L’opposition est décidée à en finir avec Aly Ngouille Ndiaye. Regroupée autour de la plateforme Initiatives pour des élections démocratiques (Ied), elle demande la mise en place d’une Haute autorité indépendante pour organiser et superviser les élections.
Les 23 membres de la plateforme, dont le Pds, exigent du président Macky Sall la nomination d’une personnalité neutre en charge des élections et réclament la démission du ministre de l’Intérieur, rapporte L’Observateur.
Ils comptent organiser un sit-in devant les locaux du ministère de l’Intérieur, vendredi 9 mars prochain.
En cause : la récente déclaration d’Aly Ngouille Ndiaye soutenant travailler pour la réélection du président Macky Sall en 2019.
9 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (08:37 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:18 AM)le décret 2018-253 du 22 Janvier 2018 fixant l’élection présidentielle au 24 Février 2019 ;
le décret n° 2018-476 du 20 Février 2018 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présentielle du 24 Février 2019.
Le décret portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présentielle annonce :
une période de révision allant du 1er Mars 2018 au 30 Avril 2018 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger
une commission administrative au moins par commune et par représentation diplomatique ou consulaire à l’étranger
un arrêté du MINT pour le territoire Sénégalais et un arrêté du MAESE pour l’étranger qui déterminent l’organisation des opérations et la nature des commissions administratives.
A dessein, le gouvernement limite cette révision importante pour notre pays à une période de 2 mois et alors que les commissions administratives ont démarré leur travail, aucun des arrêtés annoncés n’a été pris à ce jour par le MINT ou le MAESE.
Les commissions n’ont démarré que dans de rares communes et ne sont même pas programmées pour l’Extérieur alors que le décret susvisé précise en son article 2 que les « communes administratives siègent au niveau de chaque commune et chaque représentation diplomatique et consulaire ».
Et comme nous l’avions déjà dénoncé en 2017,
Aucun avis consultatif des Partis Politiques légalement constitués n’a été requis au moment de l’établissement de la liste des pays d’accueil des sénégalais de l’extérieur concernés par la révision des listes électorales.
Anonyme
En Mars, 2018 (11:19 AM)Nous rappelons que conformément au décret 2018-476, les commissions administratives doivent être installées dans chaque représentation diplomatique et consulaire et non pas seulement dans les 8 départements de l’extérieur artificiellement créés à l’extérieur conformément à l’article L 303 et R 93 du code électoral. Nous rappelons que le département Amérique-Océanie ne concerne en réalité que deux pays (Usa, Canada) et consacre l’exclusion du continent de l’Océanie et de toute l’Amérique du Sud ; le département Moyen Orient-Asie ne comprend que trois pays : Arabie Saoudite, Koweït et Liban à l’exclusion notamment du continent Asiatique (Chine notamment) et des Emirats Arabes Unis. En Europe deux départements ont été créés en excluant tous les pays de l’Europe de l’Est.
Cette violation est d’autant plus flagrante que l’article L 304, aliéna 2, stipule que : « Lorsque le nombre des Sénégalais inscrits sur la liste électorale de la représentation diplomatique ou consulaire atteint deux cents (200) à la date de la clôture des listes électorales, le vote y est organisé en vue de l’élection présidentielle, des élections législatives et du référendum ».
Arrêt de toute modification de la carte électorale
Malgré les problèmes de distribution des cartes biométriques vécus par les Sénégalais et dénoncés dans notre précédent mémorandum, les préfets sont en train sous la dictée du pouvoir de modifier la carte électorale. La confusion va se multiplier, les électeurs ayant des cartes biométriques devant les changer à nouveau pour que leur nouvelle adresse électorale y figure.
III. DROIT DE REGARD SUR LE FICHIER ELECTORAL
Depuis des mois, nous demandons au Ministère chargé des élections à accéder au fichier électoral comme l’autorise la loi pour tous les partis légalement constitués. La loi électorale dispose en son article L48 : « Le Ministère chargé des Elections fait tenir le fichier général des électeurs, en vue du contrôle des inscriptions sur les listes électorales. La CENA ainsi que les partis politiques légalement constitués ont un droit de regard et de contrôle sur la tenue du fichier ».
IV. DISTRIBUTION DES CARTES BIOMETRIQUES
La carte d’électeur n’est pas systématiquement remise individuellement à l’électeur par le biaisde l’autorité ou de la commission administrative compétente.
En application de l’article L 327 la « commission procède à la remise individuelle des cartes à chaque électeur contre décharge sur présentation de son récépissé d’inscription ». La réalité aujourd’hui est au constat de l’existence d’un dysfonctionnement dans la mesure où les Préfets et sous-préfets, en collusion avec l’APR/BBY, se transforment en commissions administratives et distribuent à leur guise les cartes biométriques. Nous rappelons qu’il y a, selon l’audit et selon la CENA – bien que les chiffres diffèrent-,plus de 2 millions de cartes à distribuer après les élections législatives du 30 Juillet 2017.
Les difficultés rencontrées au moment des inscriptions sur les listes électorales subsistent au moment du retrait de la carte d’électeur.
L’Opposition propose de mettre gratuitement en ligne, sur Internet, un site dans lequel n’importe quel ayant-droit peut, en tapant son nom et ses références, retrouve le lieu dans lequel se trouve sa carte biométrique. L’opposition est prête à prendre en charge cette opération si elle a accès au fichier électoral.
Anonyme
En Mars, 2018 (11:30 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:36 AM)1. une distribution transparente des cartes d’électeur par des commissions conformément aux dispositions du Code électoral, dans le respect de la loi, avec l’implication des partis et des structures de contrôle du processus électoral et la publication des listes électorales et des bureaux de vote au plus tard en juillet 2018 ;
2. un audit indépendant du processus électoral, y compris le système de décompte des voix et de transmission des résultats électoraux, avec l’implication de la société civile africaine et des partenaires internationaux;
3. un code électoral expurgé notamment des modifications honteuses introduites subrepticement par le gouvernement tout juste avant les élections pour « sécuriser la fraude électorale » ;
4. la séparation des votes des militaires et des civils pour supprimer l’utilisation abusive des ordres de mission ;
5. l’arrêt des répressions politiques et de l’instrumentalisation de la justice pour éliminer des candidatures à l’élection présidentielle prochaine ;
6. la mise en place d’une commission arbitrale, désignée conjointement par le pouvoir, l’opposition et la société civile, capable de conduire des concertations sérieuses pouvant aboutir à une loi et à des dispositions électorales fiables et acceptées par toutes les parties, avec l’engagement solennel du Président de la République à appliquer et à faire appliquer les conclusions arrêtées, ce qui permettrait d’engager des concertations sérieuses sur le processus électoral ;
7. la mise en place d’une Haute Autorité, indépendante de l’Administration, pour :
jouer le rôle de régulateur de la démocratie, vu la faillite définitive de l’actuelle CENA depuis le jour où elle a servi de supplétif au gouvernement en servant de faire-valoir pour modifier la loi électorale en pleine campagne électorale ;
organiser les élections, vu la partialité et l’incompétence maintes fois constatées du Ministère de l’Intérieur ;
8. la nomination de juges indépendants en lieu et place du conseil constitutionnel pour la proclamation des résultats.
Nous, partis politiques de l’opposition et organisations démocratiques signataires, décidons de lancer une initiative pour des élections démocratiques et appelons tous les citoyens, les patriotes et démocrates à nous rejoindre dans cette lutte pour la démocratie au Sénégal.
Dakar, le 26/12/2017
Liste des Partis et organisations signataires :
ACT
ADES/CDTS
AGIR
AJMD
And Jëf-PADS
Bokk Gis Gis
CAAW
CREDI
CNTS/FC Authentique
Front National
GRAND CADRE (Syndicat des Enseignants)
MCR
MPS-SELLAL
PAC
PASTEF
PDS
PRDS
RND
Senegal ni nu beug
SOLIDARITE ACTIVE
TAXAW TEMM
TEKKI
UNP
YOONU ASKAN WI
République des Valeurs (Membre associé)
Anonyme
En Mars, 2018 (11:55 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (17:30 PM)N 7
En Mars, 2018 (23:07 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (23:12 PM)Participer à la Discussion