie, de la psychologie et de la didactique. Les 32 directeurs de ces Daaras ont subi un renforcement de capacité en gestion administrative. De même, les 80 inspecteurs en arabe ont été formés. Le testing du curriculum des Daaras doit démarrer dans les dix Daaras testeurs et s'étendra sur une période de dix mois au terme desquels la généralisation du curriculum sera démarrée après la réception des 64 Daaras», conclut le coordonnateur du projet.
Chamsidine SANE
7 Commentaires
Anonymepepes
En Avril, 2017 (00:37 AM)Anonyme
En Avril, 2017 (00:45 AM)Tafsir
En Avril, 2017 (05:27 AM)Anonyme
En Avril, 2017 (08:29 AM)NOS POLITICIENS SONT SANS VISION.
Anonyme
En Avril, 2017 (08:32 AM)Anonyme
En Avril, 2017 (09:33 AM)L'Ecole doit être obligatoire au Sénégal Une Ecole pour tous
Regardez un peu autour de vous dans Dakar les taximens, les charretiers les maçons les vendeurs ambulants, les trafiquants, les délinquants, les cireurs les laveurs de voitures... tous ont fait des daara et pas l'école publique
Ce Ministre va t il y mettre ces petits enfants dans ces Daaras non je vous les confirme, ils iront à Reine Fabiola ou Mmadou et Bineta ou Petite école Française ou Cours Sainte Marie de Hann ou Jeanne d'Arc ou même Jean Mermoz...
Qu'on arrête la bêtise dans ce pays je rappele que nous sommes dans un Etat laîce et l'enseignement est laîc et les parents qui veulent que leurs enfants apprennent le Saint Coran qu'ils leur enseignent çà eux mêmes à la maison ou ils leur cherchent un maître coranique
Moi j'ai appris le Coran par mon père, l'important c'est d'en avoir la foi
Fatiq
En Avril, 2017 (12:06 PM)Participer à la Discussion