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Justice

La vérité sur les comptes bloqués de Karim Wade et Cie à Monaco

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Photo : Seneweb.com

Après les informations publiées par « L’Observateur » et reprises par certains sites, des sources de Seneweb

Proches de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ont expliqué que l’État a plutôt obtenu, un deuxième blocage des comptes de Karim Wade et cie à la suite du premier blocage intervenu depuis 2013. En d’autres termes, le Parquet spécial avait obtenu, par le canal de l’entraide judiciaire, une saisie des comptes de Karim Wade et de ses complices en passant par le parquet général de Monaco. En ce moment, notent des sources de Seneweb, la procédure d’instruction était en cours. Mais depuis que la décision de condamnation est passée en force de chose jugée, Karim Wade et ses complices ayant été condamnés, d’une part, à des peines de prison de 6 et 5 ans et à des peines d’amende allant de 69 à 138 milliards et d’autre part à payer à l’État du Sénégal la somme de 10 milliards de façon solidaire, ils se retrouvent avec deux condamnations avec des incidences financières. En effet, les amendes doivent être exécutées par le parquet et les dommages et intérêts doivent être recouvrés par l’Agent judiciaire.

Le parquet spécial a obtenu sa saisie depuis 2013 alors que l’État, en tant que partie civile au procès, représenté par l’Agent judiciaire, n’avait pas encore bénéficié de saisie. Pour recouvrer ses 10 milliards de dommages-intérêts qui n’ont rien à voir avec les amendes, l’État du Sénégal a alors engagé une action de saisie. C’est dans ce cadre qu’il a bénéficié d’une deuxième saisie sur les mêmes comptes de sorte qu’aujourd’hui, il y a une double saisie sur les mêmes comptes à la diligence respective du parquet spécial et de l’Agent judiciaire de l’État.

Ce qui veut dire, selon des sources de Seneweb, que pour que Karim Wade et ses complices obtiennent aujourd’hui la main-levée des blocages, il leur faut déverrouiller deux fois les blocages avant de disposer des fonds. Pendant ce temps, le parquet spécial et l’Agent judiciaire vont chacun de son côté essayer d’obtenir le rapatriement au Sénégal des fonds.



19 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:46 AM)
    C’est un euphémisme que de dire que Vincent Bolloré est courroucé contre les autorités sénégalaises, et particulièrement Karim Wade, qu’il tient pour responsable de la cession du terminal à conteneurs du Port de Dakar à la société Dubaï port World. Le patron du groupe Bolloré qui clame urbi et orbi avoir proposé plus de deux fois le montant mis sur la table par les Emiratis pour ce marché, jure de faire payer au fils du président Wade son forfait.

    Source : Le Quotidien (Article écrit par Madiambal Diagne)

    Le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a-t-il transmis à Karim Wade le message bien spécial que lui avait confié Vincent Bolloré ? Rien n’est moins sûr, tant le patron du groupe Bolloré est remonté contre le fils aîné et par ailleurs, conseiller spécial du président Abdoulaye Wade, qu’il tient pour être la personne qui l’a privé du marché du terminal à conteneurs du Port de Dakar. L’homme d’affaires français a encore en travers de la gorge la cession du terminal à conteneurs du port de Dakar à Dubaï port World (Dpw) et continue de le faire savoir.

    C’est ainsi qu’au cours de l’audience que le chef du gouvernement sénégalais lui avait accordée le 5 octobre 2007 à 17 heures, au 9e étage de l’hôtel Méridien Porte de Maillot à Paris, il lui a exprimé dans le blanc des yeux, son mécontentement, avec, à la clé, une menace claire et ferme à l’endroit de Karim Wade : «Dites à Karim Wade qu’après tout cela, nous réglerons nos comptes.» (Sic !) L’histoire ne dit pas si le Premier ministre Soumaré a transmis le message, mais Vincent Bolloré continue de fourbir ses armes. Déjà, certains de ses proches indiquent qu’il va beaucoup gêner les autorités sénégalaises et leurs nouveaux clients de Dpw.

    Dans cette optique, le groupe Bolloré qui a déjà commencé à réduire fortement le personnel de ses affaires concentrées au niveau du Port de Dakar, envisage de se déployer vers d’autres pays de la sous-région. La Guinée Bissau et les Îles du Cap Vert vont servir de réceptacle aux nouveaux investissements du Groupe Bolloré. «Bolloré va se redéployer vers ces pays pour ses installations portuaires. Il va y aménager des terminaux qui vont concurrencer très sérieusement le Port de Dakar», affirme-t-on dans les milieux d’affaires français au Sénégal. Déjà, le groupe du milliardaire français gère le terminal du Port autonome d’Abidjan, qui reste, malgré les années de crise que la Côte d’Ivoire a traversées, le premier de l’Afrique de l’Ouest.

    Le courroux de Vincent Bolloré, dont les fortes relations avec le nouveau président français Nicolas Sarkozy sont de notoriété publique, contre les autorités sénégalaises s’explique notamment par le fait que, l’offre soumise par le groupe Bolloré pour le terminal à conteneurs du Port de Dakar n’avait même pas été examinée. Le dossier de sa succursale locale à été disqualifié alors que son offre financière était très largement supérieure à celle de Dubaï port World. Là où Dpw a décroché le marché avec une mise de 200 milliards de francs, Bolloré proposait plus de deux fois le montant, exactement un montant cumulé de 585 milliards de francs Cfa. Et la frustration du milliardaire français, et de son personnel de Dakar a crû du fait que personne, ni au Port de Dakar, ni dans les instances gouvernementales, n’a jamais jugé utile de leur fournir une quelconque explication quant à la disqualification de leur dossier.

    De toute façon, les entreprises françaises au Sénégal se prépareraient toutes à entamer des redéploiements ailleurs en Afrique, du fait «de l’option d’arabisation de l’économie sénégalaise conduite par le gouvernement», comme il se susurre dans le milieu. On apprend d’ailleurs qu’une concertation avait été initiée il y a quelques semaines à Paris, sous l’égide des ministères français de la Coopération et de l’Economie, pour discuter de l’avenir des investissements français au Sénégal. Les milieux d’affaires français au Sénégal s’inquiètent sérieusement de l’arrivée massive de concurrents venus des pays du Golfe arabo-persique, du Maroc, d’Iran, de Chine et d’Inde. Par ailleurs, certaines décisions de justice défavorables à des entreprises à capitaux français installées au Sénégal semblent renforcer l’amertume du patronat français.
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  2. Auteur

    Oh... Merde.

    En Avril, 2016 (11:48 AM)
    Allez chier...Et les 9 milliards de Macky SALL ? Et les 7 milliards de Ta¨wan ? Et les immeubles de Macky Aux U S A ?

    On attend quoi? Pour cela ?

    L' O B S de YOUSSSOU NDOUR n'informe plus !... Du n'importe quoi...
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:49 AM)
    1944-1956 : la bourgeoisie française s'accroche au système colonial

    L'effondrement militaire de la France en 1940 avait mis en évidence sa faiblesse comme puissance sur le plan mondial et remis les pendules à l'heure.



    Dans l'immédiat, raison de plus pour les cotonniers et les cimentiers métropolitains, les rois du négoce et du trafic maritime, les forestiers du Gabon, les chambres de commerce ou d'agriculture de Dakar à Bangui, pour s'accrocher à ce qui était pour eux le bon temps des colonies.



    Mais la guerre avait changé bien des choses, et bien des esprits d'abord parmi les Africains : la métropole, apparemment toute-puissante, avait pourtant été battue à plate couture, et les soldats africains qui revenaient des fronts ramenaient des idées nouvelles. D'un autre côté, pour la population, la guerre avait été une période de misère terrible, d'intensification du travail forcé et des réquisitions pour en tirer le maximum de vivres et de produits pour la guerre. Les gens étaient réduits à s'habiller avec des sacs à Dakar ou des fibres de raphia à Madagascar.



    Et, bien sûr, il y avait aussi le contexte international, avec l'URSS grande puissance victorieuse et puissance non coloniale, et les États-Unis qui se proclamaient opposés aux chasses gardées, celles des autres bien sûr, celles de leurs rivaux et néanmoins alliés.



    Lorsque De Gaulle, au début de 1944, fit à Brazzaville son fameux discours qui allait plus tard permettre à ses panégyristes de le présenter comme un génial décolonisateur, il n'était pourtant nullement question de décoloniser. Bien au contraire. L'occasion n'était d'ailleurs qu'une réunion de gouverneurs coloniaux et de hauts fonctionnaires, où il posa, en principe préalable : « Les fins de l'oeuvre de civilisation accomplie par la France dans les Colonies écartent toute idée d'autonomie, toute possibilité d'évolution hors du bloc francais de l'Empire ; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-governments dans les colonies est à écarter » . Ce qui était suivi de : « On veut que le pouvoir politique de la France s'exerce avec précision et rigueur sur toutes les terres de son empire »
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:52 AM)
    L'allégeance des futurs cadres de l'Afrique noire



    Les colons allaient retrouver Houphouët, et cette fois en député, car des ordonnances prises en fin 1945 permirent l'élection de 29 députés africains à l'Assemblée constituante. Par la suite, ils furent 84, et 71 sénateurs. Centralement, on libéralisait le régime colonial. La Constitution de 1946 ne parlait plus de « colonies », mais de « territoires d'outre-mer », partie intégrante de la République indivisible.



    En cette même année 1946, le travail forcé fut aboli, et les « sujets » de l'empire, pardon de la république, devinrent des citoyens.



    Ainsi, les « prépondérants », comme on disait, devaient bien lâcher quelque chose aux « élites » locales, aux « Africains évolués », comme on disait aussi.



    Ces « élites » n'étaient certes pas de dangereux révolutionnaires !



    Ainsi, le Sénégalais Léopold Sedar Senghor, fils d'un négociant et propriétaire prospère, avait été élève à Paris dans les années 30, au lycée Louis-le-Grand, où il avait connu Georges Pompidou. Il était devenu un brillant agrégé de grammaire, en 1935, promu à ce titre citoyen français. Professeur en France, il était lié avant tout aux milieux littéraires parisiens.



    Quant à Houphouët, une anecdote, qu'il a livrée lui-même plus tard, est révélatrice : en 1944-45, bien sûr les voitures étaient un signe de richesse. « Nous étions quatre en Côte d'Ivoire à posséder des véhicules : deux Européens, un Libanais et moi. J'ai été le premier en Côte d'Ivoire à introduire une Cadillac ; les gouverneurs n'en avaient pas » . Il concluait : « Les gens s'étonnent que j'aime l'or. C'est parce que je suis né dedans » .



    Ce qui donna, en 1945-50, une image radicale à cet homme, c'est le fait que son parti, le Rassemblement Démocratique Africain (RDA), fut apparenté au PCF à l'Assemblée Nationale.



    Des émeutes qui éclatèrent en Côte d'Ivoire en février 1949 et en janvier 1950 furent réprimées dans le sang et suivies d'arrestations massives. Houphouët ne fut pas arrêté, et en cette même année 1950, Mitterrand, qui était alors ministre de la France d'outre-mer, négocia le ralliement des élus du RDA, c'est-à-dire l'abandon de leur apparentement au PCF. Il rallia Houphouët à sa bannière, à charge pour lui de convaincre ses collègues au pays. C'était un bon choix du point de vue de la bourgeoisie française : Houphouët s'associa pleinement aux gouvernements français, dont il fut ministre de 1956 à 1959. Et Mitterrand put le qualifier d' « authentique messager de la libération africaine promis au plus haut destin » .



    Il y avait une autre variété d' « élite » africaine en gestation. Au sein de l'armée française, cette fois. Lamizana, futur général de coup d'État en Haute Volta, était officier supérieur dans cette armée française. Soglo, futur général du même style au Dahomey, engagé volontaire à 21 ans, fit la campagne de 39-40 et conserva la nationalité française jusqu'en 1961, ayant atteint le grade de colonel. Si Eyadéma, actuel dictateur du Togo, servit en opérations en Algérie et ne fut que sergent-chef, la plupart de ces militaires de carrière ont fait la campagne d'Indochine et combattu pour conserver « la présence française » outre-mer.



    Sans oublier Bokassa : s'étant engagé à l'âge de 18 ans en 1939, il faut croire qu'il prit goût à ce milieu puisqu'il rempila à la fin de la guerre pour aller combattre le Vietminh, et ne revint en Afrique qu'en 1958 : enfin bombardé lieutenant, il fut envoyé à Brazzaville au titre de l'assistance militaire technique de la France, au bon moment pour pouvoir bientôt jouer un rôle dans son pays, le Centrafrique.



    Même devenu président, puis empereur de Centrafrique, Bokassa resta toujours un nostalgique de l'armée française, au point qu'un jour, dans un cocktail officiel, à Madagascar, il salua Bigeard d'un vigoureux « Nom de Dieu, Vive la Coloniale ! » .



    Ainsi, l'appareil d'État français, dans le cadre de son fonctionnement normal et sans avoir forcément un dessein d'ensemble consciemment conçu, sélectionnait des hommes, à toutes fins utiles.



    Il fallait bien entendu que leur soumission totale fût acquise.



    Ruben Um Nyobé, au Cameroun, qui se montrait radicalement attaché à revendiquer l'indépendance, n'était au contraire pas en odeur de sainteté. Et puis il s'appuya sur un soulèvement paysan massif, contre lequel l'armée française mena sa guerre, en 1957-1958. Officiellement, une oeuvre de pacification, - terreur et regroupements de population, suivant des méthodes bien connues ! Le Cameroun n'était pas, en titre, une colonie de la France, il n'était que sous sa « tutelle », mais le gouvernement socialiste, qui avait déjà du sang indochinois et malgache sur les mains, qui était alors en pleine intensification de sa guerre en Algérie, massacra et brûla aussi en Afrique noire, au Cameroun.



    Ruben, quant à lui, fut assassiné le 13 septembre 1958 (et son successeur, Félix Moumié, fut deux ans plus tard empoisonné à Genève par un agent des services secrets).
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:55 AM)
    1956-1960 : de la « loi-cadre » à l'indépendance, bon gré mal gré...

    En 1956, quand le gouvernement français se décida - ou se résigna, au choix - à accorder une sorte de régime d'autonomie interne à ses territoires d'outre-mer, il y avait eu Dien Bien Phu deux ans plus tôt ; il y avait les pouvoirs spéciaux en Algérie ; il avait déjà fallu lâcher pied en Tunisie et au Maroc.



    Et le Ghana, l'ancienne Côte de l'Or, la Gold Coast, colonie anglaise, allait être sous peu le premier territoire colonial à accéder à l'indépendance en Afrique noire.



    La « loi-cadre » patronnée par Gaston Defferre octroya à chacune des subdivisions administratives coloniales le droit d'élire au suffrage universel son assemblée et son conseil de gouvernement, qui pouvait prendre des décisions d'intérêt local et dont les membres portaient le titre de ministres...



    Le système consacrait l'éclatement des grands ensembles territoriaux de l'AOF et de l'AEF, avec l'accord de la plupart des responsables africains d'ailleurs, en tout cas de ceux des territoires les moins pauvres, Gabon et Côte d'Ivoire. C'est là que l'on a commencé à transformer en frontières nationales de simples subdivisions de l'administration coloniale, coupant souvent des peuples en deux, voire en trois, et créant de futures sources de conflits.



    Les temps avaient changé. Et même les colons les plus obtus des Chambres d'agriculture, à force de voir des personnalités africaines ministres dans les gouvernements de la France - Senghor, Houphouët, Modibo Keita - avaient fini par se rendre compte que rien de tragique ne menacerait leurs intérêts si ceux-ci arrivaient au pouvoir à la tête des territoires en passe de devenir des États. Et ils les trouvaient maintenant fréquentables.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:57 AM)
    L'État au service du pillage capitaliste



    Quant aux milieux économiques et financiers dominants en métropole, ils n'avaient semble-t-il jamais paniqué. Et même, ils s'étaient largement préparés.



    Ils tenaient certes à la possession de l'Afrique noire : d'ailleurs, les capitaux d'Indochine s'y repliaient en partie, et le thème des milieux d'affaires était alors « Lâchons l'Asie, gardons l'Afrique » . C'était, de toute façon, tout ce qui semblait devoir leur rester en fait d'empire colonial...



    Et, en effet, ils y faisaient de bonnes affaires, en particulier depuis une dizaine d'années.



    L'État les y avait aidés de son mieux. Il avait créé, dès 1946 - et c'était une nouveauté - des institutions officielles, dans ce but : le FIDES (Fonds pour le développement économique et social des territoires d'outre-mer) fut le précurseur des institutions qui gèrent ce qu'on baptise depuis l'« aide au développement ».



    Pour l'essentiel, son rôle consistait à financer les infrastructures indispensables, d'autant plus indispensables en Afrique noire vu le retard accumulé, même par rapport à l'Afrique du Nord ou à l'Indochine d'avant-guerre.



    Le FIDES fut une manne, de 1946 à 1960, au profit des entreprises privées.



    L'exemple de la Côte d'Ivoire est significatif de cette époque de développement relatif.



    L'arachide du Sénégal perdait alors de son intérêt aux yeux des grandes sociétés de commerce. Au contraire, le marché mondial du cacao et du café était « porteur », comme on dit aujourd'hui - porteur de profits, s'entend. Du coup, c'était la Côte d'Ivoire qui devenait plus intéressante. Pour pouvoir produire plus, le chemin de fer montant d'Abidjan vers le nord fut poursuivi en 1954 jusqu'à Ouagadougou, afin de mieux drainer vers les plantations de la basse Côte d'Ivoire les jeunes hommes de la Haute Volta déshéritée, parfois entassés sur de simples plateformes traînées sur le rail.



    D'autre part, pour l'évacuation des produits, cacao, café, bois, nouvelles cultures industrielles de produits tropicaux, le réseau routier fut développé à partir de la fin de la guerre, axé sur Abidjan.



    Et, à Abidjan, à partir de 1950, de grands travaux d'aménagement de l'ancien port aboutirent à l'inauguration d'un véritable port de commerce moderne, en septembre 1955, qui deviendrait le plus grand port de l'Ouest africain - le trafic maritime, source de gros profits, restant sous le contrôle d'armements français.



    Les grandes compagnies commerciales françaises, la CFAO, et la Société Commerciale pour l'Ouest Africain (SCOA) prospérèrent donc une fois de plus, même si elles étaient dépassées par les filiales du groupe anglo-hollandais Unilever. En 1952, 42 % du total des exportations métropolitaines allèrent à l'ensemble des colonies françaises, mais essentiellement en Afrique. Ce fut le plus fort pourcentage de toute l'histoire coloniale.



    De leur côté, à la fin des années 50, les sociétés françaises de travaux publics réalisaient le quart de leur chiffre d'affaires dans les pays d'outre-mer.



    Et puis, il y eut les sociétés minières, les Péchiney, Comiphos, Rothschild, le plus souvent associées avec des capitaux américains, ou d'autres pays européens ; car c'est à partir de cette époque que se montèrent la plupart des grands projets miniers, concernant le fer et le cuivre de Mauritanie, le manganèse du Gabon (où on n'en restait plus aux chantiers forestiers), le charbon de Madagascar, ou la bauxite de Guinée ; tandis que des espérances pétrolières se faisaient jour au Gabon et au Cameroun.



    Là aussi, les fonds de l'État permirent d'améliorer et développer les ports de Pointe Noire et de Port Gentil, ou de lancer la construction de grands barrages hydroélectriques.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:02 PM)
    Contrôler les appareils d'États officiellement indépendants

    Les dirigeants français à la fin des années 50 savaient bien précisément qu'ils voulaient conserver en Afrique, indépendance ou pas indépendance, les possibilités de leur exploitation, présente et future.



    Leur objectif était clair.



    Mais sa réalisation n'était pas aussi simple.



    L'indépendance des colonies modifiait plusieurs données de la situation, en effet.



    Certes, la présence de l'impérialisme français dans ces pays n'était pas remise en cause en elle-même. Mais l'accession des colonies au rang d'États souverains ouvrait cette chasse gardée à la concurrence des autres puissances impérialistes.



    Les dirigeants français se trouvaient devoir gérer une situation contradictoire : il fallait bien transférer la quincaillerie de la souveraineté : les drapeaux, les hymnes, les titres, voire l'accès à l'ONU, ce qui n'était pas grave. Mais, en même temps, il fallait rechercher les moyens de faire en sorte que ces nouveaux États se contentent de ces marques extérieures d'indépendance, et qu'ils demeurent en réalité, dans la mesure du possible, des prolongements de l'appareil d'État français.



    L'impérialisme français est un impérialisme faible qui ne peut pas compter sur l'attraction de ses seuls capitaux pour maintenir sa prépondérance. Il a besoin, sinon de la canonnière en permanence, du moins des moyens directs d'un appareil d'État.



    C'est déjà vrai pour les États-Unis, qui savent assurer la domination de leurs capitaux en Amérique latine, quand il le faut, par la mainmise sur les appareils d'État. A plus forte raison, pour la France qui est confrontée aux menées de rivaux plus puissants.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:08 PM)
    Dépendance financière...



    Sur le plan financier, où se jouent comme on sait les intérêts vitaux, les États n'eurent même pas droit à une marque extérieure d'indépendance. Ils demeuraient en matière d'émission de monnaie dans le prolongement du Trésor français et de la Banque de France. On n'a même pas pris la peine de masquer la « zone franc » en modifiant le sigle de la monnaie africaine. Le franc en usage avant l'indépendance, le CFA, est resté le CFA. Mais on a subtilement changé les mots qui se cachaient derrière ces initiales : en 1945, CFA signifiait « Colonies françaises d'Afrique » ; en 1958, cela signifia pendant un temps Franc « de la Côte Française d'Afrique ». En 1960, on eut le franc de la « communauté financière africaine », ou « de la coopération financière en Afrique centrale ».



    En tout cas, la zone franc est bien avantageuse pour les exportateurs français, ils sont protégés contre les risques de change, et ils peuvent transférer intérêts et capitaux sans aucune contrainte. Cela ressemble fort aux anciennes protections des marchés coloniaux ! Soit dit en passant, la France partageait par la même occasion sa propre inflation avec les pays de la zone franc. En outre, à une époque où les cours des matières premières étaient élevés, certains des États producteurs avaient des excédents, déposés - CFA oblige - à la Banque de France. C'est l'argent des États d'Afrique qui a permis au franc français de traverser quelques passages difficiles et de limiter certaines dévaluations.



    Aussi faible que soit l'impérialisme français, il a tout de même des moyens.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:11 PM)
    Une administration économique sous tutelle



    La menace des concurrents impérialistes était concrète : des convoitises s'étaient déjà fait jour concernant les ressources minières de plusieurs pays ou le pétrole qui commençait àjaillir au Gabon. Avec la Communauté économique européenne naissante, qui entraînait les anciennes colonies dans le wagon de leur métropole, voilà que des sociétés allemandes ou italiennes commençaient à faire leur apparition au Togo et en Côte d'Ivoire.



    Les appareils d'État locaux furent organisés en tant que sous-traitants, en quelque sorte, pour le compte de la maison-mère française.



    Le rôle de l'État dans l'économie est, en effet, capital dans ces pays où les bourgeoisies locales sont partout faibles, parasitaires et peu susceptibles d'investir dans la production locale.



    Lorsqu'ils ne sont pas placés dans les banques d'Europe mais investis sur place, les capitaux privés locaux le sont dans l'immobilier, dans la spéculation ou, au mieux, dans le commerce où ils sont tout naturellement subordonnés aux grands capitaux d'Occident. Mais les grandes firmes d'import-export françaises, pour maintenir leur contrôle sur le commerce de gros et de demi-gros, ont à affronter la concurrence de firmes américaines, japonaises ou chinoises de Taïwan...



    Mais, le principal collecteur d'argent demeure partout l'État. Ce sont les États qui sont susceptibles de centraliser et de mettre à la disposition des grandes sociétés, afin de les transformer en capitaux, les multiples petites sommes extorquées aux paysans pauvres, aux petits marchands, aux travailleurs par le biais de l'impôt ou du racket pur et simple. Aussi, pour les grands capitaux français, le contrôle de ces États est indispensable.



    Bouygues ne s'amuse pas - ou pas encore - à proposer des maisons Bouygues sur les bords du golfe de Guinée, du Niger ou du Chari, pour une bourgeoisie petite et moyenne sans surface suffisante : il préfère les contrats portant sur la construction de routes ou de grands aménagements, voire de cathédrales, passés avec les États.



    Pour imposer leur loi, les capitaux français avaient besoin que l'administration économique étatique soit dans le prolongement de leurs intérêts ; que ses détenteurs ne soient pas tentés, par exemple, d'offrir leurs services à plus offrant - même si on ne pouvait décemment pas les empêcher de songer à leur propre enrichissement au passage.



    On ne pouvait pas se contenter pour cela de la fidélité des leaders en vue : d'ailleurs, celle-ci n'était pas garantie d'avance dans tous les cas ; et puis il pouvait survenir des rivalités internes, voire des cas de mort subite... C'est toute l'armature non seulement des organes de répression, mais de l'administration qui fut truffée de directeurs, de conseillers, d'éminences grises, de soi-disant coopérants techniques, représentants directs des intérêts français même quand - comme ce fut le cas assez souvent - des Antillais furent appelés à ces fonctions.



    Les jeunes États africains ont été placés direct-ement sous haute surveillance par De Gaulle. L'oeil de Paris s'est nommé Jacques Foccard pendant quatorze ans. Avec le titre de secrétaire général à la présidence de la République pour les affaires africaines et malgaches, il avait pour rôle, pour employer le vocabulaire de l'époque, de consolider le pouvoir des dirigeants « loyaux », et de « faire sentir le mors » aux autres, tout en contrant les visées des puissances étrangères. Cela nécessita la mise sur pied d'une service de renseignements spécial, peuplé de mystérieux « coopérants techniques ».



    La Société Commerciale pour l'Ouest Africain, la SCOA, put, dans ses conseils d'administration de la période 1960-61 décerner un satisfecit à De Gaulle. Dirigeants et actionnaires se réjouis-saient de ce « qu'en dépit d'appréhensions suscitées par la venue de l'indépendance des États d'Afrique, celle-ci se soit en fait accomplie dans un climat de grande sérénité » , les États africains ayant été portés à la « maturité politique »
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:16 PM)
    Trente ans d'une même politique d'adaptation

    Aujourd'hui, on peut dire que, sur le fond, la nature du problème n'a pas changé pour les gouv-ernements français successifs. Ils ont en quelque sorte hérité d'un patrimoine à gérer au mieux des intérêts de leur classe, mais on sait bien qu'un patrimoine, cela peut être menacé. Il convient d'en prendre soin.



    Toute leur politique a pour but de conserver, d'assurer la maintenance des intérêts capitalistes français en Afrique en veillant à ce que les appareils d'État locaux ne leur échappent pas.



    Et, depuis trente ans, il leur a fallu batailler pour cela, en permanence, et parfois batailler dur. Car n'oublions pas qu'il s'agit de conserver sous la coupe de la France, pour pressurer leurs peuples, une série d'États à travers tout un continent, de Nouakchott à Bangui, et même Tananarive, dans leur immensité et leur diversité.



    Une longue série d'interventions militaires au secours des dictatures



    Les gouvernements français sont intervenus directement, par la force militaire. La liste de ce type d'interventions est longue. Elles ont eu dans la plupart des cas pour but de protéger les pouvoirs en place, et même directement les dictateurs en place, de leur inspirer confiance dans la rapidité d'intervention de la France en cas de besoin. De Gaulle disait déjà que ses amis africains devaient, dans l'adversité, pouvoir compter sur le soutien de la France. Et Pompidou rajoutait que ce que la France ne ferait pas, d'autres le feraient à sa place, au risque qu'elle soit éliminée.



    Quand Giscard déclamait sur le thème « L'Afrique aux Africains », qu'il envoyait ses paras aux quatre coins du continent, de la Mauritanie au Tchad, de Djibouti au Zaïre, le « péril rouge » n'y était pas pour grand'chose, même si la lutte d'indépendance des colonies portugaises était soutenue par Cuba, si Kadhafi était arrivé au pouvoir en Libye et si les militaires qui avaient renversé le vieil empire éthiopien regardaient à l'Est. Giscard prétendait au rôle de gendarme du continent, peut-être ; à celui de puissant protecteur des dictateurs amis en péril, certainement ; et accessoirement, il cherchait à se faire au Zaïre un ami de Mobutu, lequel saurait montrer sa reconnaissance... en achetant français.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:19 PM)
    Des cheminements différents, mais la même dépendance au bout du compte



    Ces divers pays ont connu, évidemment, des cheminements parfois différents.



    Les fidèles ont prouvé leur fidélité. En Côte d'Ivoire, Houphouët est toujours là, du moins jusqu'à nouvel ordre... Il a toujours les mêmes bons amis français, qui sont là depuis le début eux aussi : notamment son directeur de cabinet et le secrétaire général de la présidence ivoirienne.



    Au Sénégal, Senghor a passé le relais, mais la continuité s'est incarnée en la personne du Français Jean Collin, ancien administrateur colonial devenu ministre d'État dans le gouvernement sénégalais, secrétaire général de la présidence, considéré comme une sorte de vice-roi tout puissant, secrétaire aussi du Parti Socialiste au pouvoir.



    Jean Collin a quitté ses fonctions au mois de mars dernier. Il a tout de même laissé son fils dans la place, directeur de cabinet du ministre du Tourisme.



    Les responsables pour les grands travaux, qui sont parmi les hommes les plus puissants de ces pays, se trouvent souvent être des Français.



    D'autres pays ont semblé, en revanche, faire bande à part : le Bénin, Madagascar, le Burkina, ont déclaré choisir « la voie du marxisme-léninisme », du « socialisme scientifique ». Le Congo-Brazzaville, lui, s'est même carrément engagé « dans la grande révolution prolétarienne mondiale » et s'intitule République Populaire.



    Mais cela n'a pas affecté, en tout cas pas de manière durable, l'adaptation de la politique française en ces lieux, même si les coopérants français ont parfois été amenés à côtoyer quelques messieurs moins élégamment vêtus, venus de l'Est apporter eux aussi leur coopération désintéressée.



    Aujourd'hui, tous ces dissidents sont rentrés au bercail. Sankara, au Burkina, a été assassiné, et son successeur « rectifie » sa révolution. Le Bénin, « République Populaire » depuis 1975, vient de se transformer le 1er mars dernier en République du Bénin tout court. Pour qu'on ne s'y trompe pas, il a du même coup porté un administrateur de banque au poste de Premier ministre, tout comme le Gabon d'ailleurs à peu près au même moment.



    Et Mitterrand vient d'aller faire sa tournée de représentant de commerce à Madagascar.



    Le Tchad, bien sûr, de son côté a eu, lui, une histoire très agitée et n'a toujours pas de pouvoir stable. Mais, de Tombalbaye à Malloum, de Hissène Habré à Goukouni, ou de Goukouni à Hissène Habré, tous ont défilé à l'Elysée. L'Elysée veille à ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier de façon à entretenir des amitiés fructueuses, y compris dans un pays aussi pauvre que le Tchad.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:25 PM)
    L'art et la manière de conserver le client



    Giscard se mit à parler d'un « Nouvel ordre économique international », au sein duquel on allait substituer des relations égalitaires aux anciens liens de domination entre nations indust-rielles et Tiers Monde.



    C'est alors, soit dit en passant, qu'on fonda officiellement la « grande famille ». Le premier sommet des chefs d'État africains avec la France eut lieu en 1973, Giscard les a ensuite rendus réguliers. On y affecte une certaine familiarité et une personnalisation des relations. Bokassa appelait De Gaulle papa, Bongo vit un temps un frère en Giscard, lequel donnait du « cher cousin » à Bokassa. Mitterrand, lui - c'est son style - personne n'est son cousin, mais cela ne change rien. A défaut d'avoir de grands moyens, la France a de grands sentiments.



    Concrètement, cela signifiait que le Crédit Lyonnais, la BNP et la Société Générale n'allaient pas être en reste pour chercher à placer leurs offres de crédits, et que l'État français devait les y aider au maximum. Elles ont monté à partir de 1973, avec la garantie de l'État, des milliards de crédits dits d'aide à l'exportation, c'est-à-dire d'aide aux grands exportateurs français. La moitié de ces crédits était destinée à l'Afrique subsaharienne.



    Les affaires de travaux publics en ont semble-t-il tout particulièrement profité. Un mémoire établi par le Crédit Lyonnais, plus tard, en 1982, pour le compte d'un ministère, exposait qu'à partir de 1973, « vu le ralentissement de l'activité en France » , les affaires de travaux publics en particulier s'étaient tournées vers l'extérieur : Bouygues, Jean-Lefebvre, Spie Batignolles, Dumez. Dans la période qui s'était écoulée, 42 % de leurs exportations étaient allés vers l'Afrique, et elles y avaient fait la majeure partie de leurs bénéfices.



    C'est là qu'il se montrait intéressant d'avoir de bons amis à la direction des grands travaux, du côté de Yamoussoukro, Libreville ou Douala !



    La France n'avait plus de vraies colonies, mais des États-clients, et c'était tout de même bien profitable pour une série de grandes sociétés. Pas seulement les travaux publics d'ailleurs : de la Guinée, redevenue amie, au Zaïre de Mobutu, que de matériels Thomson ou Alsthom, d'armements Matra ou Dassault, furent casés ! On n'en était plus au temps des cotonnades et des bougies, et on ne se limitait plus au « pré carré » des anciennes colonies.
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    Auteur

    Bene Waye

    En Avril, 2016 (12:37 PM)
    Sa ways ya ame diotte Li mome photocopie la bin ndo KO
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    Auteur

    Ahm

    En Avril, 2016 (15:07 PM)
    A bon entendeur , salut . y'en à maristes et autres , L'Europe et l'Amérique nous pipe nos efforts de se développer .
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    Auteur

    Passant

    En Avril, 2016 (16:51 PM)
     :taala_sylla:  Et cela donne une idée sur comment les milliards des africains sont confisqués dans les banques européennes !!!!!

    En effet, Monaco et ses banques n'ont aucun intêret à libérer ces milliards déjà placés en investissement et qui leur rapportent encore d'autres milliards. Ces voleurs et pilleurs africains font subir au continent une double peine c a d non seulement ils ont volé ces milliards aux pauvres africains mais surtout ce sont les banques européennes qui vont en profiter.

    Ainsi, plusieurs milliards volés a l' Afrique dorment dans les banques européennes qui les placent en investissent et qui trainent les pieds pour les rendre

    Ces voleurs criminels qui pillent des pays pauvres et qui vont placer les milliards volés dans des banques européennes doivent croupir en prison !!!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (20:03 PM)
    le vrai problème dans nos pays est le fait de gens qui volent nos sous et vont les déposer dans les banques occidentales qui investissent cet argent chez nous et y gagnent avec des intérêts exorbitants.

    Dire que des criminels pareils aspirent à diriger nos pays soutenus par une cohorte de laudateurs et de serfs.

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (20:18 PM)
    SV P transmettez nous les références de ce document si intéressant
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    Auteur

    Okf

    En Avril, 2016 (01:04 AM)
    Vous ne dites jamais la vérité concernant l affaire karim wade. notre président a vraiment peur de karim. J arrive pas à comprendre la haine et le complexe qu a macky envers lui.

    Qui vivra verra. ALHAMDOULILAH que Dieu protege notre bien aimé fils d Abdoulaye wade.
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    Auteur

    Okf

    En Avril, 2016 (01:04 AM)
    Vous ne dites jamais la vérité concernant l affaire karim wade. notre président a vraiment peur de karim. J arrive pas à comprendre la haine et le complexe qu a macky envers lui.

    Qui vivra verra. ALHAMDOULILAH que Dieu protege notre bien aimé fils d Abdoulaye wade.
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