Interrogé sur la situation au Mali caractérisée par
un coup d’Etat militaire et l’occupation du Nord du pays par les
Touareqs du Mouvement national de libération de l’Azawak (MNLA) et
d’autres groupes islamistes, Moustapha Niasse se réjouit du coup
diplomatique que la Cedeao vient de réussir.
Sur les ondes de Rfi, l’ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Moustapha Niasse, a salué la fermeté avec laquelle la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a accueilli le coup d’Etat intervenu au Mali le 22 mars dernier. « Non seulement, elle a agi avec fermeté, mais il faut surtout se féliciter de la maitrise par la Cedeao des mécanismes qui permettent de régler les conflits », se réjouit-il.
Selon le leader de l’Afp, si ce conflit n’avait pas été éteint, c’est toute la sous région qui recevrait les contrecoups de cet évènement. « Franchement, il faut adresser des compliments à la Cedeao et l’encourager à continuer de jouer ce rôle de veille pour éviter que des coups d’Etat se reproduisent », soutient-il.
« Il faut indiquer que l’embargo est une mesure extrêmement nocive pour les Etats et pour les populations. Les Maliens eux-mêmes l’ont souligné avec pertinence : ils dit que si la Côte d’Ivoire a tenu tant bien que mal mais difficilement, pour le Mali cela n’aurait pas duré un mois compte tenu de la situation géographique avec l’enclavement du pays, sa dépendance du port d’Abidjan et du Sénégal et du petit port de Lomé », analyse-t-il. « La raison a fini par prévaloir, la Cedeao n’a pas eu l’occasion d’imposer l’embargo au Mali », se félicite-t-il.
L’ancien chef de la diplomatie sénégalaise ajoute : « On ne doit plus faire un putsch dans un pays africain. Alors, l’Afrique est entrée sans doute dans l’ère de liberté, il faut que les principes démocratiques soient respectés et les oppositions puissent avoir les moyens de combattre des régimes (…) dictatoriaux, comme cela vient de se passer au Sénégal ». …
Sur les ondes de Rfi, l’ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Moustapha Niasse, a salué la fermeté avec laquelle la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a accueilli le coup d’Etat intervenu au Mali le 22 mars dernier. « Non seulement, elle a agi avec fermeté, mais il faut surtout se féliciter de la maitrise par la Cedeao des mécanismes qui permettent de régler les conflits », se réjouit-il.
Selon le leader de l’Afp, si ce conflit n’avait pas été éteint, c’est toute la sous région qui recevrait les contrecoups de cet évènement. « Franchement, il faut adresser des compliments à la Cedeao et l’encourager à continuer de jouer ce rôle de veille pour éviter que des coups d’Etat se reproduisent », soutient-il.
« Il faut indiquer que l’embargo est une mesure extrêmement nocive pour les Etats et pour les populations. Les Maliens eux-mêmes l’ont souligné avec pertinence : ils dit que si la Côte d’Ivoire a tenu tant bien que mal mais difficilement, pour le Mali cela n’aurait pas duré un mois compte tenu de la situation géographique avec l’enclavement du pays, sa dépendance du port d’Abidjan et du Sénégal et du petit port de Lomé », analyse-t-il. « La raison a fini par prévaloir, la Cedeao n’a pas eu l’occasion d’imposer l’embargo au Mali », se félicite-t-il.
L’ancien chef de la diplomatie sénégalaise ajoute : « On ne doit plus faire un putsch dans un pays africain. Alors, l’Afrique est entrée sans doute dans l’ère de liberté, il faut que les principes démocratiques soient respectés et les oppositions puissent avoir les moyens de combattre des régimes (…) dictatoriaux, comme cela vient de se passer au Sénégal ». …
6 Commentaires
Bumpy
En Avril, 2012 (21:04 PM)Big up a Baba Segun et vrai leader.
Saidou
En Avril, 2012 (21:17 PM)Foutaises
En Avril, 2012 (23:11 PM)Niass
En Avril, 2012 (06:19 AM)OBASANJO: ME TOOO, GIVE ME A HUG!!!!!!
Merci
En Avril, 2012 (08:03 AM)Kiki
En Avril, 2012 (08:38 AM)Participer à la Discussion