Cité par Adama Bictogo comme un acteur central dans les relations entre la société Snedaï et l’État du Sénégal, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a tenu à faire quelques précisions. Dans un communiqué envoyé à L’Observateur où l’homme d’affaires ivoirien avait tenu les propos en question, le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) indique que son rôle se limitait à assurer le suivi d'une directive du chef de l’État.
Après la décision du Président Macky Sall d’instaurer le système des visas biométriques, l'ancien banquier dit avoir convoqué une réunion interministérielle à l’issue de laquelle la proposition d’un tarif de 625 francs CFA a été faite. « Ces propositions furent présentées à l’Autorité, sans suite », révèle Abdoul Mbaye. Le tarif finalement retenu sera de plus de 30 000 francs CFA, selon l’ancien chef du gouvernement.
Qui ajoute que lorsqu’on lui a présenté pour signature un document qui dispensait Bictogo du versement de la part de l’État pour chaque visa délivré (50%), il a réclamé les détails du contrat « au ministre initiateur ». Il ne recevra pas de réponse. Il sera limogé juste après. Abdoul Mbaye n’a pas manqué de rappeler dans son communiqué que le contrat de concession entre l’État du Sénégal et Bictogo a été signé « sans avoir reçu au préalable l’approbation du Premier ministre ».
39 Commentaires
Lex
En Mai, 2016 (09:09 AM)Merci Mr Mbaye !!!!!
Ksj
En Mai, 2016 (09:10 AM)http://connexionben.wix.com/iq-international
Un Potentiel Candidat
En Mai, 2016 (09:20 AM)Mbidou
En Mai, 2016 (09:30 AM)L'affaire Habré, il a demandé au grand des grands l'autorisation.
Cherchez encore......rien à vous mettre sous la dent.
Tds
En Mai, 2016 (09:35 AM)Anonyme Allemagne
En Mai, 2016 (09:50 AM)Je vous sui Mr. MBaye
Anonyme
En Mai, 2016 (09:55 AM)Teignokhor
En Mai, 2016 (09:58 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:04 AM)Ndakarou Ndiaye
En Mai, 2016 (10:09 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:10 AM)Souleymanes
En Mai, 2016 (10:12 AM)on n’y retrouve que des proches de la famille présidentielle. Ce qui explique le curieux dédommagement de Bictogo ? En tout état de cause, Dakarmatin vous cite les noms de personnes apparentées au couple présidentiel et qui composent essentiellement la société Snedai.
Directeur général: Omar Wone
Directeur Exploitation : Adama Badiane, ex secrétaire du Pr et fille de l'amie
intime de la Première dame
Maïmouna Sall, assistante et cousine du DG et du PR
Touty Ndiaye, fille du ministre Mbaye Ndiaye
Papy Dembéle, ami et voisin de Mbaye Ndiaye
Mamakor Diop, ami de Daouda Faye, frère de la Première dame et membre de la fondation « Servir le Sénégal »
Mamadou Wane, frère du DG
Racky Wane, sœur du DG
Anna Faye, cousine du DG
Dialika Kane, cousine du DG
Ouleymatou Diallo, nièce du DG
Néné Sow, APR
Fama Guèye, APR
Astou Diarra, nièce du DG
Ndèye Mary Lô, femme de l’ami du DG
Mane Lô, amie de Daouda Faye, frère de la Première dame
Diama Wilane, amie du ministre Mor Ngom
Babacar Doucouré, cousin du directeur d’exploitation
Soda Doucouré, cousine directeur d’exploitation
Mame Cira Varore, en cours d'investigation
Thiane Samb, femme du Directeur financier
Binta Diallo, « goro » Daouda Faye et cousine de la Première dame
Niang Fall, APR
Sophie Dia, cousine de la secrétaire de la Première dame, Coumba Diallo
Dakar Matin
Ass
En Mai, 2016 (10:20 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:23 AM)Neddagal We6anii
En Mai, 2016 (10:23 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:24 AM)Suite à son audience du 3 février 2016, le tribunal hors classe de Dakar a prononcé le divorce d’entre les époux Abdoul M'baye et Aminata Diack pour « injures graves rendant l’existence en commun impossible aux torts exclusifs du mari».
Selon un rapport que Dakaractu a pu se procurer au niveau de la très confidentielle , le tribunal a condamné Abdoul M'baye à payer à son ex-épouse la somme de 50 millions de francs à titre de dommages et intérêts. Les juges ont décidé par ailleurs que le couple était marié sous la communauté des biens et ordonné la liquidation du patrimoine ayant existé entre les deux époux.
Mais pour en arriver là, un long chemin a été parcouru par la dame Aminata Diack. Devant le tribunal, son témoignage en a ému plus d’un. Selon le rapport d’audience que nous avons parcouru, Abdoul M'baye était un mari infidèle et a commis plusieurs fois l’adultère. Le document judiciaire relatant les propos de l’ex épouse M'baye, écrit : «Le bonheur et l’harmonie du couple n’ont été qu’éphémères, puisque les actes de provocation et d’infidélités du mari ont été réguliers et insupportables. »
Le tribunal écrit pour Aminata Diack « qu'en dépit de ses importantes charges, elle s’est constamment évertuée à accomplir ses devoirs conjugaux et jouer pleinement son rôle de mère tout en sauvegardant l’équilibre et la stabilité de la famille, devenue pour elle une préoccupation constante; que tout le long du ménage, elle s’est sacrifiée en mettant tout en oeuvre pour y arriver malgré le comportement gravement irrespectueux de son époux. »
Le document poursuit : «depuis plus de quinze ans, Monsieur Abdoul M'baye engagé dans une union monogamique irrévocable n’a pas hésité à prendre une seconde épouse dénommée Bilo Wane (...) Cet acte de Monsieur Abdoul M'baye a démontré le visage d’un homme irrespectueux, à la fois de son épouse, des valeurs qui fondent la famille, de ses propres options et engagements, mais aussi des lois et règlements de son pays. »
Aminata Diack défendue par ses avocats va enfoncer le clou et charger davantage Abdoul M'baye qui avait introduit lui-même cette procédure en avril 2013, au moment de sa toute puissance, il était alors premier ministre du Sénégal. selon la dame Diack, « la vie de ménage a été ponctuée par les comportements sus-décrits indignes d’un époux responsable, que le lien matrimonial antérieur résultant de son option monogamique indéniable est prohibitif d’une seconde union matrimoniale ; qu’il se glorifie d’une relation adultérine qui dure depuis septembre 1998 et se perpétue dans le temps (...) »
Aminata Diack estime que « les actes et comportements de Monsieur Abdoul M'baye sont blasphématoires pour une personne ayant occupé de surcroît, des responsabilités dans les plus hautes sphères privées et publiques, que pire celui-ci a cherché à l’atteindre au plus profond d’elle-même de par ses comportements sus-décrits, que toutes les turpitudes du (de son ) mari ne sauraient être décrites, ni étalées dans le cadre de la procédure tant elles sont insupportables pour elle. Que depuis longtemps, le sieur M'baye ne lui voue aucune affection, ni attention particulière, voulant la réduire au silence et à la résignation (...) »
Et la charge continue contre le nouveau leader de Act, de la part de son épouse dans le procès verbal du tribunal : « Monsieur Abdoul M'baye est un homme irrespectueux de sa parole, de ses engagements, de son épouse et de la stabilité de son ménage (...) à travers ses comportements et actes défiant la morale, que ces faits sont constitutifs d’injures de nature à rendre l’existence en commun impossible et d’adultère grave. »
Puis, Aminata Diack conteste l’argument d’incompatibilité d’humeur avancé par Abdoul M'baye pour demander le divorce et souligne que le sieur M'baye veut se débarrasser d’une « épouse indésirable et gênante. » Après avoir constaté tous ces faits, le tribunal a prononcé le divorce aux torts exclusifs de Abdoul M'baye.
Mais le dossier ne s’arrête pas là. Lors de la même audience, le tribunal devait statuer sur la demande de la somme de 200 millions à titre de dommages et intérêts pour Aminata Diack. Abdoul M'baye s’illustrera devant la Cour en demandant que son ex-épouse soit déboutée. Car selon lui, sa femme est suffisamment riche pour mériter le franc-symbolique au titre de dommages et intérêts.
Le sieur M'baye rappelle que sa femme est professeur à la Faculté de Médecine de Dakar et médecin dans un hôpital de la capitale, qu’elle gagne deux salaires et est propriétaire d’un appartement en centre-ville de Dakar. La dame Diack répliquera que les dommages et intérêts demandés ont pour but de réparer son immense préjudice. Le tribunal dans son verdict soulignera que « les inconvenances de Monsieur M'baye ont freiné ses aspirations (ndlr, son épouse) à fonder un foyer stable, harmonieux et durable. » Sur ce, le tribunal condamnera Abdoul M'baye à lui verser la somme de 50 millions de francs.
L’attention du tribunal a particulièrement été retenue par le certificat de mariage, objet de toutes les polémiques entre les époux. Là aussi, la dame Aminata Diack accuse son ex-mari d’avoir fait du faux. Selon, le rapport du tribunal, elle relève une tentative frauduleuse du mari de dénaturer le régime matrimonial (communauté des biens) liant les époux. Les conseils de Aminata Diack produiront devant le tribunal le certificat de mariage Numéro 002/1982 délivré le 25 juillet 2014 par le centre d’Etat civil de l’hôpital principal de Dakar qui porte la mention communauté de biens.
Abdoul M'baye sans le consentement de son épouse, a modifié en 1994, le dit certificat de mariage pour enlever le communauté des biens et le statut de monogame. Au mépris de la loi, comme d’ailleurs le rappellera la Cour : « que décisivement, l’option de communauté n’a pu être remise en cause dans la mesure où l’article 393 du code de la famille ne prévoit que trois causes de dissolution du régime matrimonial, à savoir le décès, le divorce et la séparation de corps. »
Par ailleurs, l’officier d’Etat-civil du centre d’Etat civil de l’hôpital Principal, Ousseynou N'diaye, convoqué par le tribunal et devant les avocats des deux parties, a révélé que l’examen du registre de l’année 82 a subi une altération des mentions originelles relatives à la communauté des biens.
Sur ce, il affirmera que le certificat de mariage donné par l’épouse de Abdoul M'baye est le seul valable. D’ailleurs, le tribunal soulignera qu’il y a eu « une substitution frauduleuse du régime de la séparation des biens au régime initial de la communauté de biens. » Pour être simple, Abdoul M'baye a été reconnu par le tribunal d’avoir falsifié le certificat de mariage et tenté de faire passer un faux document.
Dès lors que le tribunal a reconnu la communauté des biens, il reste donc le partage. Là également, Abdoul Mbaye va soustraire une partie de ses biens à la justice indiquant au tribunal que son patrimoine se limite à son domicile de N'gor et d’autres avoirs sans intérêt particulier. Mais il fallait compter sur la dame Diack, battante et combattive, qui a prouvé au tribunal que la liste des biens évoqués comporte au moins les biens suivants : « Titre foncier bâti N 6665 GRD, reporté au Livre foncier des Almadies sous le numéro 3809/NGA d’une superficie de 1500 m2 servant de domicile conjugal aux époux, titre foncier N° 8579/DK d’une superficie de 339 m2 consistant en un appartement à la rue Gallieni à Dakar, titre foncier 9354/DK d’une superficie de 2646 m2 situé en face de l’ancien palais de justice de Dakar en face de la mer où un chantier immobilier est en construction, parcelle de terrain bâtie, objet du Lot N 21 des résidences de la société immobilière du Lac Rose.
Le tribunal a désigné la notaire Aminata Guèye Fall aux fins de procéder aux opérations de liquidation et Madame Aissatou Diallo Bâ, président du tribunal des céans en qualité de juge liquidateur.
Dans le rapport du tribunal de Dakar, Abdoul M'baye ne conteste nulle part les faits qui lui sont reprochés à savoir l’adultère, l’infidélité et les injures quasi-quotidiennes contre son ex-femme. Il nous revient par ailleurs que le conflit a été tellement outrancier entre les deux époux, que monsieur M'baye a retiré la voiture qu’il avait offerte à sa femme et il est même allé jusqu’à couper les câbles électriques du climatiseur de la chambre de son épouse...
Dakaractu
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Vendredi 20 Mai 2016
Anonyme
En Mai, 2016 (10:28 AM)le jour ou on sortira ces documents sur la place publique, tout le monde s'empressera de crier au lynchage injustifié.
mak dou féne waay, féne nga sa adouna yeup beugue nieuw fi di fi fénaate.
nopaloul man, 1% sax do ko ame election présidentielle.
Fmi
En Mai, 2016 (10:34 AM)Saloumsaloum
En Mai, 2016 (11:06 AM):Concession de la production et de la gestion des titres de transports
routiers biometriques securises ainsi que la production et la pose de
plaques d'immatriculation sécurisees. MITT.
IL bouffe££££, on l'utilise pour Bouffer££££. et le senegal Diakhle
Citoyen Exigent
En Mai, 2016 (11:08 AM)Publier tous les cafards que vous voulez sur vos adversaires, ils seront des épiphénomènes face aux révélations de l'OFNAC.
De grâce, 1) laisser l'opposition faire son travail: présenter d'autres voies pour le pays s'ils sont élus. 2) faites le vôtre en prouvant par des résultats qu'on ne s'est pas trompé en 2012
Anonyme
En Mai, 2016 (11:13 AM)Goth
En Mai, 2016 (12:35 PM)Dafa wara lere dal.
Merci abdoul mbaye.
Anonyme
En Mai, 2016 (12:35 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (12:54 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:06 PM)625 F l'unité contre 30 000 F finalement!!!!
Anonyme
En Mai, 2016 (13:20 PM)Northman
En Mai, 2016 (13:22 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:48 PM)gouvernement avaient porté sur les honorables Sénégalais tels que Karim Wade et son père. Et cela, faites dans les plus brefs délais avant qu'il ne soit trop tard...
Anonyme
En Mai, 2016 (14:03 PM)Pikinité
En Mai, 2016 (14:45 PM)Anonymenation-alitée
En Mai, 2016 (15:16 PM)revenons aux valeurs garant de la stabilité et de la cohésion sociale.
Anonyme
En Mai, 2016 (15:46 PM)En,plus il faut ne pas comprendre comment économie marche pour gonfler les prix...C'est comme cela que l'inflation se crée.
Ils font la même chose avec le foncier,ce sont les Impots et Domaine qui ont crée cette inflation,qui a la fin rend tout plus cher.
Anonyme
En Mai, 2016 (16:27 PM)Les vraies questions que se posent les Sénégalais suite au scandale de l'indemnisation de sa société sont éludées, et il cherche ainsi à créer un amalgame visant d'une part à m'associer étroitement au choix de sa société comme concessionnaire, et d'autre part à me présenter comme ayant décidé des modalités de mise en œuvre de son contrat.
Rappelons donc les faits à sa mémoire.
1- Je n'ai reçu Mr BICTOGO seul en audience qu'une seule fois, à sa demande, le 23 novembre 2012. J'étais Premier ministre de la République du Sénégal. La qualité d'ancien ministre ivoirien qu'il avait annoncée l'a dispensé de préciser l'objet de sa demande d'audience auprès de mon secrétariat. Au terme de notre entretien qui fut fort bref, je n'ai retenu que son souci de me faire savoir qu'il était un ami très proche de Monsieur le Président de la République Macky SALL. Nous n'avons pas abordé ce jour là la question de visas à instaurer conditionnant l'entrée sur le territoire sénégalais. Quelque peu surpris par le personnage, et m'étant ensuite renseigné sur les raisons de son départ du Gouvernement de la Côte d'Ivoire, je ne le reverrai plus jamais seul. Nous nous retrouverons par contre une seule autre fois en réunion de travail élargie le 28 juin 2013.
2- C'est Monsieur le Président de la République qui m'a fait part de sa décision d'instaurer un visa à l'entrée du Sénégal pour des raisons de sécurité. Il était dans son rôle. Le nôtre était de faire en sorte que les procédures soient respectées et que le secteur du tourisme soit le moins atteint par cette mesure.
3- A la suite de cette décision de l'Autorité, j'ai immédiatement convoqué une réunion technique interministérielle à l'issue de laquelle un groupe de travail technique placé sous la présidence de mon directeur de cabinet eut la charge de faire des propositions urgentes consistant à faire délivrer un visa peu coûteux et par une procédure la plus simplifiée possible. Le souci consistait à ne pas compromettre l'entrée de touristes au Sénégal, alors que la stratégie de relance de l'économie de notre pays reposait principalement sur celle du tourisme, après la recherche d'une résilience agricole.
4- Ce groupe de travail attira l'attention sur les dispositions légales à réaménager, et proposa un visa coûtant 625 fcfa (moins d'un euro) sous la forme d'un autocollant sécurisé à apposer sur une page de passeport présenté à l'entrée sur le territoire sénégalais. Le prix du visa, avec en sus une marge modeste sur son coût, pouvait donc être fixé à un niveau raisonnable d'une part, et la procédure de son octroi à l'entrée du territoire n'avait pas un caractère dissuasif. Ces propositions furent présentées à l'Autorité sans suite.
5- Un contrat dit de "concession" fut ensuite signé avec la société SNEDAI par une autorité ministérielle sans avoir reçu au préalable l'approbation du Premier ministre. La procédure de délivrance du visa était particulièrement complexe. Son coût était particulièrement élevé puisque s'établissant à 50 euros prélevés par la société SNEDAI, charge à elle d'en reverser 25 à l'État du Sénégal.
6- Le contrat déjà signé, et constatant que des engagements avaient déjà été pris avec des tours operators pour la saison touristique à venir excluant cette donnée financière nouvelle, j'ai reçu instruction d'organiser une séance de travail avec les Ministres concernés et Mr BICTOGO. Cette réunion qui eut lieu le 28 juin 2013 a abouti à un réaménagement qui permit de dispenser du paiement des frais de visa les clients des tours operators pour la saison touristique déjà engagée, et d'éviter la catastrophe immédiate d'annulation de réservations pour la saison 2013-2014. Par ce réaménagement, le manque à gagner justifié par les visas effectivement délivrés à titre gracieux devait être compensé, mais seulement à l'échéance du contrat et non par sa prolongation comme il l'affirme.
J'ai alors demandé au Ministre en charge du tourisme d'assurer le suivi de l'évolution des entrées et de la fréquentation hôtelière. Il était important pour moi de disposer des arguments statistiques certains qui pourraient, si nécessaire, faire remettre en cause objectivement cette décision d'instauration de visas et surtout les modalités de sa mise en œuvre.
7-En Août 2013, je reçus un contrat dont la signature m'était demandée dans le cadre d'une procédure dite de "gré à gré", dérogatoire à la réglementation portant passation de marchés publics. Ce marché dispensait la société SNEDAI du reversement des 25 euros dus à l'Etat du Sénégal par la société SNEDAI avec pour contrepartie la construction et la réhabilitation de préfectures et de gouvernances sans autre précision. J'ai bien entendu renvoyé le contrat au Ministre initiateur en lui demandant de faire préciser le nombre de bâtiments concernés, leur localisation, de livrer tous les plans requis, les cahiers de prescription technique, etc.
Il fut mis fin à mes fonctions quelques jours plus tard…
Tels sont les faits.
Mais puisque Adama BICTOGO semble si disposé à parler, qu'il réponde aux Sénégalais sur l'essentiel, et donc aux questions simples qui sont les suivantes :
1. Qui a signé le contrat SNEDAI / République du Sénégal portant "concession" d'un système de visa, et en vertu de quelles dispositions légales et règlementaires autorisant une telle signature?
2. A-t-il oui ou non reversé au Trésor public du Sénégal la contrepartie "contractuelle" des 25 euros par visa ? Si oui, jusqu'à quelle date et sur la base de quels justificatifs? Si non, pourquoi ?
3. Comment a-t-il déterminé l'assiette de son indemnisation réclamée à l'État du Sénégal ?
4. Quels sont les arguments présentés par l'État du Sénégal qui ont permis de limiter l'indemnisation à 12 milliards fcfa ?
Sénégalaises et Sénégalais, et en particulier chers journalistes, intéressons-nous à l'essentiel, et posez donc ces vraies questions."
Le 26 mai 2016
Abdoul MBAYE
Ancien Premier Ministre de la République du Sénégal
Anonyme
En Mai, 2016 (16:38 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (18:09 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (18:12 PM)Meuz
En Mai, 2016 (19:04 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (23:17 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:13 PM)COTE D'IVOIRE - ABIDJAN LE 22 MAI 2012 © koaci.com - Dans un communiqué de la présidence transmis ce mardi à la rédaction de KOACI.COM ([email protected]), notre rédaction apprend que le président ivoirien a, par décret, mis fin aux fonctions ministérielles du ministre de l'intégration africaine d'Adama Bictogo. Le communiqué indique que Daniel Kablan Duncan, actuel ministre des affaires étrangères, assurera désormais aussi cette fonction.
Adama Bictogo, envoyé au Mali en tant que représentant de Ouattara pour le compte de la Cedeao dans la crise malienne faisait, au delà des faits de mauvais rapports présentés au président en exercice de la CEDEAO suscitant la colère de ce dernier, l'objet de multiples scandales ces derniers jours dont certains liés aux déchets toxiques avec d'importants détournements de fonds et à des connivences supposées avec des membres de l'ex junte du CNRDRE sur des marchés liés notamment à l'or à l'est du pays.
Rappelons qu'Adama Bictogo, nouvellement député RDR d'Agboville, n'en est pas à sa première exclusion. Il avait déjà été renvoyé de son poste de conseiller spécial à la primature sous l'ère Guillaume Soro en 2007 et ce pour des raisons d'affaires douteuses, avec à l'époque le ministre défunt Désiré Tagro, sur les passeports biométriques et le dédommagement des victimes des déchets toxiques au delà de ses citations dans de multiples rapports d'ong notamment sur le trafic de cacao par le Togo au moment de la rébellion.
Compte tenu de ce passif, bon nombre d'observateurs avaient été surpris de voir Bictogo nommé par Alassane Ouattara dans un gouvernement d'une république annoncée désormais "irréprochable".
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