« Si l’assemblée jouait son rôle, il n’y aurait pas tous ces scandales»

Ousmane Sonko et la coalition Ndawi Askan Wi, n’ont pas varié leur format de campagne. Après les visites de proximité dans la banlieue de Dakar, ils sont allés au contact des Sénégalais travaillant à Petersen, Sandaga, Tilène, entre autres. Car, estime l’ancien agent des impôts et domaines, pour pouvoir régler le problème de son peuple, il faut aller à sa rencontre, dans son lieu de travail ou là où il vit.
 
Leur format de campagne
 
«Pour nous, la campagne c’est un moment où toute personne qui a une ambition pour son pays, doit aller à la rencontre du peuple, trouver les populations là où elles sont, là où elles travaillent, là où elles vivent. Parler avec elles, les écouter, leur tenir un discours cohérent, au lieu de rassembler les gens et jouer de la musique pendant 2 heures de temps et au finish prendre le micro pour dire, ‘‘ si vous m'élisez je ferai des usines qui feront du Soupou Kanja’’. Notre pays doit en finir avec ce genre de campagne’’», a clamé le leader de la Coalition Ndawi Askan Wi, à Petersen.
 
L’échec de l’Assemblée nationale
 
Mieux Ousmane Sonko estime que si l’Assemblée nationale avait fait son travail, aujourd’hui, nombre de scandales n’auraient pas eu lieu. «C’est l’Assemblée nationale qui contrôle l’action du gouvernement et contrôle l’utilisation des deniers publics qui lui sont confiés. Elle a la prérogative de voter les lois. C’est elle qui vote les lois de finances mais elle a la prérogative, aussi, de voir si l’argent du contribuable est bien utilisé. Si l’Assemblée nationale faisait tout cela, aujourd’hui, tous ces scandales qu'on voit, comme celui d’Arcelor Mittal, de Petro Tim, le mauvais carburant, les fuites au Bac, ce qui s’est passé à Kédougou ou dans le secteur de la pêche, n’auraient pas lieu. Si l’Assemblée nationale jouait bien son rôle, il n’y aurait pas tous ces scandales au Sénégal», a-t-il déclaré.
 
Ce qu’il demande aux populations
 
C’est pourquoi Ousmane Sonko demande aux populations, de bien faire leur choix. De prendre le temps d’écouter les discours et de se plonger dans le parcours et le passé des candidats. «Les populations doivent bien choisir, écouter les discours des candidats, leurs messages et leurs ambitions pour le pays. Elles ne doivent pas se limiter à cela. Elles doivent aussi regarder le parcours et le passé des candidats. On a vu ce que certains avaient fait quand on leur avait confié le pays ou quand on leur a confié des postes de responsabilité. Il ne faut pas que les populations oublient cela», déclare-t-il.