Elle rêvait d’un avenir meilleur en se rendant à Koweït, il y a 2 mois. Recueillie dans une maison comme domestique, la comédienne Aïssata Sow, Alias Bébé Aïcha a finalement pris la fuite, après avoir commencé à vivre l’enfer chez ses logeurs. Elle n’a que « ’sa voix »’ pour pleurer. Avec une voix presque éteinte, elle explique, en détail, ses calvaires.
« Lorsque je venais d’arriver, je vous assure que je vivais en paix. Et je ne me plaignais pas du tout. Seulement ma situation a changé du jour au lendemain et allait de mal en pis. La patronne de la maison m’a donné plus de tâches ménagères à faire. Je ne m’occupais que d’une partie de la maison, mais je suis proposé maintenant au nettoyage du rez-de-chaussée et du premier étage de la villa (R+3) », narre-t-elle, au bout du fil.
Harassée par ce lourd fardeau, elle était loin d’être au bout de sa peine. Ses horaires ont été bouleversés. À partir de 6 heures du matin, elle est déjà sur pied et ne prend congé de ses employeurs qu’à 22 heures. Ses seuls moments de répit, la ménagère les dédit à la prière quotidienne. Au bout d’un moment Bébé Aïcha a fini par craquer. Ses larmes et lamentations ont fini par la rendre malade. Sa corpulence fragile et sa santé précaire ont été mises à rude épreuve.
« Le pire dans tout ça c’est que je ne mangeais pas à ma faim. J’ai beau essayé de m’habituer à leurs plats, mais je n’y arrive pas. Je me gave d’omelette à longueur de journée. Au début, je me servais directement dans le frigo pour préparer mes propres recettes. Maintenant, c’est devenu chose impossible. Si j’ose toucher le réfrigérateur, je me fais passer un savon par la cuisinière, une ressortissante des Philippines. Elle ne perd pas une minute pour me dénoncer à la patronne », sanglote-t-elle au bout du fil, renseigne L’Observateur de ce samedi 20 février 2016.
Un jour, poursuit Bébé Aïcha, elle tombe malade. Alitée, elle ne s’acquitte pas de ses tâches ménagères et essuie la colère de sa patronne qui l’attaque de toute part. Elle commence alors à sentir le poids de la solitude. Elle prend cependant, son mal en patience et continue à courber l’échine pour nettoyer les carreaux, ranger les chambres, faire les lits sans une ride, racler les toilettes, enlever la poussière. Elle nourrit même les deux perroquets de la maison, bien plus considérés que la pauvre domestique qu’elle est. Et c’est ce qui la perdra. Il y a trois jours, alors qu’il leur livrait leur repas quotidien, par un geste maladroit, elle a laissé s’échapper l’un des oiseaux. Sans demander son reste, elle prend ses jambes à son cou. Elle erre des heures dans les rues, sans savoir, où elle allait, avant qu’une bonne dame ne l’aborde. Celle-ci, au fait des « conditions inhumaines » dans lesquelles vivait Bébé Aïcha, décide de lui venir en aide et l’héberge chez elle.
« Je suis chez cette dame, en attendant d’entreprendre des démarches pour rentrer au Sénégal. C’est grâce à elle si j’ai retrouvé mes esprits. Ma patronne a essayé de me convaincre de rentrer chez elle, mais je craignais le pire. Je n’ai pas osé y retourner, malgré ses supplications. J’ai même changé de numéro pour qu’elle ne m’appelle plus. Maintenant je n’attends qu’une chose, rentrer au bercail et oublier, au plus vite cette mésaventure », conclut-elle.
37 Commentaires
Deuganonyme
En Février, 2016 (12:19 PM)étudiant
En Février, 2016 (12:24 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:33 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:42 PM)Ce qu'elle décrit comme épouvantable est ce que vivent les bonnes sénégalaises dans les maisons sénégalaises où elles travaillent pour un salaire de misère, corvéables à merci tout comme BB la blondasse décolorée la si bien décrit.
Je salue au passage le sournaleux qui a écrit l'article des fautes à chaque phrase, bravo !
Anonyme
En Février, 2016 (12:51 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:53 PM)Nano
En Février, 2016 (13:02 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:04 PM)A bon entendement
Senegal dagnoo deugueur bopp te meunooleena wax loun gueum si realité bi am bitim rew rawatina deukou naar yi
Anonyme
En Février, 2016 (13:12 PM)Piteuff
En Février, 2016 (13:21 PM)Katchi Rek
En Février, 2016 (13:27 PM)Deug Nehoul
En Février, 2016 (13:30 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:41 PM)Ndeysaane
En Février, 2016 (13:43 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:44 PM)wade.Opposition warna nekh mais facon bou niaw bi euppe neu, soss, fene, sokhor, rebedie
facon sokor bi de yeme nama,te lou ma si soff moye beugueu influence nitte yi ake aye douli kesse
Leuz
En Février, 2016 (14:16 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:37 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:44 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:50 PM)Trop, c’est trop. Trêve de pleurnicherie. Défendons-nous contre la barbarie arabe.
Il faut isoler les ibadou et leurs maîtres dans les quartiers, les villages et les lieux de travail. Ne parlez pas avec eux, si possible n’achetez pas leurs marchandises ; si vous êtes leurs employés, réduisez la communication au minimum nécessaire. Il faut les boycotter dans la vie quotidienne. Evitez de les approcher. N’acceptez jamais leurs cadeaux et ne leur faites pas de cadeaux. Evitez toutes formes de familiarité avec eux. Traitons-les ici exactement comme ils nous traitent dans leur pays. Désignons-les par les mots arabes qu’ils emploient pour nous désigner (kalouche…).
N’allez pas dans les pays arabes. Ceux qui y sont déjà doivent faire l’effort d’informer leurs frères et sœurs restés au pays, mais sans prendre de risques.
Anonyme
En Février, 2016 (14:52 PM)pour l’arabe, le nègre est un sous-produit de l’humanité, un esclave par essence. même les arabes noirs de chez nous, les ibadous et autres islamistes, considèrent les autres noirs avec un mépris sans égal. pour eux les palestiniens méritent des marches de soutien, mais pas les 200 filles otages de boko haram. ils ne condamnent jamais la barbarie islamiste, même quand des sénégalais sont tués comme au mali.
il faut isoler les ibadou et leurs maîtres dans les quartiers, les villages et les lieux de travail. ne parlez pas avec eux, si possible n’achetez pas leurs marchandises ; si vous êtes leurs employés, réduisez la communication au minimum nécessaire. il faut les boycotter dans la vie quotidienne. evitez de les approcher. n’acceptez jamais leurs cadeaux et ne leur faites pas de cadeaux. evitez toutes formes de familiarité avec eux. traitons-les ici exactement comme ils nous traitent dans leur pays. désignons-les par les mots arabes qu’ils emploient pour nous désigner (kalouche…).
n’allez pas dans les pays arabes. ceux qui y sont déjà doivent faire l’effort d’informer leurs frères et sœurs restés au pays, mais sans prendre de risques.
Anonyme
En Février, 2016 (15:02 PM)Doyna wara daak
Anonyme
En Février, 2016 (15:22 PM)Deug
En Février, 2016 (15:44 PM)Passant
En Février, 2016 (16:30 PM)Nous vivons dans un monde de requins et chacun se bat pour survivre.
Alors ne soyez pas naïf et de nos jours, nul n'est sensé ignorer les lois.
Toutes ces histoires de femmes esclaves dans les pays arabes sont maintenant connues, alors n'y allez plus. C'est simple non ? Restez chez vous au Sénégal ou allez ailleurs mais pas chez les arabes
Les Casteis
En Février, 2016 (17:46 PM)Anonyme
En Février, 2016 (19:11 PM)1. "Le pire dans tout ça c’est que je ne mangeais pas à ma faim. J’ai beau essayé de m’habituer à leurs plats, mais je n’y arrive pas. Je me gave d’omelette à longueur de journée..."
Tu veux vivre à l'étranger et n'es pas prêt à s'accommoder avec la nourriture du pays hôtes. Et tu prenais la nourriture dans le frigo sans autorisation de tes employeurs pour faire repas à part? Quelle famille sénégalaise peut accepter cette pratique?
2. Elle n'est pas habitué au travail domestique. La charge du travail décrite ne peux pas être considérée forcement excessive. Si tu veux travailler à l'étranger, il faut être prêt a travailler dur. L'argent facile existe seulement dans les crimes.
3. Elle a pris la fuite parce qu'elle a faire écharpé le perroquet!
Lisa
En Février, 2016 (21:40 PM)Honteux
En Février, 2016 (00:56 AM)Anonyme
En Février, 2016 (02:09 AM)Anonyme
En Février, 2016 (06:53 AM)Xxx3
En Février, 2016 (08:54 AM)Cieux
En Février, 2016 (10:52 AM)Non seulement, elle rechigne à faire son travail alors que sa narration nous montre qu'elle n'est pas la seule employée des lieux, d'autres plus loyaux préfèrent même la dénoncer. Mais carrément, elle fait mal son travail, voyons comment elle a fait perdre à ses employeurs un de leurs oiseaux, surement qu'ils ont dépensé une fortune pour acquérir dans ces pays là.
Puis n'exagérons pas, on voit bien qu'elle n'est pas en esclavage dans cette maison qu'elle peut quitter quand elle veut. Nous l'avons vu après avoir fait un dégât, elle est partie sans même dire au revoir et elle s'offre même le luxe de ne pas décrocher le téléphone quand sa victime l'appelle. Avouons même que ses employeurs sont plutôt gentils car avec tout cela, ils ne l'ont pas poursuivi et vont même jusqu'à la supplier de revenir.
En conclusion cette fille n'est pas séquestrée, elle n'est pas esclavagisée. Elle est libre là ou elle se trouve et elle fait même écrire des articles de presse dans son pays pour se victimiser.
Elle est paresseuse, mauvaise travailleuse et malhonnête et elle veut de l'argent facile.
Anonyme
En Février, 2016 (14:27 PM)Anonyme
En Février, 2016 (17:43 PM)Anonyme
En Février, 2016 (20:43 PM)Mou
En Mars, 2016 (21:23 PM)Participer à la Discussion