Les sanctions négatives réservées au Colonel Ndao, Sonko et qui semblent guetter le juge Dème ont été vivement dénoncées par la section sénégalaise de Amnesty Internationale. En conférence de presse, ce mardi 22 février 2017, pour rendre public leur rapport 2016/17, Seydi Gassama et ses collaborateurs ont déploré le fait que la liberté d’expression soit déniée à beaucoup de personnes dans l’administration.
«Aujourd’hui, sous le couvert de l’obligation de réserve, la parole est déniée à tous les agents de l’Etat. Surtout ceux qui dénoncent les pratiques malsaines qui ont lieu dans l’administration. Dans un pays comme le Nigeria, on récompense ceux qui lancent des alertes, alors qu’au Sénégal, on les persécute. Je crois que c’est vraiment contradictoire. On ne devrait pas aujourd’hui persécuter un fonctionnaire qui fait des révélations sur des pratiques dans son administration qui peuvent faire l’objet de poursuites pénales. Je crois que c’est inacceptable de promouvoir la bonne gouvernance et de persécuter ce genre de personnes», a dit M. Gassama, par ailleurs, directeur exécutif de ladite structure.
Patron de la section sénégalaise de Amnesty, il a listé quelques cas de fonctionnaires qui n’ont eu pour tort que d’avoir été patriote et véridique. «On a vu cela avec le Colonel Ndao, Sonko et aujourd’hui, c’est le juge Dème. Il y a des fonctionnaires courageux qui ne savent pas s’abstenir de dénoncer des actes répréhensibles au sein de l’administration. Mais la bonne gouvernance ne cadre pas avec cette tendance qu’ont les autorités de sanctionner négativement les agents qui dénoncent des injustices et pratiques illégales au sein de l’Etat».
Youssoupha MINE
6 Commentaires
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En Février, 2017 (12:59 PM)Mouhamed
En Février, 2017 (13:47 PM)Anonyme
En Février, 2017 (14:02 PM)Anonyme
En Février, 2017 (14:02 PM)Anonyme
En Février, 2017 (15:16 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:12 PM)Participer à la Discussion