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Politique

Aïssata Tall Sall : "Ce que nous voulons au soir du 24 février 2019…"

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Aïssata Tall Sall : "Ce que nous voulons au soir du 24 février 2019…"

Aïssata Tall Sall a été investie, ce samedi au Théâtre Daniel Sorano, candidate de Osez l'avenir pour la prochaine présidentielle. L'objectif est simple pour la maire de Podor : occuper le palais au soir du 24 février 2019. Regardez.



24 Commentaires

  1. Auteur

    L'extremiste

    En Décembre, 2018 (10:21 AM)
    PENSE madame À t'allier à SONKO en cas de non obtention du nombre demandé de parains.





    LeS Politiciens parlez nous des programmes. Il est temps.

    J'aimerais vous entendre sur

    l'économie

    La démocratie qui est une utopie

    Sur comment faire pour rendre au peuple son pouvoir

    Sur l'arnaque du mode scrutin de l'assemblée et des municipalités

    Sur le cumul de fonction

    Sur l'argent que l'on donne aux marabouts

    Sur la casemence

    Sur le protectionnisme

    Sur la relation France Afrique

    Sur nos ressources

    Sur la peine de mort qui doit nous prémunir du vol des politiciens

    Sur le contenu de l'école

    Sur le prularisme religieux

    Sur la tolérance

    Sur la liberté d'expression

    Sur notre pouvoir d'achat



    Entre autres

  2. Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:23 AM)
    Les sondage parlent d'eux-même !

    Rek Macky Sall

    https://seneactu.net/2018/12/09/presidentielle-un-nouveau-sondage-donne-macky-vainqueur-a-plus-56-des-suffrages/?fbclid=IwAR0MeRBYsy__iI0M85DVahPjh54YXlLvujkKRZkftJRX6TG-IHk86DgU8rE
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:23 AM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:24 AM)
    Les sénégalais soutiennent Macky Sall et espère sa réélection dès le premier tour!

     :thumbsup:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:25 AM)
    Macky Sall le candidat du peuple et inchallah avec second mandat en poche
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:25 AM)
    nioun kom kom rek mo niou njorr. mo takh niou tann Macky

     :sunugaal:  :taala_sylla:  :brawoo: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:26 AM)
    wotel lene ko khamni meun na dieumeuleh deukk bi kanam

    Rek Macky Sall
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (10:26 AM)
    wotel lene senegal, wotel lene macky sall

     :sunugaal:  :taala_sylla:  :fbhear: 
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    Auteur

    Malick

    En Décembre, 2018 (12:57 PM)
    cette femme et éloquante mais ne croit à rien. Demain elle change de discours. il faut l'écouter , l'applaudir et passer à autres choses. Du blabla sans fin....... une chèvre bien nourrie de l'herbe en saison de pluie. On connait son deal avec Macky Sall quand elle a voulu avoir des députés pour avoir une entrée au gouvernement dommage le plus fort reste lui a bloqué la porte.

    Elle a une ambition de ministre mais plus ........

    Auteur

    Témoin Du Jour

    En Décembre, 2018 (13:26 PM)
    Malick ya meun fenn. Ton Macky Sall a fait des pieds et des mains pour l’avoir à ses côtés mais elle est restée constante dans sa démarche. Allez chercher autre chose waay. Vous ne pouvez pas la salir. Sénégalais li rek mo ko yakh. Igniane
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (13:26 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (13:26 PM)
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    Auteur

    Jules Ndiaye

    En Décembre, 2018 (13:48 PM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: LA CONSTANCE ET LA CONSISTANCE DE BENNO BOOK



    YAKAR FACE A L,INCONSTANCE ET L,INCONSISTANCE DE L,OPPOSITION JUSTIFIE



    LOGIQUEMENT UN COUP KO POUR REELIRE LE PRESIDENT MACKY SALL AU



    PREMIER TOUR



    AJOUTEZ LES RESULTATS DU REDOUTABLE PUDC,LA SENELEC,PUMA,PRACAS



    PROMOVILLES,BOURSES DE SOLIDARITES FAMILIALES...TAUX DE CROISSANCE



    ECONOMIQUE.ETC..LA SIGNATURE DU SECOND COMPACT DU MCC AVEC LES



    USA EST COMME UNE CONFIRMATIONINTERNATIONALE, NEUTRE ET EXPERTE DE



    CETTE LONGUE LISTE DES SUCCES OBTENUS :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (14:00 PM)
    Seneweb , reposez vous car Macky est déjà réélu
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    Auteur

    Angal Fadel

    En Décembre, 2018 (14:01 PM)
    POURTANT LES FRANÇAIS ET LES AMÉRICAINS ONT DÉJÀ FAIT COMPRENDRE A SÉGOLÈNE ET A HILARY QUELS ROLES LES GRANDES DÉMOCRATIES OCCIDENTALES PEUVENT FAIRE JOUER AUX PORTEUSES DE STRINGS ET DE BETHIOS !!!! QUE VEUT DONC TALL BOU TALL BOPAM ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (14:04 PM)
    Mes Chers Camarades,

    Nous voici réunis en ce jour historique pour tenir notre congrès d’investiture.



    Moment solennel, où entre le candidat que je suis et vous-mêmes, se noue le pacte de fidélité, d’engagement et de détermination nécessaire au défi auquel nous faisons face.



    Ce défi, c’est celui de gagner l’élection présidentielle pour changer notre pays.



    Pour ma part, laissez-moi donc vous dire que ce pacte doit être un pacte gagnant.



    Un pacte que sous tend notre ferme détermination à emprunter le chemin de la victoire au soir du 24 Février 2019.



    En effet, notre volonté de changer le Sénégal ne peut être comparée qu’à la souffrance de nos populations, toutes nos populations, celles des villes, comme celles des campagnes, celles qui, depuis fort longtemps, attendent que leurs conditions de vie changent et deviennent meilleures.



    A ces populations attentives dans le silence et la souffrance, nous disons qu’il ne faut pas désespérer.



    OUI, IL EST POSSIBLE DE CHANGER LE SENEGAL

    Il est possible de le faire si, nous tous ensemble nous le voulons.



    Pour ce qui me concerne, je suis prête et décidée à le faire !



    En effet, je fais partie d’une génération de Sénégalais à qui rien n’a été donné.



    Au contraire !



    Tout s’est acquis au prix de luttes âpres et féroces.



    Cela a été dur, mais cela nous a trempé dans l’acier, a forgé notre caractère et notre combativité et nous a permis surtout de franchir nombre d’obstacles.



    C’est pour cela que je ne baisse jamais les bras.

    C’est pourquoi, l’énormité de la tâche et la multitude de difficultés ne m’ont jamais fait abandonner.



    Mes Chers Amis,



    Ceux là qui gagnent n’abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais !

    Or, nous sommes de ceux qui, jamais, n’abandonnent !



    Voilà pourquoi, nous sommes déterminés et confiants en nous même car, nous portons les changements que notre peuple attend.



    En effet, depuis son indépendance, notre pays a vu se succéder à sa tête, différents Chefs d’Etat, (tous Hommes de Senghor à Macky Sall), différents régimes tous les mêmes !



    Nous devons maintenant prôner et incarner le changement attendu !



    Mais ce changement ne saurait se résumer à de l’incantation ;



    Il devra sur plusieurs points faire comprendre à nos concitoyens



    qu’il est possible



    qu’il est réel



    et surtout qu’il est meilleur



    Pour ce faire, nous devons OSER



    - OSER penser autrement et surtout OSER agir autrement



    Penser autrement, doit nous conduire à imaginer une nouvelle société humaine où le progrès, conçu au sens premier du terme, sera l’indicateur et le moteur de recherche.



    En effet, au 17ème siècle, a émergé en Europe une certaine pensée politique fondée sur la raison.



    Cette pensée a apporté le libéralisme classique des Lumières, lointain ancêtre du néolibéralisme du 20ème siècle.



    Le 19ème siècle nous a offert le marxisme, le socialisme, l’anarchisme…

    Et nous les avons importés comme des vérités éternelles !



    Mais que nous ont apporté le libéralisme, le socialisme et le libéral socialisme ?



    Pas grand chose !



    L’ajustement structurel, le bradage de nos ressources naturelles, une gestion chaotique de l’Etat alors que le Sénégalais se cherche, terrassé et vaincu par les difficultés de tous ordres, qui a vu les alternances politiques se succéder pendant que sa situation économique et sociale se dégrade jour après jour.



    Que peuvent nous apporter ces idéologies importées de l’occident, si le Sénégal va mal et les Sénégalais guère mieux ?



    C’est pourquoi, nous venons proposer à nos concitoyens, la construction d’une nouvelle société, celle du bien vivre et celle du mieux vivre.



    C’est la société du PROGRES.



    La société du PROGRES c’est celle qui respectera tout d’abord la dignité humaine.



    Sans recourir à des considérations théoriques contenues dans la Déclaration des Droits de l’Homme, nous pouvons plus simplement affirmer que la dignité humaine évoque le respect dû à la personne dont nous devons refuser l’instrumentalisation pour quelques raisons que ce soit.



    La société de PROGRES, pour manifester le sens profond qu’il a de la dignité humaine, doit mettre en avant l’égalité des citoyens et la sacralité de l’homme.



    Cette société de PROGRES doit ensuite réinventer la République et repenser la Démocratie.



    Dans notre constitution, il est dit à l’article premier, que notre République est laïque, démocratique et sociale.

    Elle accorde aussi une grande place aux valeurs morales, humaines et éthiques.



    Mais la République n’est pas figée.



    Elle est vivante et toujours en mouvement.



    Elle peut donc disparaître si nous ne prenons garde.



    Or, c’est la chose la plus précieuse que nous avons en commun.



    Nous devons donc la préserver.

    Dans la société du PROGRES, la préservation de la République se fera autour de trois qualificatifs :



    - que la République soit moderne

    - qu’elle soit modeste

    - qu’elle soit modèle



    Moderne pour être en phase avec son temps, modeste pour répandre le bien être à ses citoyens et non se servir d’eux et enfin modèle pour toujours prôner le bon exemple et être au dessus de tout soupçon.



    C’est ainsi que la République sera pour tous, équidistante de tous, et le serviteur de tous.

    Avec la République, va la Démocratie.



    Dans notre société de PROGRES, la Démocratie ne doit pas être virtuelle, mais bien réelle.



    La Démocratie se définit par cinq grands critères :



    - la souveraineté du Peuple qui choisit des dirigeants par des élections, franches et sincères



    - la séparation et l’équilibre des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire



    - la règle de la Loi pour tous, celle de la primauté du droit

    - la garantie des libertés fondamentales (conscience, opinion, presse, réunion, manifestations)

    - l’indépendance des médias



    - l’alternance au pouvoir



    Dans la société de PROGRES, la démocratie, en plus de tous les critères que je viens de citer, doit ajouter la participation et le contrôle citoyen.



    En effet, la démocratie représentative et la démocratie participative, sont deux dimensions nécessaires à la démocratie totale.



    Mais pour être totale, la démocratie doit compter sur des citoyens engagés.

    Dans la société de PROGRES la citoyenneté doit être forte.



    La citoyenneté ce n’est pas la civilité.



    Elle est juridique par les droits qu’elle confère au citoyen.



    Elle est politique par les actions que les citoyens sont libres d’engager.



    Elle doit être un véritable contre pouvoir au Pouvoir.



    C’est pourquoi, nous croyons à la Démocratie de la citoyenneté totale par une politique de proximité affirmée et réelle.



    Sur ce point, la décentralisation doit être une option forte de notre projet de société.



    Nous allons promouvoir la vraie décentralisation, une décentralisation de rupture, qui redessinera les territoires en en faisant des entités viables par un aménagement pertinent, en offrant aux citoyens de chaque territoire la possibilité de juger et de sanctionner son élu en cours de mandat par la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne.



    Comme le disait Anthony Giddens de la London School Of Economics, nous devons démocratiser la démocratie.

    Nous allons de ce fait proposer aux Sénégalais un nouveau modèle démocratique et républicain qui vivifiera les valeurs cardinales de notre Nation, réinvestira la République et assurera l’épanouissement de nos concitoyens.

    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez !



    Notre société de PROGRES est :



    - d’abord une société de valeurs morales, éthiques et humaines



    - c’est ensuite une société où la dignité humaine et l’égalité entre les citoyens sont réelles

    - c’est enfin une société où la République tient en équilibre ses institutions, où la justice est vraiment indépendante, le citoyen fort dans son territoire et dans son pays, pour pouvoir jouir de tous ses droits et les exercer librement.



    Mais au-delà de tout ça, la société de PROGRES, c’est celle du Développement !



    Au Sénégal, on nous chante l’émergence à tort et à travers.



    Or c’est quoi l’émergence ?



    Et c’est quoi le développement ?



    Selon beaucoup d’économistes, l’économie à marché émergent désigne le pays qui a un marché financier en transition qui augmente continuellement en taille, en activités et en degré de sophistication.



    Ce concept apparu au début des années 90 dans le contexte de la dérégulation des marchés financiers, s’est imposé petit à petit comme une voie de sortie pour les pays les moins développés.



    Il s’agit pour la SFI « des pays en développement qui constituent des pôles d’attraction des investissements… »



    Selon feu Mamoudou Touré, ancien Ministre des Finances « le chemin est encore long pour créer un cadre viable et attrayant aux investisseurs »



    Alors, l’émergence est-elle un mirage, un miroir aux alouettes pour attirer les investisseurs et penser ainsi se développer par leur apport ?



    Si la réponse à cette question est oui, alors l’émergence ne peut être le développement attendu puisqu’il sera difficile d’être émergent !



    Voilà pourquoi nous préférons le développement à l’émergence.



    En effet, si l’émergence privilégie la croissance, le développement lui, englobe des indicateurs qui vont au-delà de la création de richesses pour s’intéresser au bien être total de l’individu.



    Le développement correspond dans cette perspective à une réelle et profonde transformation des structures sociales, économiques et mentales apportant le mieux être.



    Il réclame espérance de vie, éducation, santé, justice etc…



    La croissance elle, n’est que l’augmentation de la production par la création d’un volume de richesses produites.

    Vous le voyez, les deux notions sont fondamentalement différentes.



    Dit autrement, l’émergence c’est l’accumulation de richesses, alors que, le développement c’est le bonheur, le mieux vivre, le mieux être : il n’est pas seulement matériel, encore moins financier.



    Un développement humain, inclusif, endogène, reposant sur nos réalités sociales, morales et culturelles, se fondant sur la réelle appropriation de nos richesses (matérielles comme immatérielles)



    C’est pour cela que les grandes institutions en charge du développement humain ont défini les indicateurs du développement : autosuffisance alimentaire, santé, éducation, accès aux infrastructures de base etc…



    Au Sénégal, si nous examinons notre situation, au regard de ces indicateurs, nous voyons que nous sommes loin du développement malgré tout ce qui nous est chanté par le pouvoir.



    Prenons quelques exemples :



    - l’éducation en premier, offre un tableau de crises répétitives, découlant de deux faits majeurs



    - un dysfonctionnement grave du cycle scolaire dû au choc de la massification de l’école (surpeuplement des écoles, des lycées et des universités)



    - des engagements pris par l’Etat du Sénégal et jamais honorés



    Sur ces deux constats, notre point de vue doit être simple et ferme.



    En effet, nous proposerons pour l’école une grande réforme sur le long terme qui engagera les politiques scolaires pour un temps qui permettra d’adapter l’éducation à nos réalités.



    La carte scolaire et universitaire, le mode de recrutement des enseignants, leur formation, les programmes dispensés, le système LMD pour ce qui concerne l’université, sur toutes ces questions fondamentales, nous devons par une Conférence Nationale sur l’école, représentative de la diversité des acteurs, rassembler les compétences indiscutables, chercher et construire absolument le consensus.



    En effet, nous pensons que le temps est venu d’ouvrir dans notre pays, les Grands Travaux du SAVOIR : Droit à l’éducation pour tous, droit à l’Orientation, selon ses talents et son vouloir, droit à la qualification etc…



    Dans notre perspective, l’école deviendrait la MAISON DU SAVOIR de l’APPRENTISSAGE et de la FORMATION continue.



    L’employabilité des jeunes sortis du cycle de la formation sera un point crucial dont les conditions de la mise en œuvre seront arrêtées avec les entreprises citoyennes qui bénéficieront en retour d’incitations fiscales.



    L’autre secteur malade de notre pays est la santé.



    Or, aucun développement humain ne peut se concevoir sans elle.



    Raréfaction des médicaments, délabrement des hôpitaux, démotivation du personnel, voilà le tableau qu’offre notre système sanitaire.



    Et on nous parle de Couverture Maladie Universelle alors qu’on meurt de rien au Sénégal.



    Nous devons pour un développement humain global nous attaquer sérieusement à tous ces maux qui gangrènent notre système sanitaire.



    La lutte contre les grandes pandémies (Sida, paludisme, tuberculose etc…), par la prise en charge de la prévention, tel doit être le crédo de la société du PROGRES.



    A la Couverture Maladie Universelle, nous préférons et nous mettrons en place une Couverture Sanitaire Universelle qui prendra en charge, non pas les maladies lorsqu’elles s’installent, mais pour empêcher qu’elles surviennent.



    La société du BIEN VIVRE, c’est aussi celle qui assure à ces citoyens une économie de la création de richesses par la lutte sans concession contre la pauvreté.



    En effet, le combat contre la pauvreté et la précarité est un combat essentiel.



    De nos jours, les Sénégalais rejetés dans la misère et les difficultés de la vie s’accroissent de façon exponentielle.



    En 2016, les inégalités sont telles qu’au niveau de 192 pays dans le Monde, les 20 premiers se partageaient plus de 90% de la richesse mondiale, près de un milliard et demi vivent avec moins de 1 dollar par jour, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, 38 millions de personnes sont contaminées par le SIDA, dont 70% en Afrique.

    La pauvreté se concentre donc dans les pays en voie de développement dont 34 sont Africains.



    Le Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix définit ainsi la pauvreté.

    Est pauvre celui qui cumule une multitude de problèmes chroniques : salaire de misère, mauvaise santé, faible niveau d’éducation, longs et pénibles trajets pour aller au travail, abris précaires, stress familial, exclusion.



    C’est une des plus grandes inégalités sur la planète que nous devons résorber.



    Au Sénégal, le Gouvernement a mis en place la Bourse de Sécurité Familiale pour lutter contre la pauvreté.



    INTERESSANT MAIS INSUFFISANT !



    Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord passer à une économie de création de richesses.



    Pour ce faire, d’autres leviers doivent être actionnés :



    Tout d’abord l’agriculture.



    Le Président Senghor disait que la première fonction d’un Etat est de nourrir son peuple



    Or, nous peinons à atteindre l’autosuffisance alimentaire après 60 ans d’indépendance.



    - ensuite la réindustrialisation de notre pays pour assurer le plein emploi à notre jeunesse



    - enfin l’habitat social et rural, l’accès à l’eau, à l’électricité et au téléphone à la connexion internet.



    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez, la société du PROGRES est bien celle qu’il nous faut pour assurer le vrai développement de notre pays.



    L’égalité, la solidarité, la cohésion sociale en seront les valeurs fondatrices et cardinales.



    Nous proposerons ainsi au peuple Sénégalais un nouveau paradigme pour refonder notre société et réorienter notre pensée et notre action politique.



    Notre action politique, qui au-delà du cadre national, s’inscrira aussi dans la société du Monde par une politique sécuritaire et internationale appropriée pour faire face à tous les défis qui nous interpellent (diplomatie du bon voisinage, lutte contre le terrorisme, migration etc…)



    Sur toutes ces questions importantes et complexes, nous avons la réponse appropriée aux difficultés qu’elles génèrent.



    Alors se pose une question, une question cruciale, une question que nombre de Sénégalais se posent, une question que même certains d’entre vous se posent en silence.

    Une femme est-elle capable de mener à bout tout ce programme ?

    Aura-t-elle la force et le courage nécessaires pour engager toutes ces réformes ?



    Oui, j’en suis capable et avec vous je le serai encore davantage.



    En effet, notre candidature ne procède pas du néant !



    Elle vient après une longue et mûre expérience politique :



    - comme Ministre, j’ai servi l’Etat et la République



    - comme Maire, je suis au plus près des populations et comprends bien leurs difficultés et leurs attentes

    - comme Député, je légifère au nom de la Nation qui m’a mandatée



    - comme acteur politique, j’ai toujours défendu avec force, mes idées et les options fondamentales qui guident mon action pour assurer à mon pays le bien être que je lui destine



    Sur tous ces champs d’action et de bataille, je ne crois pas avoir démérité.



    Bien au contraire !



    J’ai fait de mon mieux, j’ai donné tout ce que j’ai pu !

    Alors puisque l’ère du temps est aux femmes, qui partout dans le monde vont à l’assaut du Pouvoir, cherchez et trouvez la femme légitime, sûre, déterminée, courageuse et résiliente qui portera votre ambition, notre ambition commune de changer le Sénégal.

    Chers Camarades,



    L’année qui vient, doit s’annoncer au Sénégal comme celle des femmes et des hommes éclairés qui ont compris, loin des préjugés archaïques et démodés, qu’ensemble ils peuvent transformer le monde.



    En m’investissant comme votre candidate, je serai le candidat de tous !

    Je ne ferai de ma féminité, ni un atout, encore moins un handicap.



    Le rendez-vous présidentiel de 2019 mérite de voir se confronter devant les Sénégalais et à visage découvert, des hommes et des femmes armés de leurs convictions, de leur expérience et de leur propositions.



    Après Dieu, les Sénégalais arbitrons !



    Pour ma part, je me distinguerai parmi ces candidats.



    J’œuvrerai inlassablement à notre victoire commune qui doit être celle de notre pays.

    Je respecterai votre volonté de changement, votre soif de voir le Sénégal sortir de ses difficultés et engagerai avec vous les chemins d’un Avenir meilleur.



    Et ensemble, nous nous engagerons à changer la vie comme disait le Président Mitterrand.



    C’est pourquoi, j’accepte votre investiture et vous dit OUI



    OUI pour le vrai changement

    OUI pour la victoire

    OUI pour être le 5ème Président de la République du Sénégal



    Vive OSEZ L’AVENIR

    Vive la République

    Vive le Sénégal



    Aïssata Tall Sall

    Candidate de la Coalition OSEZ L’AVENIR
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (16:16 PM)
    Courage et Force à vous!
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (16:44 PM)
    Mes Chers Camarades,

    Nous voici réunis en ce jour historique pour tenir notre congrès d’investiture.



    Moment solennel, où entre le candidat que je suis et vous-mêmes, se noue le pacte de fidélité, d’engagement et de détermination nécessaire au défi auquel nous faisons face.



    Ce défi, c’est celui de gagner l’élection présidentielle pour changer notre pays.



    Pour ma part, laissez-moi donc vous dire que ce pacte doit être un pacte gagnant.



    Un pacte que sous tend notre ferme détermination à emprunter le chemin de la victoire au soir du 24 Février 2019.



    En effet, notre volonté de changer le Sénégal ne peut être comparée qu’à la souffrance de nos populations, toutes nos populations, celles des villes, comme celles des campagnes, celles qui, depuis fort longtemps, attendent que leurs conditions de vie changent et deviennent meilleures.



    A ces populations attentives dans le silence et la souffrance, nous disons qu’il ne faut pas désespérer.



    OUI, IL EST POSSIBLE DE CHANGER LE SENEGAL

    Il est possible de le faire si, nous tous ensemble nous le voulons.



    Pour ce qui me concerne, je suis prête et décidée à le faire !



    En effet, je fais partie d’une génération de Sénégalais à qui rien n’a été donné.



    Au contraire !



    Tout s’est acquis au prix de luttes âpres et féroces.



    Cela a été dur, mais cela nous a trempé dans l’acier, a forgé notre caractère et notre combativité et nous a permis surtout de franchir nombre d’obstacles.



    C’est pour cela que je ne baisse jamais les bras.

    C’est pourquoi, l’énormité de la tâche et la multitude de difficultés ne m’ont jamais fait abandonner.



    Mes Chers Amis,



    Ceux là qui gagnent n’abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais !

    Or, nous sommes de ceux qui, jamais, n’abandonnent !



    Voilà pourquoi, nous sommes déterminés et confiants en nous même car, nous portons les changements que notre peuple attend.



    En effet, depuis son indépendance, notre pays a vu se succéder à sa tête, différents Chefs d’Etat, (tous Hommes de Senghor à Macky Sall), différents régimes tous les mêmes !



    Nous devons maintenant prôner et incarner le changement attendu !



    Mais ce changement ne saurait se résumer à de l’incantation ;



    Il devra sur plusieurs points faire comprendre à nos concitoyens



    qu’il est possible



    qu’il est réel



    et surtout qu’il est meilleur



    Pour ce faire, nous devons OSER



    - OSER penser autrement et surtout OSER agir autrement



    Penser autrement, doit nous conduire à imaginer une nouvelle société humaine où le progrès, conçu au sens premier du terme, sera l’indicateur et le moteur de recherche.



    En effet, au 17ème siècle, a émergé en Europe une certaine pensée politique fondée sur la raison.



    Cette pensée a apporté le libéralisme classique des Lumières, lointain ancêtre du néolibéralisme du 20ème siècle.



    Le 19ème siècle nous a offert le marxisme, le socialisme, l’anarchisme…

    Et nous les avons importés comme des vérités éternelles !



    Mais que nous ont apporté le libéralisme, le socialisme et le libéral socialisme ?



    Pas grand chose !



    L’ajustement structurel, le bradage de nos ressources naturelles, une gestion chaotique de l’Etat alors que le Sénégalais se cherche, terrassé et vaincu par les difficultés de tous ordres, qui a vu les alternances politiques se succéder pendant que sa situation économique et sociale se dégrade jour après jour.



    Que peuvent nous apporter ces idéologies importées de l’occident, si le Sénégal va mal et les Sénégalais guère mieux ?



    C’est pourquoi, nous venons proposer à nos concitoyens, la construction d’une nouvelle société, celle du bien vivre et celle du mieux vivre.



    C’est la société du PROGRES.



    La société du PROGRES c’est celle qui respectera tout d’abord la dignité humaine.



    Sans recourir à des considérations théoriques contenues dans la Déclaration des Droits de l’Homme, nous pouvons plus simplement affirmer que la dignité humaine évoque le respect dû à la personne dont nous devons refuser l’instrumentalisation pour quelques raisons que ce soit.



    La société de PROGRES, pour manifester le sens profond qu’il a de la dignité humaine, doit mettre en avant l’égalité des citoyens et la sacralité de l’homme.



    Cette société de PROGRES doit ensuite réinventer la République et repenser la Démocratie.



    Dans notre constitution, il est dit à l’article premier, que notre République est laïque, démocratique et sociale.

    Elle accorde aussi une grande place aux valeurs morales, humaines et éthiques.



    Mais la République n’est pas figée.



    Elle est vivante et toujours en mouvement.



    Elle peut donc disparaître si nous ne prenons garde.



    Or, c’est la chose la plus précieuse que nous avons en commun.



    Nous devons donc la préserver.

    Dans la société du PROGRES, la préservation de la République se fera autour de trois qualificatifs :



    - que la République soit moderne

    - qu’elle soit modeste

    - qu’elle soit modèle



    Moderne pour être en phase avec son temps, modeste pour répandre le bien être à ses citoyens et non se servir d’eux et enfin modèle pour toujours prôner le bon exemple et être au dessus de tout soupçon.



    C’est ainsi que la République sera pour tous, équidistante de tous, et le serviteur de tous.

    Avec la République, va la Démocratie.



    Dans notre société de PROGRES, la Démocratie ne doit pas être virtuelle, mais bien réelle.



    La Démocratie se définit par cinq grands critères :



    - la souveraineté du Peuple qui choisit des dirigeants par des élections, franches et sincères



    - la séparation et l’équilibre des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire



    - la règle de la Loi pour tous, celle de la primauté du droit

    - la garantie des libertés fondamentales (conscience, opinion, presse, réunion, manifestations)

    - l’indépendance des médias



    - l’alternance au pouvoir



    Dans la société de PROGRES, la démocratie, en plus de tous les critères que je viens de citer, doit ajouter la participation et le contrôle citoyen.



    En effet, la démocratie représentative et la démocratie participative, sont deux dimensions nécessaires à la démocratie totale.



    Mais pour être totale, la démocratie doit compter sur des citoyens engagés.

    Dans la société de PROGRES la citoyenneté doit être forte.



    La citoyenneté ce n’est pas la civilité.



    Elle est juridique par les droits qu’elle confère au citoyen.



    Elle est politique par les actions que les citoyens sont libres d’engager.



    Elle doit être un véritable contre pouvoir au Pouvoir.



    C’est pourquoi, nous croyons à la Démocratie de la citoyenneté totale par une politique de proximité affirmée et réelle.



    Sur ce point, la décentralisation doit être une option forte de notre projet de société.



    Nous allons promouvoir la vraie décentralisation, une décentralisation de rupture, qui redessinera les territoires en en faisant des entités viables par un aménagement pertinent, en offrant aux citoyens de chaque territoire la possibilité de juger et de sanctionner son élu en cours de mandat par la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne.



    Comme le disait Anthony Giddens de la London School Of Economics, nous devons démocratiser la démocratie.

    Nous allons de ce fait proposer aux Sénégalais un nouveau modèle démocratique et républicain qui vivifiera les valeurs cardinales de notre Nation, réinvestira la République et assurera l’épanouissement de nos concitoyens.

    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez !



    Notre société de PROGRES est :



    - d’abord une société de valeurs morales, éthiques et humaines



    - c’est ensuite une société où la dignité humaine et l’égalité entre les citoyens sont réelles

    - c’est enfin une société où la République tient en équilibre ses institutions, où la justice est vraiment indépendante, le citoyen fort dans son territoire et dans son pays, pour pouvoir jouir de tous ses droits et les exercer librement.



    Mais au-delà de tout ça, la société de PROGRES, c’est celle du Développement !



    Au Sénégal, on nous chante l’émergence à tort et à travers.



    Or c’est quoi l’émergence ?



    Et c’est quoi le développement ?



    Selon beaucoup d’économistes, l’économie à marché émergent désigne le pays qui a un marché financier en transition qui augmente continuellement en taille, en activités et en degré de sophistication.



    Ce concept apparu au début des années 90 dans le contexte de la dérégulation des marchés financiers, s’est imposé petit à petit comme une voie de sortie pour les pays les moins développés.



    Il s’agit pour la SFI « des pays en développement qui constituent des pôles d’attraction des investissements… »



    Selon feu Mamoudou Touré, ancien Ministre des Finances « le chemin est encore long pour créer un cadre viable et attrayant aux investisseurs »



    Alors, l’émergence est-elle un mirage, un miroir aux alouettes pour attirer les investisseurs et penser ainsi se développer par leur apport ?



    Si la réponse à cette question est oui, alors l’émergence ne peut être le développement attendu puisqu’il sera difficile d’être émergent !



    Voilà pourquoi nous préférons le développement à l’émergence.



    En effet, si l’émergence privilégie la croissance, le développement lui, englobe des indicateurs qui vont au-delà de la création de richesses pour s’intéresser au bien être total de l’individu.



    Le développement correspond dans cette perspective à une réelle et profonde transformation des structures sociales, économiques et mentales apportant le mieux être.



    Il réclame espérance de vie, éducation, santé, justice etc…



    La croissance elle, n’est que l’augmentation de la production par la création d’un volume de richesses produites.

    Vous le voyez, les deux notions sont fondamentalement différentes.



    Dit autrement, l’émergence c’est l’accumulation de richesses, alors que, le développement c’est le bonheur, le mieux vivre, le mieux être : il n’est pas seulement matériel, encore moins financier.



    Un développement humain, inclusif, endogène, reposant sur nos réalités sociales, morales et culturelles, se fondant sur la réelle appropriation de nos richesses (matérielles comme immatérielles)



    C’est pour cela que les grandes institutions en charge du développement humain ont défini les indicateurs du développement : autosuffisance alimentaire, santé, éducation, accès aux infrastructures de base etc…



    Au Sénégal, si nous examinons notre situation, au regard de ces indicateurs, nous voyons que nous sommes loin du développement malgré tout ce qui nous est chanté par le pouvoir.



    Prenons quelques exemples :



    - l’éducation en premier, offre un tableau de crises répétitives, découlant de deux faits majeurs



    - un dysfonctionnement grave du cycle scolaire dû au choc de la massification de l’école (surpeuplement des écoles, des lycées et des universités)



    - des engagements pris par l’Etat du Sénégal et jamais honorés



    Sur ces deux constats, notre point de vue doit être simple et ferme.



    En effet, nous proposerons pour l’école une grande réforme sur le long terme qui engagera les politiques scolaires pour un temps qui permettra d’adapter l’éducation à nos réalités.



    La carte scolaire et universitaire, le mode de recrutement des enseignants, leur formation, les programmes dispensés, le système LMD pour ce qui concerne l’université, sur toutes ces questions fondamentales, nous devons par une Conférence Nationale sur l’école, représentative de la diversité des acteurs, rassembler les compétences indiscutables, chercher et construire absolument le consensus.



    En effet, nous pensons que le temps est venu d’ouvrir dans notre pays, les Grands Travaux du SAVOIR : Droit à l’éducation pour tous, droit à l’Orientation, selon ses talents et son vouloir, droit à la qualification etc…



    Dans notre perspective, l’école deviendrait la MAISON DU SAVOIR de l’APPRENTISSAGE et de la FORMATION continue.



    L’employabilité des jeunes sortis du cycle de la formation sera un point crucial dont les conditions de la mise en œuvre seront arrêtées avec les entreprises citoyennes qui bénéficieront en retour d’incitations fiscales.



    L’autre secteur malade de notre pays est la santé.



    Or, aucun développement humain ne peut se concevoir sans elle.



    Raréfaction des médicaments, délabrement des hôpitaux, démotivation du personnel, voilà le tableau qu’offre notre système sanitaire.



    Et on nous parle de Couverture Maladie Universelle alors qu’on meurt de rien au Sénégal.



    Nous devons pour un développement humain global nous attaquer sérieusement à tous ces maux qui gangrènent notre système sanitaire.



    La lutte contre les grandes pandémies (Sida, paludisme, tuberculose etc…), par la prise en charge de la prévention, tel doit être le crédo de la société du PROGRES.



    A la Couverture Maladie Universelle, nous préférons et nous mettrons en place une Couverture Sanitaire Universelle qui prendra en charge, non pas les maladies lorsqu’elles s’installent, mais pour empêcher qu’elles surviennent.



    La société du BIEN VIVRE, c’est aussi celle qui assure à ces citoyens une économie de la création de richesses par la lutte sans concession contre la pauvreté.



    En effet, le combat contre la pauvreté et la précarité est un combat essentiel.



    De nos jours, les Sénégalais rejetés dans la misère et les difficultés de la vie s’accroissent de façon exponentielle.



    En 2016, les inégalités sont telles qu’au niveau de 192 pays dans le Monde, les 20 premiers se partageaient plus de 90% de la richesse mondiale, près de un milliard et demi vivent avec moins de 1 dollar par jour, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, 38 millions de personnes sont contaminées par le SIDA, dont 70% en Afrique.

    La pauvreté se concentre donc dans les pays en voie de développement dont 34 sont Africains.



    Le Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix définit ainsi la pauvreté.

    Est pauvre celui qui cumule une multitude de problèmes chroniques : salaire de misère, mauvaise santé, faible niveau d’éducation, longs et pénibles trajets pour aller au travail, abris précaires, stress familial, exclusion.



    C’est une des plus grandes inégalités sur la planète que nous devons résorber.



    Au Sénégal, le Gouvernement a mis en place la Bourse de Sécurité Familiale pour lutter contre la pauvreté.



    INTERESSANT MAIS INSUFFISANT !



    Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord passer à une économie de création de richesses.



    Pour ce faire, d’autres leviers doivent être actionnés :



    Tout d’abord l’agriculture.



    Le Président Senghor disait que la première fonction d’un Etat est de nourrir son peuple



    Or, nous peinons à atteindre l’autosuffisance alimentaire après 60 ans d’indépendance.



    - ensuite la réindustrialisation de notre pays pour assurer le plein emploi à notre jeunesse



    - enfin l’habitat social et rural, l’accès à l’eau, à l’électricité et au téléphone à la connexion internet.



    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez, la société du PROGRES est bien celle qu’il nous faut pour assurer le vrai développement de notre pays.



    L’égalité, la solidarité, la cohésion sociale en seront les valeurs fondatrices et cardinales.



    Nous proposerons ainsi au peuple Sénégalais un nouveau paradigme pour refonder notre société et réorienter notre pensée et notre action politique.



    Notre action politique, qui au-delà du cadre national, s’inscrira aussi dans la société du Monde par une politique sécuritaire et internationale appropriée pour faire face à tous les défis qui nous interpellent (diplomatie du bon voisinage, lutte contre le terrorisme, migration etc…)



    Sur toutes ces questions importantes et complexes, nous avons la réponse appropriée aux difficultés qu’elles génèrent.



    Alors se pose une question, une question cruciale, une question que nombre de Sénégalais se posent, une question que même certains d’entre vous se posent en silence.

    Une femme est-elle capable de mener à bout tout ce programme ?

    Aura-t-elle la force et le courage nécessaires pour engager toutes ces réformes ?



    Oui, j’en suis capable et avec vous je le serai encore davantage.



    En effet, notre candidature ne procède pas du néant !



    Elle vient après une longue et mûre expérience politique :



    - comme Ministre, j’ai servi l’Etat et la République



    - comme Maire, je suis au plus près des populations et comprends bien leurs difficultés et leurs attentes

    - comme Député, je légifère au nom de la Nation qui m’a mandatée



    - comme acteur politique, j’ai toujours défendu avec force, mes idées et les options fondamentales qui guident mon action pour assurer à mon pays le bien être que je lui destine



    Sur tous ces champs d’action et de bataille, je ne crois pas avoir démérité.



    Bien au contraire !



    J’ai fait de mon mieux, j’ai donné tout ce que j’ai pu !

    Alors puisque l’ère du temps est aux femmes, qui partout dans le monde vont à l’assaut du Pouvoir, cherchez et trouvez la femme légitime, sûre, déterminée, courageuse et résiliente qui portera votre ambition, notre ambition commune de changer le Sénégal.

    Chers Camarades,



    L’année qui vient, doit s’annoncer au Sénégal comme celle des femmes et des hommes éclairés qui ont compris, loin des préjugés archaïques et démodés, qu’ensemble ils peuvent transformer le monde.



    En m’investissant comme votre candidate, je serai le candidat de tous !

    Je ne ferai de ma féminité, ni un atout, encore moins un handicap.



    Le rendez-vous présidentiel de 2019 mérite de voir se confronter devant les Sénégalais et à visage découvert, des hommes et des femmes armés de leurs convictions, de leur expérience et de leur propositions.



    Après Dieu, les Sénégalais arbitrons !



    Pour ma part, je me distinguerai parmi ces candidats.



    J’œuvrerai inlassablement à notre victoire commune qui doit être celle de notre pays.

    Je respecterai votre volonté de changement, votre soif de voir le Sénégal sortir de ses difficultés et engagerai avec vous les chemins d’un Avenir meilleur.



    Et ensemble, nous nous engagerons à changer la vie comme disait le Président Mitterrand.



    C’est pourquoi, j’accepte votre investiture et vous dit OUI



    OUI pour le vrai changement

    OUI pour la victoire

    OUI pour être le 5ème Président de la République du Sénégal



    Vive OSEZ L’AVENIR

    Vive la République

    Vive le Sénégal



    Aïssata Tall Sall

    Candidate de la Coalition OSEZ L’AVENIR
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (16:44 PM)
    Mes Chers Camarades,

    Nous voici réunis en ce jour historique pour tenir notre congrès d’investiture.



    Moment solennel, où entre le candidat que je suis et vous-mêmes, se noue le pacte de fidélité, d’engagement et de détermination nécessaire au défi auquel nous faisons face.



    Ce défi, c’est celui de gagner l’élection présidentielle pour changer notre pays.



    Pour ma part, laissez-moi donc vous dire que ce pacte doit être un pacte gagnant.



    Un pacte que sous tend notre ferme détermination à emprunter le chemin de la victoire au soir du 24 Février 2019.



    En effet, notre volonté de changer le Sénégal ne peut être comparée qu’à la souffrance de nos populations, toutes nos populations, celles des villes, comme celles des campagnes, celles qui, depuis fort longtemps, attendent que leurs conditions de vie changent et deviennent meilleures.



    A ces populations attentives dans le silence et la souffrance, nous disons qu’il ne faut pas désespérer.



    OUI, IL EST POSSIBLE DE CHANGER LE SENEGAL

    Il est possible de le faire si, nous tous ensemble nous le voulons.



    Pour ce qui me concerne, je suis prête et décidée à le faire !



    En effet, je fais partie d’une génération de Sénégalais à qui rien n’a été donné.



    Au contraire !



    Tout s’est acquis au prix de luttes âpres et féroces.



    Cela a été dur, mais cela nous a trempé dans l’acier, a forgé notre caractère et notre combativité et nous a permis surtout de franchir nombre d’obstacles.



    C’est pour cela que je ne baisse jamais les bras.

    C’est pourquoi, l’énormité de la tâche et la multitude de difficultés ne m’ont jamais fait abandonner.



    Mes Chers Amis,



    Ceux là qui gagnent n’abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais !

    Or, nous sommes de ceux qui, jamais, n’abandonnent !



    Voilà pourquoi, nous sommes déterminés et confiants en nous même car, nous portons les changements que notre peuple attend.



    En effet, depuis son indépendance, notre pays a vu se succéder à sa tête, différents Chefs d’Etat, (tous Hommes de Senghor à Macky Sall), différents régimes tous les mêmes !



    Nous devons maintenant prôner et incarner le changement attendu !



    Mais ce changement ne saurait se résumer à de l’incantation ;



    Il devra sur plusieurs points faire comprendre à nos concitoyens



    qu’il est possible



    qu’il est réel



    et surtout qu’il est meilleur



    Pour ce faire, nous devons OSER



    - OSER penser autrement et surtout OSER agir autrement



    Penser autrement, doit nous conduire à imaginer une nouvelle société humaine où le progrès, conçu au sens premier du terme, sera l’indicateur et le moteur de recherche.



    En effet, au 17ème siècle, a émergé en Europe une certaine pensée politique fondée sur la raison.



    Cette pensée a apporté le libéralisme classique des Lumières, lointain ancêtre du néolibéralisme du 20ème siècle.



    Le 19ème siècle nous a offert le marxisme, le socialisme, l’anarchisme…

    Et nous les avons importés comme des vérités éternelles !



    Mais que nous ont apporté le libéralisme, le socialisme et le libéral socialisme ?



    Pas grand chose !



    L’ajustement structurel, le bradage de nos ressources naturelles, une gestion chaotique de l’Etat alors que le Sénégalais se cherche, terrassé et vaincu par les difficultés de tous ordres, qui a vu les alternances politiques se succéder pendant que sa situation économique et sociale se dégrade jour après jour.



    Que peuvent nous apporter ces idéologies importées de l’occident, si le Sénégal va mal et les Sénégalais guère mieux ?



    C’est pourquoi, nous venons proposer à nos concitoyens, la construction d’une nouvelle société, celle du bien vivre et celle du mieux vivre.



    C’est la société du PROGRES.



    La société du PROGRES c’est celle qui respectera tout d’abord la dignité humaine.



    Sans recourir à des considérations théoriques contenues dans la Déclaration des Droits de l’Homme, nous pouvons plus simplement affirmer que la dignité humaine évoque le respect dû à la personne dont nous devons refuser l’instrumentalisation pour quelques raisons que ce soit.



    La société de PROGRES, pour manifester le sens profond qu’il a de la dignité humaine, doit mettre en avant l’égalité des citoyens et la sacralité de l’homme.



    Cette société de PROGRES doit ensuite réinventer la République et repenser la Démocratie.



    Dans notre constitution, il est dit à l’article premier, que notre République est laïque, démocratique et sociale.

    Elle accorde aussi une grande place aux valeurs morales, humaines et éthiques.



    Mais la République n’est pas figée.



    Elle est vivante et toujours en mouvement.



    Elle peut donc disparaître si nous ne prenons garde.



    Or, c’est la chose la plus précieuse que nous avons en commun.



    Nous devons donc la préserver.

    Dans la société du PROGRES, la préservation de la République se fera autour de trois qualificatifs :



    - que la République soit moderne

    - qu’elle soit modeste

    - qu’elle soit modèle



    Moderne pour être en phase avec son temps, modeste pour répandre le bien être à ses citoyens et non se servir d’eux et enfin modèle pour toujours prôner le bon exemple et être au dessus de tout soupçon.



    C’est ainsi que la République sera pour tous, équidistante de tous, et le serviteur de tous.

    Avec la République, va la Démocratie.



    Dans notre société de PROGRES, la Démocratie ne doit pas être virtuelle, mais bien réelle.



    La Démocratie se définit par cinq grands critères :



    - la souveraineté du Peuple qui choisit des dirigeants par des élections, franches et sincères



    - la séparation et l’équilibre des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire



    - la règle de la Loi pour tous, celle de la primauté du droit

    - la garantie des libertés fondamentales (conscience, opinion, presse, réunion, manifestations)

    - l’indépendance des médias



    - l’alternance au pouvoir



    Dans la société de PROGRES, la démocratie, en plus de tous les critères que je viens de citer, doit ajouter la participation et le contrôle citoyen.



    En effet, la démocratie représentative et la démocratie participative, sont deux dimensions nécessaires à la démocratie totale.



    Mais pour être totale, la démocratie doit compter sur des citoyens engagés.

    Dans la société de PROGRES la citoyenneté doit être forte.



    La citoyenneté ce n’est pas la civilité.



    Elle est juridique par les droits qu’elle confère au citoyen.



    Elle est politique par les actions que les citoyens sont libres d’engager.



    Elle doit être un véritable contre pouvoir au Pouvoir.



    C’est pourquoi, nous croyons à la Démocratie de la citoyenneté totale par une politique de proximité affirmée et réelle.



    Sur ce point, la décentralisation doit être une option forte de notre projet de société.



    Nous allons promouvoir la vraie décentralisation, une décentralisation de rupture, qui redessinera les territoires en en faisant des entités viables par un aménagement pertinent, en offrant aux citoyens de chaque territoire la possibilité de juger et de sanctionner son élu en cours de mandat par la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne.



    Comme le disait Anthony Giddens de la London School Of Economics, nous devons démocratiser la démocratie.

    Nous allons de ce fait proposer aux Sénégalais un nouveau modèle démocratique et républicain qui vivifiera les valeurs cardinales de notre Nation, réinvestira la République et assurera l’épanouissement de nos concitoyens.

    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez !



    Notre société de PROGRES est :



    - d’abord une société de valeurs morales, éthiques et humaines



    - c’est ensuite une société où la dignité humaine et l’égalité entre les citoyens sont réelles

    - c’est enfin une société où la République tient en équilibre ses institutions, où la justice est vraiment indépendante, le citoyen fort dans son territoire et dans son pays, pour pouvoir jouir de tous ses droits et les exercer librement.



    Mais au-delà de tout ça, la société de PROGRES, c’est celle du Développement !



    Au Sénégal, on nous chante l’émergence à tort et à travers.



    Or c’est quoi l’émergence ?



    Et c’est quoi le développement ?



    Selon beaucoup d’économistes, l’économie à marché émergent désigne le pays qui a un marché financier en transition qui augmente continuellement en taille, en activités et en degré de sophistication.



    Ce concept apparu au début des années 90 dans le contexte de la dérégulation des marchés financiers, s’est imposé petit à petit comme une voie de sortie pour les pays les moins développés.



    Il s’agit pour la SFI « des pays en développement qui constituent des pôles d’attraction des investissements… »



    Selon feu Mamoudou Touré, ancien Ministre des Finances « le chemin est encore long pour créer un cadre viable et attrayant aux investisseurs »



    Alors, l’émergence est-elle un mirage, un miroir aux alouettes pour attirer les investisseurs et penser ainsi se développer par leur apport ?



    Si la réponse à cette question est oui, alors l’émergence ne peut être le développement attendu puisqu’il sera difficile d’être émergent !



    Voilà pourquoi nous préférons le développement à l’émergence.



    En effet, si l’émergence privilégie la croissance, le développement lui, englobe des indicateurs qui vont au-delà de la création de richesses pour s’intéresser au bien être total de l’individu.



    Le développement correspond dans cette perspective à une réelle et profonde transformation des structures sociales, économiques et mentales apportant le mieux être.



    Il réclame espérance de vie, éducation, santé, justice etc…



    La croissance elle, n’est que l’augmentation de la production par la création d’un volume de richesses produites.

    Vous le voyez, les deux notions sont fondamentalement différentes.



    Dit autrement, l’émergence c’est l’accumulation de richesses, alors que, le développement c’est le bonheur, le mieux vivre, le mieux être : il n’est pas seulement matériel, encore moins financier.



    Un développement humain, inclusif, endogène, reposant sur nos réalités sociales, morales et culturelles, se fondant sur la réelle appropriation de nos richesses (matérielles comme immatérielles)



    C’est pour cela que les grandes institutions en charge du développement humain ont défini les indicateurs du développement : autosuffisance alimentaire, santé, éducation, accès aux infrastructures de base etc…



    Au Sénégal, si nous examinons notre situation, au regard de ces indicateurs, nous voyons que nous sommes loin du développement malgré tout ce qui nous est chanté par le pouvoir.



    Prenons quelques exemples :



    - l’éducation en premier, offre un tableau de crises répétitives, découlant de deux faits majeurs



    - un dysfonctionnement grave du cycle scolaire dû au choc de la massification de l’école (surpeuplement des écoles, des lycées et des universités)



    - des engagements pris par l’Etat du Sénégal et jamais honorés



    Sur ces deux constats, notre point de vue doit être simple et ferme.



    En effet, nous proposerons pour l’école une grande réforme sur le long terme qui engagera les politiques scolaires pour un temps qui permettra d’adapter l’éducation à nos réalités.



    La carte scolaire et universitaire, le mode de recrutement des enseignants, leur formation, les programmes dispensés, le système LMD pour ce qui concerne l’université, sur toutes ces questions fondamentales, nous devons par une Conférence Nationale sur l’école, représentative de la diversité des acteurs, rassembler les compétences indiscutables, chercher et construire absolument le consensus.



    En effet, nous pensons que le temps est venu d’ouvrir dans notre pays, les Grands Travaux du SAVOIR : Droit à l’éducation pour tous, droit à l’Orientation, selon ses talents et son vouloir, droit à la qualification etc…



    Dans notre perspective, l’école deviendrait la MAISON DU SAVOIR de l’APPRENTISSAGE et de la FORMATION continue.



    L’employabilité des jeunes sortis du cycle de la formation sera un point crucial dont les conditions de la mise en œuvre seront arrêtées avec les entreprises citoyennes qui bénéficieront en retour d’incitations fiscales.



    L’autre secteur malade de notre pays est la santé.



    Or, aucun développement humain ne peut se concevoir sans elle.



    Raréfaction des médicaments, délabrement des hôpitaux, démotivation du personnel, voilà le tableau qu’offre notre système sanitaire.



    Et on nous parle de Couverture Maladie Universelle alors qu’on meurt de rien au Sénégal.



    Nous devons pour un développement humain global nous attaquer sérieusement à tous ces maux qui gangrènent notre système sanitaire.



    La lutte contre les grandes pandémies (Sida, paludisme, tuberculose etc…), par la prise en charge de la prévention, tel doit être le crédo de la société du PROGRES.



    A la Couverture Maladie Universelle, nous préférons et nous mettrons en place une Couverture Sanitaire Universelle qui prendra en charge, non pas les maladies lorsqu’elles s’installent, mais pour empêcher qu’elles surviennent.



    La société du BIEN VIVRE, c’est aussi celle qui assure à ces citoyens une économie de la création de richesses par la lutte sans concession contre la pauvreté.



    En effet, le combat contre la pauvreté et la précarité est un combat essentiel.



    De nos jours, les Sénégalais rejetés dans la misère et les difficultés de la vie s’accroissent de façon exponentielle.



    En 2016, les inégalités sont telles qu’au niveau de 192 pays dans le Monde, les 20 premiers se partageaient plus de 90% de la richesse mondiale, près de un milliard et demi vivent avec moins de 1 dollar par jour, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, 38 millions de personnes sont contaminées par le SIDA, dont 70% en Afrique.

    La pauvreté se concentre donc dans les pays en voie de développement dont 34 sont Africains.



    Le Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix définit ainsi la pauvreté.

    Est pauvre celui qui cumule une multitude de problèmes chroniques : salaire de misère, mauvaise santé, faible niveau d’éducation, longs et pénibles trajets pour aller au travail, abris précaires, stress familial, exclusion.



    C’est une des plus grandes inégalités sur la planète que nous devons résorber.



    Au Sénégal, le Gouvernement a mis en place la Bourse de Sécurité Familiale pour lutter contre la pauvreté.



    INTERESSANT MAIS INSUFFISANT !



    Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord passer à une économie de création de richesses.



    Pour ce faire, d’autres leviers doivent être actionnés :



    Tout d’abord l’agriculture.



    Le Président Senghor disait que la première fonction d’un Etat est de nourrir son peuple



    Or, nous peinons à atteindre l’autosuffisance alimentaire après 60 ans d’indépendance.



    - ensuite la réindustrialisation de notre pays pour assurer le plein emploi à notre jeunesse



    - enfin l’habitat social et rural, l’accès à l’eau, à l’électricité et au téléphone à la connexion internet.



    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez, la société du PROGRES est bien celle qu’il nous faut pour assurer le vrai développement de notre pays.



    L’égalité, la solidarité, la cohésion sociale en seront les valeurs fondatrices et cardinales.



    Nous proposerons ainsi au peuple Sénégalais un nouveau paradigme pour refonder notre société et réorienter notre pensée et notre action politique.



    Notre action politique, qui au-delà du cadre national, s’inscrira aussi dans la société du Monde par une politique sécuritaire et internationale appropriée pour faire face à tous les défis qui nous interpellent (diplomatie du bon voisinage, lutte contre le terrorisme, migration etc…)



    Sur toutes ces questions importantes et complexes, nous avons la réponse appropriée aux difficultés qu’elles génèrent.



    Alors se pose une question, une question cruciale, une question que nombre de Sénégalais se posent, une question que même certains d’entre vous se posent en silence.

    Une femme est-elle capable de mener à bout tout ce programme ?

    Aura-t-elle la force et le courage nécessaires pour engager toutes ces réformes ?



    Oui, j’en suis capable et avec vous je le serai encore davantage.



    En effet, notre candidature ne procède pas du néant !



    Elle vient après une longue et mûre expérience politique :



    - comme Ministre, j’ai servi l’Etat et la République



    - comme Maire, je suis au plus près des populations et comprends bien leurs difficultés et leurs attentes

    - comme Député, je légifère au nom de la Nation qui m’a mandatée



    - comme acteur politique, j’ai toujours défendu avec force, mes idées et les options fondamentales qui guident mon action pour assurer à mon pays le bien être que je lui destine



    Sur tous ces champs d’action et de bataille, je ne crois pas avoir démérité.



    Bien au contraire !



    J’ai fait de mon mieux, j’ai donné tout ce que j’ai pu !

    Alors puisque l’ère du temps est aux femmes, qui partout dans le monde vont à l’assaut du Pouvoir, cherchez et trouvez la femme légitime, sûre, déterminée, courageuse et résiliente qui portera votre ambition, notre ambition commune de changer le Sénégal.

    Chers Camarades,



    L’année qui vient, doit s’annoncer au Sénégal comme celle des femmes et des hommes éclairés qui ont compris, loin des préjugés archaïques et démodés, qu’ensemble ils peuvent transformer le monde.



    En m’investissant comme votre candidate, je serai le candidat de tous !

    Je ne ferai de ma féminité, ni un atout, encore moins un handicap.



    Le rendez-vous présidentiel de 2019 mérite de voir se confronter devant les Sénégalais et à visage découvert, des hommes et des femmes armés de leurs convictions, de leur expérience et de leur propositions.



    Après Dieu, les Sénégalais arbitrons !



    Pour ma part, je me distinguerai parmi ces candidats.



    J’œuvrerai inlassablement à notre victoire commune qui doit être celle de notre pays.

    Je respecterai votre volonté de changement, votre soif de voir le Sénégal sortir de ses difficultés et engagerai avec vous les chemins d’un Avenir meilleur.



    Et ensemble, nous nous engagerons à changer la vie comme disait le Président Mitterrand.



    C’est pourquoi, j’accepte votre investiture et vous dit OUI



    OUI pour le vrai changement

    OUI pour la victoire

    OUI pour être le 5ème Président de la République du Sénégal



    Vive OSEZ L’AVENIR

    Vive la République

    Vive le Sénégal



    Aïssata Tall Sall

    Candidate de la Coalition OSEZ L’AVENIR
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (16:44 PM)
    Mes Chers Camarades,

    Nous voici réunis en ce jour historique pour tenir notre congrès d’investiture.



    Moment solennel, où entre le candidat que je suis et vous-mêmes, se noue le pacte de fidélité, d’engagement et de détermination nécessaire au défi auquel nous faisons face.



    Ce défi, c’est celui de gagner l’élection présidentielle pour changer notre pays.



    Pour ma part, laissez-moi donc vous dire que ce pacte doit être un pacte gagnant.



    Un pacte que sous tend notre ferme détermination à emprunter le chemin de la victoire au soir du 24 Février 2019.



    En effet, notre volonté de changer le Sénégal ne peut être comparée qu’à la souffrance de nos populations, toutes nos populations, celles des villes, comme celles des campagnes, celles qui, depuis fort longtemps, attendent que leurs conditions de vie changent et deviennent meilleures.



    A ces populations attentives dans le silence et la souffrance, nous disons qu’il ne faut pas désespérer.



    OUI, IL EST POSSIBLE DE CHANGER LE SENEGAL

    Il est possible de le faire si, nous tous ensemble nous le voulons.



    Pour ce qui me concerne, je suis prête et décidée à le faire !



    En effet, je fais partie d’une génération de Sénégalais à qui rien n’a été donné.



    Au contraire !



    Tout s’est acquis au prix de luttes âpres et féroces.



    Cela a été dur, mais cela nous a trempé dans l’acier, a forgé notre caractère et notre combativité et nous a permis surtout de franchir nombre d’obstacles.



    C’est pour cela que je ne baisse jamais les bras.

    C’est pourquoi, l’énormité de la tâche et la multitude de difficultés ne m’ont jamais fait abandonner.



    Mes Chers Amis,



    Ceux là qui gagnent n’abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais !

    Or, nous sommes de ceux qui, jamais, n’abandonnent !



    Voilà pourquoi, nous sommes déterminés et confiants en nous même car, nous portons les changements que notre peuple attend.



    En effet, depuis son indépendance, notre pays a vu se succéder à sa tête, différents Chefs d’Etat, (tous Hommes de Senghor à Macky Sall), différents régimes tous les mêmes !



    Nous devons maintenant prôner et incarner le changement attendu !



    Mais ce changement ne saurait se résumer à de l’incantation ;



    Il devra sur plusieurs points faire comprendre à nos concitoyens



    qu’il est possible



    qu’il est réel



    et surtout qu’il est meilleur



    Pour ce faire, nous devons OSER



    - OSER penser autrement et surtout OSER agir autrement



    Penser autrement, doit nous conduire à imaginer une nouvelle société humaine où le progrès, conçu au sens premier du terme, sera l’indicateur et le moteur de recherche.



    En effet, au 17ème siècle, a émergé en Europe une certaine pensée politique fondée sur la raison.



    Cette pensée a apporté le libéralisme classique des Lumières, lointain ancêtre du néolibéralisme du 20ème siècle.



    Le 19ème siècle nous a offert le marxisme, le socialisme, l’anarchisme…

    Et nous les avons importés comme des vérités éternelles !



    Mais que nous ont apporté le libéralisme, le socialisme et le libéral socialisme ?



    Pas grand chose !



    L’ajustement structurel, le bradage de nos ressources naturelles, une gestion chaotique de l’Etat alors que le Sénégalais se cherche, terrassé et vaincu par les difficultés de tous ordres, qui a vu les alternances politiques se succéder pendant que sa situation économique et sociale se dégrade jour après jour.



    Que peuvent nous apporter ces idéologies importées de l’occident, si le Sénégal va mal et les Sénégalais guère mieux ?



    C’est pourquoi, nous venons proposer à nos concitoyens, la construction d’une nouvelle société, celle du bien vivre et celle du mieux vivre.



    C’est la société du PROGRES.



    La société du PROGRES c’est celle qui respectera tout d’abord la dignité humaine.



    Sans recourir à des considérations théoriques contenues dans la Déclaration des Droits de l’Homme, nous pouvons plus simplement affirmer que la dignité humaine évoque le respect dû à la personne dont nous devons refuser l’instrumentalisation pour quelques raisons que ce soit.



    La société de PROGRES, pour manifester le sens profond qu’il a de la dignité humaine, doit mettre en avant l’égalité des citoyens et la sacralité de l’homme.



    Cette société de PROGRES doit ensuite réinventer la République et repenser la Démocratie.



    Dans notre constitution, il est dit à l’article premier, que notre République est laïque, démocratique et sociale.

    Elle accorde aussi une grande place aux valeurs morales, humaines et éthiques.



    Mais la République n’est pas figée.



    Elle est vivante et toujours en mouvement.



    Elle peut donc disparaître si nous ne prenons garde.



    Or, c’est la chose la plus précieuse que nous avons en commun.



    Nous devons donc la préserver.

    Dans la société du PROGRES, la préservation de la République se fera autour de trois qualificatifs :



    - que la République soit moderne

    - qu’elle soit modeste

    - qu’elle soit modèle



    Moderne pour être en phase avec son temps, modeste pour répandre le bien être à ses citoyens et non se servir d’eux et enfin modèle pour toujours prôner le bon exemple et être au dessus de tout soupçon.



    C’est ainsi que la République sera pour tous, équidistante de tous, et le serviteur de tous.

    Avec la République, va la Démocratie.



    Dans notre société de PROGRES, la Démocratie ne doit pas être virtuelle, mais bien réelle.



    La Démocratie se définit par cinq grands critères :



    - la souveraineté du Peuple qui choisit des dirigeants par des élections, franches et sincères



    - la séparation et l’équilibre des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire



    - la règle de la Loi pour tous, celle de la primauté du droit

    - la garantie des libertés fondamentales (conscience, opinion, presse, réunion, manifestations)

    - l’indépendance des médias



    - l’alternance au pouvoir



    Dans la société de PROGRES, la démocratie, en plus de tous les critères que je viens de citer, doit ajouter la participation et le contrôle citoyen.



    En effet, la démocratie représentative et la démocratie participative, sont deux dimensions nécessaires à la démocratie totale.



    Mais pour être totale, la démocratie doit compter sur des citoyens engagés.

    Dans la société de PROGRES la citoyenneté doit être forte.



    La citoyenneté ce n’est pas la civilité.



    Elle est juridique par les droits qu’elle confère au citoyen.



    Elle est politique par les actions que les citoyens sont libres d’engager.



    Elle doit être un véritable contre pouvoir au Pouvoir.



    C’est pourquoi, nous croyons à la Démocratie de la citoyenneté totale par une politique de proximité affirmée et réelle.



    Sur ce point, la décentralisation doit être une option forte de notre projet de société.



    Nous allons promouvoir la vraie décentralisation, une décentralisation de rupture, qui redessinera les territoires en en faisant des entités viables par un aménagement pertinent, en offrant aux citoyens de chaque territoire la possibilité de juger et de sanctionner son élu en cours de mandat par la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne.



    Comme le disait Anthony Giddens de la London School Of Economics, nous devons démocratiser la démocratie.

    Nous allons de ce fait proposer aux Sénégalais un nouveau modèle démocratique et républicain qui vivifiera les valeurs cardinales de notre Nation, réinvestira la République et assurera l’épanouissement de nos concitoyens.

    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez !



    Notre société de PROGRES est :



    - d’abord une société de valeurs morales, éthiques et humaines



    - c’est ensuite une société où la dignité humaine et l’égalité entre les citoyens sont réelles

    - c’est enfin une société où la République tient en équilibre ses institutions, où la justice est vraiment indépendante, le citoyen fort dans son territoire et dans son pays, pour pouvoir jouir de tous ses droits et les exercer librement.



    Mais au-delà de tout ça, la société de PROGRES, c’est celle du Développement !



    Au Sénégal, on nous chante l’émergence à tort et à travers.



    Or c’est quoi l’émergence ?



    Et c’est quoi le développement ?



    Selon beaucoup d’économistes, l’économie à marché émergent désigne le pays qui a un marché financier en transition qui augmente continuellement en taille, en activités et en degré de sophistication.



    Ce concept apparu au début des années 90 dans le contexte de la dérégulation des marchés financiers, s’est imposé petit à petit comme une voie de sortie pour les pays les moins développés.



    Il s’agit pour la SFI « des pays en développement qui constituent des pôles d’attraction des investissements… »



    Selon feu Mamoudou Touré, ancien Ministre des Finances « le chemin est encore long pour créer un cadre viable et attrayant aux investisseurs »



    Alors, l’émergence est-elle un mirage, un miroir aux alouettes pour attirer les investisseurs et penser ainsi se développer par leur apport ?



    Si la réponse à cette question est oui, alors l’émergence ne peut être le développement attendu puisqu’il sera difficile d’être émergent !



    Voilà pourquoi nous préférons le développement à l’émergence.



    En effet, si l’émergence privilégie la croissance, le développement lui, englobe des indicateurs qui vont au-delà de la création de richesses pour s’intéresser au bien être total de l’individu.



    Le développement correspond dans cette perspective à une réelle et profonde transformation des structures sociales, économiques et mentales apportant le mieux être.



    Il réclame espérance de vie, éducation, santé, justice etc…



    La croissance elle, n’est que l’augmentation de la production par la création d’un volume de richesses produites.

    Vous le voyez, les deux notions sont fondamentalement différentes.



    Dit autrement, l’émergence c’est l’accumulation de richesses, alors que, le développement c’est le bonheur, le mieux vivre, le mieux être : il n’est pas seulement matériel, encore moins financier.



    Un développement humain, inclusif, endogène, reposant sur nos réalités sociales, morales et culturelles, se fondant sur la réelle appropriation de nos richesses (matérielles comme immatérielles)



    C’est pour cela que les grandes institutions en charge du développement humain ont défini les indicateurs du développement : autosuffisance alimentaire, santé, éducation, accès aux infrastructures de base etc…



    Au Sénégal, si nous examinons notre situation, au regard de ces indicateurs, nous voyons que nous sommes loin du développement malgré tout ce qui nous est chanté par le pouvoir.



    Prenons quelques exemples :



    - l’éducation en premier, offre un tableau de crises répétitives, découlant de deux faits majeurs



    - un dysfonctionnement grave du cycle scolaire dû au choc de la massification de l’école (surpeuplement des écoles, des lycées et des universités)



    - des engagements pris par l’Etat du Sénégal et jamais honorés



    Sur ces deux constats, notre point de vue doit être simple et ferme.



    En effet, nous proposerons pour l’école une grande réforme sur le long terme qui engagera les politiques scolaires pour un temps qui permettra d’adapter l’éducation à nos réalités.



    La carte scolaire et universitaire, le mode de recrutement des enseignants, leur formation, les programmes dispensés, le système LMD pour ce qui concerne l’université, sur toutes ces questions fondamentales, nous devons par une Conférence Nationale sur l’école, représentative de la diversité des acteurs, rassembler les compétences indiscutables, chercher et construire absolument le consensus.



    En effet, nous pensons que le temps est venu d’ouvrir dans notre pays, les Grands Travaux du SAVOIR : Droit à l’éducation pour tous, droit à l’Orientation, selon ses talents et son vouloir, droit à la qualification etc…



    Dans notre perspective, l’école deviendrait la MAISON DU SAVOIR de l’APPRENTISSAGE et de la FORMATION continue.



    L’employabilité des jeunes sortis du cycle de la formation sera un point crucial dont les conditions de la mise en œuvre seront arrêtées avec les entreprises citoyennes qui bénéficieront en retour d’incitations fiscales.



    L’autre secteur malade de notre pays est la santé.



    Or, aucun développement humain ne peut se concevoir sans elle.



    Raréfaction des médicaments, délabrement des hôpitaux, démotivation du personnel, voilà le tableau qu’offre notre système sanitaire.



    Et on nous parle de Couverture Maladie Universelle alors qu’on meurt de rien au Sénégal.



    Nous devons pour un développement humain global nous attaquer sérieusement à tous ces maux qui gangrènent notre système sanitaire.



    La lutte contre les grandes pandémies (Sida, paludisme, tuberculose etc…), par la prise en charge de la prévention, tel doit être le crédo de la société du PROGRES.



    A la Couverture Maladie Universelle, nous préférons et nous mettrons en place une Couverture Sanitaire Universelle qui prendra en charge, non pas les maladies lorsqu’elles s’installent, mais pour empêcher qu’elles surviennent.



    La société du BIEN VIVRE, c’est aussi celle qui assure à ces citoyens une économie de la création de richesses par la lutte sans concession contre la pauvreté.



    En effet, le combat contre la pauvreté et la précarité est un combat essentiel.



    De nos jours, les Sénégalais rejetés dans la misère et les difficultés de la vie s’accroissent de façon exponentielle.



    En 2016, les inégalités sont telles qu’au niveau de 192 pays dans le Monde, les 20 premiers se partageaient plus de 90% de la richesse mondiale, près de un milliard et demi vivent avec moins de 1 dollar par jour, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, 38 millions de personnes sont contaminées par le SIDA, dont 70% en Afrique.

    La pauvreté se concentre donc dans les pays en voie de développement dont 34 sont Africains.



    Le Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix définit ainsi la pauvreté.

    Est pauvre celui qui cumule une multitude de problèmes chroniques : salaire de misère, mauvaise santé, faible niveau d’éducation, longs et pénibles trajets pour aller au travail, abris précaires, stress familial, exclusion.



    C’est une des plus grandes inégalités sur la planète que nous devons résorber.



    Au Sénégal, le Gouvernement a mis en place la Bourse de Sécurité Familiale pour lutter contre la pauvreté.



    INTERESSANT MAIS INSUFFISANT !



    Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord passer à une économie de création de richesses.



    Pour ce faire, d’autres leviers doivent être actionnés :



    Tout d’abord l’agriculture.



    Le Président Senghor disait que la première fonction d’un Etat est de nourrir son peuple



    Or, nous peinons à atteindre l’autosuffisance alimentaire après 60 ans d’indépendance.



    - ensuite la réindustrialisation de notre pays pour assurer le plein emploi à notre jeunesse



    - enfin l’habitat social et rural, l’accès à l’eau, à l’électricité et au téléphone à la connexion internet.



    Mes Chers Camarades,

    Vous le voyez, la société du PROGRES est bien celle qu’il nous faut pour assurer le vrai développement de notre pays.



    L’égalité, la solidarité, la cohésion sociale en seront les valeurs fondatrices et cardinales.



    Nous proposerons ainsi au peuple Sénégalais un nouveau paradigme pour refonder notre société et réorienter notre pensée et notre action politique.



    Notre action politique, qui au-delà du cadre national, s’inscrira aussi dans la société du Monde par une politique sécuritaire et internationale appropriée pour faire face à tous les défis qui nous interpellent (diplomatie du bon voisinage, lutte contre le terrorisme, migration etc…)



    Sur toutes ces questions importantes et complexes, nous avons la réponse appropriée aux difficultés qu’elles génèrent.



    Alors se pose une question, une question cruciale, une question que nombre de Sénégalais se posent, une question que même certains d’entre vous se posent en silence.

    Une femme est-elle capable de mener à bout tout ce programme ?

    Aura-t-elle la force et le courage nécessaires pour engager toutes ces réformes ?



    Oui, j’en suis capable et avec vous je le serai encore davantage.



    En effet, notre candidature ne procède pas du néant !



    Elle vient après une longue et mûre expérience politique :



    - comme Ministre, j’ai servi l’Etat et la République



    - comme Maire, je suis au plus près des populations et comprends bien leurs difficultés et leurs attentes

    - comme Député, je légifère au nom de la Nation qui m’a mandatée



    - comme acteur politique, j’ai toujours défendu avec force, mes idées et les options fondamentales qui guident mon action pour assurer à mon pays le bien être que je lui destine



    Sur tous ces champs d’action et de bataille, je ne crois pas avoir démérité.



    Bien au contraire !



    J’ai fait de mon mieux, j’ai donné tout ce que j’ai pu !

    Alors puisque l’ère du temps est aux femmes, qui partout dans le monde vont à l’assaut du Pouvoir, cherchez et trouvez la femme légitime, sûre, déterminée, courageuse et résiliente qui portera votre ambition, notre ambition commune de changer le Sénégal.

    Chers Camarades,



    L’année qui vient, doit s’annoncer au Sénégal comme celle des femmes et des hommes éclairés qui ont compris, loin des préjugés archaïques et démodés, qu’ensemble ils peuvent transformer le monde.



    En m’investissant comme votre candidate, je serai le candidat de tous !

    Je ne ferai de ma féminité, ni un atout, encore moins un handicap.



    Le rendez-vous présidentiel de 2019 mérite de voir se confronter devant les Sénégalais et à visage découvert, des hommes et des femmes armés de leurs convictions, de leur expérience et de leur propositions.



    Après Dieu, les Sénégalais arbitrons !



    Pour ma part, je me distinguerai parmi ces candidats.



    J’œuvrerai inlassablement à notre victoire commune qui doit être celle de notre pays.

    Je respecterai votre volonté de changement, votre soif de voir le Sénégal sortir de ses difficultés et engagerai avec vous les chemins d’un Avenir meilleur.



    Et ensemble, nous nous engagerons à changer la vie comme disait le Président Mitterrand.



    C’est pourquoi, j’accepte votre investiture et vous dit OUI



    OUI pour le vrai changement

    OUI pour la victoire

    OUI pour être le 5ème Président de la République du Sénégal



    Vive OSEZ L’AVENIR

    Vive la République

    Vive le Sénégal



    Aïssata Tall Sall

    Candidate de la Coalition OSEZ L’AVENIR
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (17:12 PM)
    ASTAHFIROULAH TOUBE KO MARADEY TAALI. LE PEUPLE EST FATIGUE. LES SENEGALAIS NE MANGENT PLUS A LEUR FAIM..UN SEUL REPAS OU RIEN. UN SEULMANDAT VOUS SUFFIT.
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (21:19 PM)
    Ce flon flon d'avocat ne peut tromper que les ignorants. Elle n'a ni le temps ni le parti avec les ressources humaines qu'il faut pour concocter un programme. C'est d'ailleurs la maladie de tous ceux qui se réclament de l'opposition. Thierno A.Salle la carcasse des opposants, Abdoul Mbaye qui porte le fardeau de la malédiction, Aissata la lessiveuse, Aïda mbodji notre Fantômas, Thierno Bocoum le produit de Idy,etc...Qui connaît un seul autre membre de ces soit disant parti ? C'est tous des hâbleurs qui n'ont que des langues pour tromper les sénégalais mais ils se fichent de nous
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (23:12 PM)
    CG
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2018 (23:12 PM)
    CG
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