Le capitaine du navire humanitaire Lifeline, arrivé mercredi dernier à Malte avec à son bord plus de 230 migrants, a été libéré sous caution lundi après audience devant un tribunal maltais. Accusé d'être aux commandes d'un navire non enregistré de manière réglementaire, Claus-Peter Reisch s'est vu ordonner de ne pas quitter le territoire. Le tribunal se penchera à nouveau sur l'affaire jeudi.
Le Lifeline, affrété par l'ONG allemande du même nom, a amarré mercredi dans la capitale maltaise de La Valette où il a été ensuite autorisé à débarquer les migrants qu'il avait secourus au large de la Libye. Plusieurs pays européens se sont dits prêts à les accueillir. Lors de l'audience, le capitaine de 57 ans, soutenu par des militants et des ONG postés devant le tribunal,
s'est vu confisquer son passeport, interdire de loger sur le bateau mais tout de même accorder une libération sous caution en échange de 10.000 euros. La défense a insisté sur le fait que Claus-Peter Reisch n'était pas un "accusé habituel" puisqu'il avait sauvé des vies en mer. Il est reproché au capitaine d'avoir agi contre les lois internationales.
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