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Week-end crucial pour la dette américaine

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Week-end crucial pour la dette américaine

Si rien n’est fait, la première économie mondiale pourrait se trouver en défaut de paiement dès mardi.

Après des semaines de tractations, démocrates et républicains ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur la solution au problème de la dette américaine. Vendredi, le Sénat a rejeté un texte des républicains de la Chambre des représentants visant à relever le niveau d'endettement autorisé. A J-5 d’un possible défaut de paiement des Etats-Unis, Europe1.fr fait le point sur la situation actuelle et l’enjeu crucial de ces prochains jours.

Le problème.
14.294 milliards de dollars. C’est le montant de la dette américaine depuis le 16 mai dernier, soit quasiment l’équivalent de 100% du PIB. Et sa limite fixée par la loi. Le Trésor est formel : après le 2 août, les Etats-Unis perdront leur capacité d’emprunt et risqueront le défaut de paiement. En clair, l’Etat ne pourra plus payer ses fonctionnaires, ne pourra plus verser les aides sociales et ne pourra plus rembourser ses créanciers. Certains analystes estiment toutefois que le risque de défaut de paiement n’arrivera pas avant le 15 août .

Le risque d’un séisme financier mondial. Un défaut de paiement entraînerait une baisse de la note souveraine des Etats-Unis. La perte de leur triple A causerait un séisme financier mondial. "Je n'ai pas de mots assez forts pour souligner à quel point c'est grave", a déclaré le sénateur démocrate John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères. La directrice du FMI Christine Lagarde a quant à elle appelé les dirigeants politiques américains à "dépasser les susceptibilités" pour "le bien du pays tout entier et pour celui de l’économie mondiale".


Obama multiplie les discours, en vain. Vendredi 29 juillet, le président américain a une nouvelle fois exhorté "démocrates et les républicains du Sénat à se mettre d'accord". "Nous sommes globalement d'accord sur le montant de dépenses que nous pouvons réduire de façon responsable", a-t-il ajouté, avant de conclure : "Nous n'avons presque plus de temps". Mais ses appels à l'union nationale ont une portée limitée, puisque Barack Obama avait déjà envoyé des messages similaires les 19, 23 et 25 juillet derniers.

Ce que proposent les démocrates. Le projet du chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, propose une baisse du déficit à 2.200 milliards de dollars sur 10 ans et table sur un relèvement de la dette suffisant pour durer jusqu’en 2013. Ce qui permettrait de couvrir les besoins américains en matière d'emprunt jusqu'à l'élection présidentielle de novembre 2012.

Ce que proposent les républicains. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, propose quant à lui une réduction du déficit de 900 milliards de dollars sur 10 ans et un relèvement à court terme du plafond de la dette, avant une nouvelle décision au printemps 2012. Ce qui forcerait le Congrès à se pencher de nouveau sur cette question épineuse avant les élections.

Les républicains se divisent. Le plan de Boehner ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de son propre camp. La droite dure, représentée par le Tea party, ne veut pas entendre parler d’un relèvement du plafond de la dette. D’autres réclament davantage de coupes dans les dépenses. Ce plan devait être soumis jeudi soir au vote à la Chambre des représentants, majoritairement démocrates. John Boehner a passé la journée et une partie de la soirée à tenter de convaincre, en vain, les récalcitrants. Le vote a finalement été annulé.

J-5. A quelques jours de la date-butoir, les républicains ont prévu de se réunir vendredi pour tenter de trouver un terrain d’entente entre eux, avant de soumettre à nouveau leur plan au vote. Il a toutefois peu de chances d’être accepté par le Sénat, majoritairement démocrate.

Harry Reid doit quant à lui inviter les républicains à discuter des adaptations de son projet. De longues tractations sont à attendre tout au long du week-end pour tenter de trouver un compromis avant la date fatidique.

Et si aucun accord n'est trouvé ?
En cas de désaccord persistant, Barack Obama peut décider tout seul de relever le plafond de la dette. Mais il serait alors le seul à assumer la détérioration des comptes publics, ce qui constituerait une aubaine pour ses adversaires républicains, à un an de l'élection présidentielle. Ces derniers pourraient néanmoins se voir reprocher d'avoir privilégié leurs intérêts électoraux aux dépens de ceux de la nation américaine.


7 Commentaires

  1. Auteur

    Sexy Lady

    En Juillet, 2011 (10:45 AM)
    et la dette sénégalise??? o fet suis amouruxe d'un mec sur seneweb rien qu'en lisant ses dires.... je peux lui demandé son mail???
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  2. Auteur

    Khoulybeut

    En Juillet, 2011 (11:57 AM)
    America will never default , the only country in the world that can print the dollar ad infinitum..actually scientists have just revised the causes of global warming and deforestation , now they're blaming the FED :-D  :-D  :-D  :-D  :-D 
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    Auteur

    Ma Ko Wax

    En Juillet, 2011 (12:01 PM)
    En gros, les Republicains cherchent par tous les moyens possibles a bloquer a Obama, meme si, surtout pour les partisans du Tea Party, cela reviendrait a empecher l'autorisation du replafonnement de la dette, et mettre ainsi en danger la cotation AAA des Etats-Unis, et replonger non seulement les Etats-Unis dans la crise economique et financiere, mais le reste du monde! La section 4 de l'article 14 (14th Amendment) est une soupape de securite pour Obama au cas ou il ne lui resterait plus rien a faire pour eviter l'ineviatble! Il faut reconnaitre que Obama n'est pas tres bousculant et je doute fort qu'il parviennent a se faire re-elire si l'economie americiane continue a ramper dans une reprise non creatrice d'emplois ("jobless reccovery")! La capacite d'endettement des Etats-Unis n'a jusque la jamais ete mise en cause par les agences de notation comme Moody's and Standard and Poor, mais si le relevement tarde a se faire effectue le 2 Aout, ca pourrait etre le signe avant-coureur d'une autre crise plus grave que celle des annees 1929 a un moment ou l'Italie, la Grece, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal sont confrontes a des problemes de deficit budgetaire! A ces problemes s'ajputent ceux du Japon qui peine a sortir des ravages du Sunami de 2010! Ce serait un nouvel ordre economique mondial ou seule la Chine aurait les cartes "atouts"! ma ko wax!
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    Auteur

    Afo

    En Juillet, 2011 (16:10 PM)
    Les dignitaires religieux n'ont qu'un seul statut à savoir le régulateur social .



    Les dignitaires religieux sont certes des citoyens



    mais delà à vouloir toujours occupé certaines radios privées



    pour faire des déclarations à tout bout de champ et à l'emporte pièce,



    c'est à la limite désastreuse et regrettable.



    Ce petit frère du Khalife général de Ndiassane n'a aucune voix



    et ses déclarations n'engagent que sa propre personne .



    Les déclarations de ce petit frère du Khalife général de Ndiassane sont nulles et nullité absolument



    et qui n'engagent que sa propre personne .



    Ce petit Chérif Cheikh Abdourahmane Kounta n'est en réalité qu'une ordure DE LA FAMILLE KOUNTYOU.



    IL FAUT RESPECTER TES PARENTS ET RESPECTER TON FRÈRE LE VRAI KHALIFH QUI EST TRÈS RECONNAISSANT



    il faut revenir a la raison mon cher
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    Auteur

    Vetim

    En Juillet, 2011 (23:45 PM)
    Cette dette nous affecte tous. La chute du dollar. L:impossibile d'envoyer ce quel'on envoyait.
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    Auteur

    Pas

    En Juillet, 2011 (11:33 AM)
    Ca ira c'est juste un politique pour augmente les taxes, ca sera dans le prochain debat.
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    Auteur

    Big Joe

    En Août, 2011 (13:54 PM)
    Tous ces problèmes resultent du comportement dangereux de Georges W. Bush qui a englouti des centaines de milliards de dollars dans une guerre aussi inutile que celle contre l'Irak qui n'était qu'une affaire de règlement de compte entre lui et S Hussein. Si les Americains veulent eviter d'autres 11 Sept ou d'autres crises financières catastrophiques, il doivent eviter d'elire à leur tete des gens aussi stupides, arrogants et abrutis que Georges Bush. Jamais l'Amerique n'en serait là aujourd'hui, et le reste du monde avec elle, s'il y avait un president comme Obama, Jimmy Carter, entre autres.
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