Doudou Wade n'y va pas par quatre chemins. Pour lui, Khalifa Sall est victime "d'un complot organisé à l'Assemblée nationale par le président Moustapha Niasse, qui fait du banditisme politique".
Dans un entretien paru dans Le Quotidien ce samedi, le responsable du Pds reproche à Niasse d'avoir mis sous le coude la lettre du député du Pur, El Hadji Issa Sall, datée du 13 octobre et demandant la mise en place d'une commission ad hoc pour l'arrêt des poursuites contre le maire de Dakar, pour se pencher sur celle du procureur de la République, datée du 25 octobre et demandant la levée de l'immunité parlementaire du député de Mànkoo.
Issa Sall "s'appuie sur l'article 52 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale ; une disposition qui donne deux possibilités qui sont même contradictoires", souligne Doudou Wade.
"L'Assemblée peut arrêter les poursuites contre Khalifa."
Le responsable libéral de détailler : "La première est que l'article 52 permet à la commission ad hoc de lever l'immunité parlementaire d'un député en matière correctionnelle et criminelle. C'est la disposition utilisée par le procureur. Mais le même article 52 permet, quand un député est poursuivi ou en détention, de suspendre cette poursuite ou cette détention en créant une commission ad hoc. C'est ce que demande le député El Hadji Issa Sall dans sa lettre du 13 octobre 2017."
Attirant l'attention sur l'importance de la date du courrier du responsable du Pur, Doudou Wade dénonce : "Moustapha Niasse a reçu cette lettre du député El Hadji Issa Sall. Du 13 au 27 octobre, c'est-à-dire pendant 15 jours, il n'en parle pas. Il devait l'envoyer à la Conférence des présidents qui, à son tour, doit s'en ouvrir à la commission des lois. Mais il peut le faire pour une lettre du 25 octobre et non pour une autre du 13 octobre demandant la suspension des poursuites contre Khalifa. À ce niveau de responsabilité, il est honteux que des parlementaires puissent comploter contre le statut du député."
La conviction de l'ancien chef de file des députés libéraux est faite : "L'Assemblée nationale peut suspendre les poursuites contre Khalifa. C'est le règlement intérieur qui le dit. Le prétexte de l'Assemblée nationale pour engager cette procédure devait être cette requête du député Issa Sall."
24 Commentaires
Niass
En Octobre, 2017 (13:56 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (14:37 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (15:04 PM)Khalifa mérite-t-il plus que cet enfant morte par négligence?
Anonyme
En Octobre, 2017 (15:12 PM)khaf est un voleur point cest tout
1 800 000 000 c est combien d' bouses familliales
Boulo
En Octobre, 2017 (15:37 PM)Xeme
En Octobre, 2017 (16:06 PM)La même question que je répète toujours: Pourquoi l'assemblée nationale a-t-elle voté la mise en place de la haute cour de justice ? Pourquoi elle a choisi les 8 députés qui la composent ? Était-ce pour frimer ou pour participer au travail sur l'opinion ?
Mais au delà de Karim, Henry Grégoire Diop vient de dire que désormais, au Sénégal, tout ministre peut être jugé par une cour qui n'existe pas (la CREI) à condition de libeller l'accusation sous la forme de "enrichissement illicite". Et cela est d'autant plus facile que pour libeller de pareilles accusations, vous n'avez besoin d'aucune preuve, vous avez besoin d'une presse complaisante, et par conférence de presse, vous accusez. C'est à l'accusé de chercher des preuves. Henry Grégoire Diop vient de dire que, désormais, au Sénégal, le jeu politique se poursuit, et lorsque vous perdez le pouvoir et que celui qui s'opposait à vous arrive au pouvoir, seule sa volonté le retient. S'il veut, vous êtes un voleur, il vous met en prison, et n'importe quel cour, même inexistante, peut vous juger, il suffit de nommer le délit "enrichissement illicite." De fait la loi 101, qui accorde des privilèges de juridiction aux anciens ministres, date de 1961. De 1961 à ce jour, 1000 ministres sont passés, 1000 juges sont passés, et aucun d'eux n'a eu un nom lié à cette loi, parce qu'elle était impersonnelle, et aucun des juges n'a pensé mettre fin à cette loi. Henry Grégoire vient de dire que cette loi n'est plus applicable au Sénégal, elle est inutile dans la constitution sénégalaise, puisque, désormais, elle ne permettra plus à aucun ministre sénégalais de bénéficier de privilèges de juridictions, à moins de prouver l'impossibilité d'accuser un ancien ministre d'enrichissement illicite (l'accusation ne requiert rien). Henry Grégoire vient de dire que la cour de la CEDEAO ment, et que ses décisions n'engage aucunement le Sénégal.
Si vous n'avez pas compris que Henry Grégoire vient de mettre fin à la notion de république au Sénégal, c'est que vous avez encore l'esprit embué par le travail des dames de compagnie.
Anonyme
En Octobre, 2017 (16:19 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (16:51 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (17:40 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (17:58 PM)Payenne
En Octobre, 2017 (18:00 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (18:37 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (18:55 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:18 PM)Nationaliste
En Octobre, 2017 (01:13 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:45 AM)La rigueur de certaines personnalités politique n’est pas prise en compte.
Anonyme
En Octobre, 2017 (12:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (15:02 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:09 AM)li yeup bokou nguéne si louniouko yoboul
yéne wa régime pds bi
Anonyme
En Octobre, 2017 (13:02 PM)Mediacomvision
En Octobre, 2017 (13:23 PM)Participer à la Discussion