Le secteur privé est la voie incontournable pour assurer le développement économique de l’espace UEMOA a soutenu, mardi à Dakar, le Premier ministre, Mouhammed Boun Abdallah Dionne, soulignant que "le temps est désormais celui des privés".
"Le secteur privé est la voie incontournable pour assurer le développement des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Quand on mettait en place cet espace en 1994, les pairs fondateurs voulaient construire un espace qui transcende les frontières" a souligné le Premier ministre.
Mouhammed Boun Abdallah Dionne procédait à l’ouverture de la 16ème assemblée générale ordinaire de la Chambre régionale consulaire de l’UEMOA qui se tient du 14 au 16 novembre à Dakar.
Selon M. Dionne, "le premier chantier de l’UEMOA c’était l’union douanière, puis la création d’un création d’un marché commun et cela ne peut pas se faire sans le secteur privé régional".
"Le temps c’est désormais celui du secteur privé qui doit prendre des initiatives. Notre sous région a besoin d’hommes et de femmes qui entreprennent" a fait noter le Premier ministre devant les membres de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA et des présidents de chambre de commerce des huit pays de l’espace.
Dans ce sillage, Jean Baptiste Satchivi, président de la chambre régionale consulaire a soutenu que "les plus hautes autorités de notre espace veillent à lever les barrières auxquelles nous sommes confrontés car dans de nombreux cas circuler dans l’espace UEMOA relève encore du parcours du combattant".
"Le processus de l’intégration de l’UEMOA est l’un des plus prometteurs et des plus audacieux de notre continent mais le chemin qui nous reste qui encore long" a souligné M. Satchivi.
Mais, a-t-il rappelé, "le secteur privé de l’Union est mobilisé pour l’intégration de notre espace".
Pour le président de l’Union des Chambres de commerce, d’agriculture et d’industrie du Sénégal, Serigne Mboup, "le développement économique d’un pays mais aussi celui de tout l’espace UEMOA repose sur le commerce quelque soit sa forme".
"Les chambres de commerce du Sénégal créées par ordonnance en 1870 donc séculaires ont toujours joué un rôle très important dans le développement économique de nos pays" a lancé M. Mboup.
La Chambre consulaire régionale, organe consultatif de l’UEMOA est le lieu privilégié de dialogue entre l’institution et les principaux opérateurs économiques.
Elle est chargée de réaliser l’implication effective du secteur privé dans le processus d’intégration de l’UEMOA, notamment par la participation à la réflexion sur le processus d’intégration et la mise en oeuvre des réformes arrêtées par les organes compétents de l’union, la promotion des échanges commerciaux et des investissements dans l’union et l’appui technique aux chambres consulaires nationales et à leurs autres membres.
5 Commentaires
Mansawali Walimansa Nill Haqq
En Novembre, 2017 (07:29 AM)OUI AU MOINS UNE VISION POLITIQUE VIGILANTE ET CONSEQUENTE CAR LE BILAN ECONOMIQUE C EST LE MEILLEUR BILAN EN POLITIQUE
Anonyme
En Novembre, 2017 (08:44 AM)Par contre pour les toubabs c'est open bar...résultat : ils vont encore nous coloniser économiquement et financièrement ! ... je voulais dire continuer à nous coloniser ...car c'est déjà fait !
Anonyme
En Novembre, 2017 (10:32 AM)Airafricain Fatigue
En Novembre, 2017 (13:05 PM)Cela dénote un OSTRACISME social a l’égard des ex-salariés restants à indemniser, également créanciers de l’ex AIR AFRIQUE ; un traitement différentiel entre des ex salariés pour le paiement de leurs créances. Une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi.
En effet, pour palier l`échec du syndic de la liquidation des biens de l’ex Multinationale AIR AFRIQUE, à apurer les droits légaux des ex salariés sénégalais créanciers de ladite ex Multinational, un fonds social destinés à indemniser les ex salariés sénégalais créanciers de l’ex Multinationale AIR AFRIQUE a été institué par la loi n° 2005-27, en date du 26 Aout 2005. La dite loi fait obligation aux gestionnaires des sociétés HANDLING (AHS, HS et ABS) de s’acquitter de la redevance fonds sociale, de mémé elle fait obligation au gouvernement d’exiger le paiement de la dite redevance. Le non paiement de la redevance fonds social est une violation de la loi. La loi est impersonnelle de portée générale et obligatoire.
Ne diton pas que force doit rester a loi? Nous vous supplions, Monsieur le Premier Ministre de faire reprendre le recouvrement de la redevance fonds sociale pour payer la créance des ex salariés restants a indemniser, afin d'abréger nos souffrances endurée depuis plus de 15 longues et interminables années.
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Anonyme
En Novembre, 2017 (14:43 PM)Participer à la Discussion