La coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) et le Mouvement du 23 juin (M23), en collaboration avec divers acteurs syndicaux, politiques, de la société civile et des enseignants, ont lancé mercredi à Dakar une campagne "Ubbi tey, Jàng tey" (tous ensemble pour un démarrage effectif des cours dés le 1er jour de la rentrée officielle des classe).
"Au Sénégal, le constat est que le temps d'apprentissage est insuffisant avec un quantum horaire qui tourne autour de 600 heures, contre 900 heures pour la norme mondiale.
Cela est dû, entre autres, aux grèves cycliques, aux nombreuses fêtes scolaires et aux abris provisoires. C'est pourquoi, à travers cette campagne, nous voulons développer une prise de conscience nationale sur les insuffisances du temps d'apprentissage dans les différents ordres d'enseignement", a expliqué Cheikh Mbow, le coordonnateur de la Cosydep.
S'exprimant au lancement de ladite campagne à dérouler une semaine avant la rentrée des enseignants fixée le 29 septembre, une date contestée par les syndicats d'enseignants, et une autre semaine avant la rentrée scolaire pour les élèves le 8 octobre 2014, M. Mbow a souligné que le Sénégal perd annuellement un mois de cours avant l'effectivité des enseignements depuis la rentrée.
Selon lui, cela entraîne des programmes scolaires inachevés, ce qui peut expliquer les résultats catastrophiques enregistrés depuis un certain nombre d'années au Sénégal.
"C'est pourquoi, notre vision est un travail suffisant qui doit être un facteur déterminant pour des enseignements/apprentissages de qualité et la réussite scolaire. Pour ce faire, nous promouvons l'engagement de toutes les familles d'acteurs de l'éducation pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée des classes.
Un dispositif d'animation, de suivi et d'évaluation des actions sera mis en place", a poursuivi M. Mbow.
En vue d'atteindre leurs objectifs, les initiateurs de la campagne "Ubbi tey, Jàng tey" prévoient des rencontres et des mobilisations avec l'Etat, les partenaires, les organisations communautaires de base, les média, les comités régionaux de développement, des caravanes de mobilisation de même qu'une campagne de communication.
4 Commentaires
Kipitup
En Septembre, 2014 (20:01 PM)The Real Situation
En Septembre, 2014 (20:05 PM)El Chan Chan
En Septembre, 2014 (20:56 PM)A-La floraison d’écoles, de collèges et de lycées dans des endroits où les effectifs sont extrêmement réduits. La conséquence étant qu’il faut chaque année chercher des salles, des table-bancs alors que les structures sont exsangues à cause de la faiblesse des effectifs, à quoi peut servir l’argent des inscriptions si vous avez moins de 100 élèves ? Vous ne pouvez acheter ni table-bancs ni livres.
B-L ‘absence de remplacements des enseignants mutés.
c- L’attitude complaisante des parents. La majorité des parents ne viendra inscrire ses enfants qu’après la fête de Tabaski et ils se précipiteront sur les radios pour condamner l’absence de ceci ou de cela.
D- La désorganisation dans les IA et les IEF : Chaque année, les agents perdent un temps précieux à déposer des certificats de prise de service, à valser entre ces structures pour des questions qui auraient pu être anticipées avec une bonne organisation.
Lokosso
En Septembre, 2014 (21:13 PM)supprimer les matières qui ne servent pratiquement à rien dans la formation de l'apprenant, réformer l'enseignement de l'HG qui occupe tout le temps des élèves pour rien ( il faut comme les américains se limiter à ce qui est utile, point besoin de connaitre la superficie de l'Alaska ou la population du Venezuela). De la Sixième à la Terminale, l'élève n'a besoin d'apprendre que le Français, les Mathématiques, l'Anglais, les SP, les SVT et l'EPS plus un peu d'HG. Tout le reste doit être facultatif
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