Tambacounda abritera dans deux jours le huitième Conseil des ministres décentralisé sous l'ère Macky Sall, après Kolda. Cette rencontre prévue le 25 avril sera précédée la veille, d'un Conseil interministériel consacré aux problèmes de développement régional et présidé par le premier ministre, Abdoul Mbaye. Farba Ngom a déjà remis 35 millions de Francs Cfa aux 46 collectivités locales de la région de Tambacounda dans le cadre de la préparation du Conseil des ministres décentralisé. L'Office informe que le chef de l'État a remis 30 millions de Francs Cfa, Harouna Dia a donné 5 millions. Chaque collectivité locale a ainsi reçu 750 000 FCFA mais des grincements de dents se sont fait entendre chez les responsables "apéristes". Chacun, nous dit-on, voulait gérer ce pactole. Seulement, c'était sans compter avec le griot de Macky Sall, qui, selon le canard, ne les a pas associés à la répartition des fonds. Ce n'est évidemment pas à Farba Ngom que l'on va apprendre à partager de l'argent !
11 Commentaires
Ka La
En Avril, 2013 (13:47 PM)Xeme
En Avril, 2013 (13:47 PM)Bagne Katttt
En Avril, 2013 (14:14 PM)Le 24 Avril prochain, le Président Macky SALL et son gouvernement fouleront sans doute la région de Tambacounda, certainement à bord d’un avion privé et de belles voitures 4X4 « dernier cri », bien adaptées aux routes sinueuses menant à la région orientale. Dommage ! Ils ne prendront pas la bonne mesure de nos routes de la mort le temps d'une courte virée aux saveurs festives. N’empêche, sa venue dans notre région est une initiative salutaire. C’est une innovation à saluer. Comme le disait le poète Grec Ménandre « Le fruit le plus agréable et le plus utile au monde est la reconnaissance. » Reconnaissons le ! Il avait déjà donné le ton au sortir du conseil décentralisé de " Ndar", la belle. Maky SALL justifiait cette initiative gouvernementale par une volonté d'entrer en fusion avec les populations locales. On peut également le créditer d’un bon point encore une fois d’avoir eu le courage de faire une rupture dans l’approche gouvernementale.
Mais, ne nous endormons pas ! Peuple du Sénégal oriental !
L’art de bluffer est politique. Ne ratons pas cette occasion unique pour montrer notre colère, notre désarroi quant à notre dramatique situation depuis des lustres ! Malgré toutes les bonnes intentions affichées par « Niangal », nous devons rester sur nos gardes et éviter de l'accueillir avec les honneurs comme s'il était le " Messie" moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Il était de coutume. Mais, refusons cela ! Rien ne justifierait des éloges ou autres flagorneries à l'endroit d'un Président qui n'a pas posé d'actes concrets pour notre région et notre département. Jugeons par les actes concrets à notre endroit et cessons de continuer à faire de la politique politicienne. Nous ne sommes pas du bétail électoral. Dès lors, il convient de sensibiliser les populations pour ne pas tomber dans la "bétise" comme dans certaines régions. Des responsables politiques et autres « petites mains » s’activeront certainement en coulisses pour mobiliser du monde afin de jauger leur capacité de mobilisation. Une façon de montrer au chef que Tambacounda en général et Bakel en particulier est déjà acquis. J'ai le goût amer des " Fi nio ko mome" du parti socialiste. Ces modes opératoires ont été la cause de notre perte depuis les indépendances. On a crié pour Abdoul N’diaye, dansé pour Cheikh et valsé pour le Sopi ! « A Wossé » ! " Yoni " …On a assez donné. Refusons de remplir leurs voitures pour aller " galérer " à Tambacounda moyennant quelques billets de banque ! Qu’aucun homme politique ne nous divertisse ! Nous ne sommes pas leur bête de foire à éxhiber devant leurs mentors.
Avant de mobiliser un peuple, il faut être à l’écoute de ce dernier. Il faut être la voix de ce peuple pour avoir une légitimité incontestable. " C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens " a t-on l'habitude de dire. Ne tombons pas les pièges au nom des intérêts individuels ! Pensons collectif ! Refusons d'être des moutons de panurge !
Que le peuple du département de Bakel reste sur ses gardes ! Qu’il ne soit pas du rang des « ménétriers », des « troubadours » qui accueillera avec fastes et paillettes Macky et compagnie. A défaut d’aller crier notre mécontentement et notre abandon par les pouvoirs politiques, restons de marbre.
Si le peuple de Tamba est sur pied de guerre pour marcher contre l’abandon de la région orientale, soyons dans les rangs.
Si le peuple de Tamba veut porter dans pancartes pour fustiger le manque de volonté politique sur le plan de la santé, de l’éducation, soyons aux premiers plans.
A défaut, vaquons tranquillement à nos occupations et attendons des actions concrètes avant d’adhérer à quoi que ce soit.
Concernant les problèmes à exposer, nul besoin d’être « technocrate » pour le savoir. C’est le « Trio » tragique : Santé, Infrastructures et chômage des jeunes. Inutile de faire une dissertation sur ces problèmes qui nous rongent. Dans l'immédiat, les priorités sont : un engagement pour l’effectivité de la Radiographie du district sanitaire de Bakel, s’atteler à désenclaver la région orientale par un réseau routier digne de ce nom et aussi investir dans la formation des jeunes en soutenant durablement les actions déjà posées par les émigrés.
Ne dansons point, ne chantons point parce que le président vient nous voir. A défaut de provoquer un électrochoc dans les esprits, restons dignes dans notre abandon et évitons de vendre nos âmes aux politiques.
Samba Fodé KOITA dit EYO
Bagne Kattt
En Avril, 2013 (14:17 PM)Bagne Kattt
En Avril, 2013 (14:18 PM)Si le peuple de Tamba est sur pied de guerre pour marcher contre l’abandon de la région orientale, soyons dans les rangs.
Si le peuple de Tamba veut porter dans pancartes pour fustiger le manque de volonté politique sur le plan de la santé, de l’éducation, soyons aux premiers plans.
A défaut, vaquons tranquillement à nos occupations et attendons des actions concrètes avant d’adhérer à quoi que ce soit.
Concernant les problèmes à exposer, nul besoin d’être « technocrate » pour le savoir. C’est le « Trio » tragique : Santé, Infrastructures et chômage des jeunes. Inutile de faire une dissertation sur ces problèmes qui nous rongent. Dans l'immédiat, les priorités sont : un engagement pour l’effectivité de la Radiographie du district sanitaire de Bakel, s’atteler à désenclaver la région orientale par un réseau routier digne de ce nom et aussi investir dans la formation des jeunes en soutenant durablement les actions déjà posées par les émigrés.
Ne dansons point, ne chantons point parce que le président vient nous voir. A défaut de provoquer un électrochoc dans les esprits, restons dignes dans notre abandon et évitons de vendre nos âmes aux politiques.
Teuuuuuus
En Avril, 2013 (16:07 PM)Waaru
En Avril, 2013 (16:14 PM)Sokhna
En Avril, 2013 (16:18 PM)Santa
En Avril, 2013 (16:42 PM)Kabs
En Avril, 2013 (17:45 PM)Chérif Hassane AIDARA, un soufi, unificateur de l'Islam et un ciment d'intégration sous-régionale Mauritanien de souche pure, natif de Robinet ( R'Kiz), nous a quitté en cette mi-avril. Membre de la grande tribu chérifienne de Oulad Lakhtera, il a vécu 97 ans en conciliant principes et vie active. Tel un nomade cherchant à abreuver son cheptel, Chérif Hassane a suivi le fil de l'eau du fleuve Senegal avant de s'installer à Tambacounda où il prêchera la parole de Dieu pendant plus d’un siècle.
On l'appelait le Chérif de Tamba. Sa maison qui ne désemplissait pas était le point de ralliement d'une importante communauté ouest africaine (guinéens, maliens, gambiens, mauritaniens et sénégalais) attachée aux enseignements du saint homme. Il avait une dimension philanthropique car, il aimait partager tout ce qu'il savait et tout ce qu’il avait avec la communauté. Il avait comme sacerdoce la dévotion à DIEU et à son prophète Mohamad ( PSL). Plusieurs générations de fidèles serviteurs de DIEU l'ont côtoyé et bénéficié de ses largesses spirituelles.
Un mois avant sa mort, le patriarche 97 ans, a fait appel à l'imam de la mosquée, samba Sarr, pour lui dire d'emporter les livres saints à la mosquée du quartier qu'il détenait par dévers lui. Une symbolique que l'imam a décodé et n'a pu s'empêcher de verser de chaudes larmes devant une assistance émue. La lumière dans l'obscurité. Quelques heures avant sa disparition, il a insisté qu'on l'inhume aussitôt sans trop attendre sa progéniture éparpillée dans le monde. Cette terrifiante nouvelle est tombée au moment où notre collaborateur et rédacteur en chef, Ismaël Aidara, se trouvait à Niamey pour raison professionnelle.
LesAfriques.com
Driso
En Avril, 2013 (18:21 PM)Participer à la Discussion