Laura Flessel, 45 ans, a été nommée ministre des Sports, ce 17 mai 2017, dans le gouvernement d’Edouard Philippe. La double médaillée d’or olympique d’escrime avait appelé à voter Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, comme une soixantaine d'autres sportifs.
Laura Flessel rejoint le club des ex-champions qui ont dirigé le ministère ou le secrétariat aux Sports sous la Ve République française, ce 17 mai 2017. Un groupe qui compte l’explorateur Maurice Herzog (1958-1966), l’alpiniste Pierre Mazeaud (1973-1976), le patineur Alain Calmat (1984-1986), les athlètes Roger Bambuck (1988-1991) et Guy Drut (1995-1997), l’escrimeur Jean-François Lamour (2002-2007), le rugbyman Bernard Laporte (2007-2009) et le judoka David Douillet (2011-2012).
Laura Flessel, 45 ans, appartient d’ailleurs à la même génération que Douillet. Comme lui, elle s’est surtout fait connaître lors des Jeux olympiques de 1996. A Atlanta, elle a en effet gagné deux médailles d’or. Celle qui est née à Pointe-à-Pitre en a ensuite ajouté trois autres : deux en bronze (2000 et 2004) et une en argent (2004).
« La Guêpe » - son surnom - a également collectionnée les podiums en Championnats du monde et en Championnats d’Europe, faisant d’elle l’une des plus grandes vedettes de l’histoire de l’escrime et du sport français.
Nomination surprise
La nomination de Laura Flessel au ministère des Sports, dans le gouvernement d'Edouard Philippe, n’en demeure pas moins une surprise.
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La Guadeloupéenne avait certes appelé à voter pour Emmanuel Macron entre les deux tours de l’élection présidentielle 2017, comme une soixantaine d’autres sportifs.
Mais ses positions politiques ont rarement été affichées. Depuis sa retraite sportive en 2012, Laura Flessel a surtout multiplié les activités auprès d’associations, d’ONG ou d’organismes comme le Conseil économique, social et environnemental. Au magazine Paris-Match, elle déclarait en mars 2015 avoir « trois combats qui [lui] lui tiennent très à cœur : le droit à l’éducation, l’éthique et les valeurs du sport et le droit à la formation pour les femmes ».
Déjà très impliquée dans la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques 2024, l’ancienne reine de l’épée va devoir aussi se consacrer aux chantiers prioritaires du programme d’Emmanuel Macron en matière de sports ; notamment le développement d’une pratique qui favorise la cohésion sociale, la santé publique et le rayonnement économique de la France.
1 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (22:18 PM)Participer à la Discussion