Ce n’est pas encore Dallas avec son « univers impitoyable », mais les hasards du jeu politique opposent trois Françaises aux racines sénégalaises bien assumées : Rama Yade, candidate pour le mouvement « La France qui ose », devenue citoyenne française après sa majorité, Aïssata Seck, qui est née et a grandi en région parisienne mais éduquée « à la sénégalaise », l’une des porte-paroles de Benoit Hamon, et Sibeth Ndiaye, la plus discrète des trois mais dont l’influence est telle qu’elle fait partie de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, le candidat qui monte dans les sondages.
PORTE-PAROLE DE BENOIT HAMON : AÏSSATA SECK, LES RÉUSSITES D’UNE MILITANTE DE TERRAIN
Récemment nommée une des sept porte-parole de Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste (Ps) à la présidentielle française, Aïssata Seck, 36 ans, « Française d’origine sénégalaise », est engagée dans le milieu associatif depuis plusieurs années, notamment pour la cause des Tirailleurs sénégalais.
« Persévérante, déterminée mais proche des gens et à l’écoute, car quand on est engagé en politique, c’est pour améliorer le quotidien des gens ». Sa réponse à la question portant sur sa personnalité résume Aïssata Seck, la première Française d’origine sénégalaise porte-parole d’un candidat à l’élection présidentielle en France. Maire-adjointe dans la ville de Bondy (région parisienne), chargée des anciens combattants et d’un conseil de quartier, la jeune femme est élue municipale depuis 2014. « C’est mon premier mandat électif mais je suis engagée en politique depuis 2011, renseigne-t-elle. J’avais décidé de militer au Ps en faisant la campagne sur le terrain de François Hollande ».
Ses origines et sa trajectoire personnelle l’ont réconfortée dans le choix de militer à gauche. « Mariée avec un Sénégalais et mère de deux filles », Aïssata Seck est née en France. Ses parents sont originaires de Ndouloumadji Dembé, au Fouta. « Mon père est arrivé en 1972 comme sans-papier à Marseille, en bateau ». Puis, il est parti en région parisienne rejoindre son frère qui était déjà installé en France. Il a commencé comme boulanger puis a travaillé à l’usine Renault d’Aubergenville (à 50 km de Paris). Puis il s’est installé aux Muraux.
« Je sais préparer tous nos plats sénégalais car j’ai été élevée à la sénégalaise ». Pourtant, c’est à 6 ans qu’elle a « découvert le Sénégal pour la première fois », lors d’un voyage. Elle y revenait « régulièrement tous les deux ans » jusqu’à récemment où les obligations professionnelles et familiales l’empêchent de garder ce rythme. « J’ai prévu de revenir très bientôt au Sénégal avec Benoit Hamon pendant la campagne », dit-elle sans préciser la date exacte. La jeune porte-parole a toujours eu un rapport très fort avec le Sénégal.
Pas le symbole de la diversité
« Mes parents nous disaient que nous étions également Sénégalais, en nous éduquant avec les valeurs de notre pays d’origine. En apprenant à faire la cuisine, ce qui fut mon cas. Alors que j’étais très jeune, ma mère me disait d’en faire toujours plus parce qu’on ne savait pas qui pouvait débarquer au dernier moment, d’autant plus que notre maison était toujours remplie de monde. C’est d’ailleurs un réflexe que j’ai conservé dans ma vie actuelle », souligne-t-elle. Mais Aïssata refuse d’être un symbole en étant « femme, musulmane, noire et porte-parole » d’un candidat à la présidentielle de 2017. « Je ne sais pas si je suis un symbole. En revanche, je sais que Benoit Hamon a été accroché par mon combat et le projet que je porte pour les Tirailleurs sénégalais ». La jeune femme avait lancé une pétition pour demander la naturalisation des Tirailleurs sénégalais. Sa démarche a recueilli 65.000 signatures. On connaît la suite : François Hollande annonce, lors de la visite d’Etat de Macky Sall en France de décembre dernier, l’officialisation du processus de naturalisation des Tirailleurs sénégalais. Cependant, dans le bilan du quinquennat de Hollande, Aïssata Seck ne garde pas tout.
« Je n’ai pas été en adéquation avec lui sur la déchéance de nationalité ou sur le 49.3 (Ndlr : article de la Constitution française qui permet au gouvernement de faire passer en force une loi sans forcément l’accord du parlement). Il a bien géré les attentats, l’opération Serval au Mali. Il a manqué de temps forcément pour tout faire. Il y a de bonnes et de moins bonnes choses », soutient-elle. La possibilité d’avoir Marine Le Pen au second tour de la présidentielle française est à classer dans le rayon des moins bonnes choses pour Aïssata Seck. « Cela me fait mal. En tant que Française et fille d’immigrés, je ne vois pas cette personne diriger le pays. Benoit Hamon est un recours efficace à ce scénario », fait-elle savoir. Mais elle ne fait pas la politique de l’autruche sur la droitisation de la société française. « C’est la faute des médias, s’insurge-t-elle. En étant en boucle sur des sujets comme le voile, le « burkini » alors qu’il y en avait d’autres plus importants, une certaine partie de la population s’est renfermée dans une forme de peur. « S’il n’y a pas de travail, c’est la faute des immigrés », « s’il y a des attentats, c’est la faute de l’Islam ». Les médias n’ont pas toujours eu le bon réflexe », souligne-t-elle. Mais le divorce acté entre les populations d’origine immigrée, qui avaient voté en masse pour Hollande en 2012, avec le Parti socialiste, n’est pas une invention des médias. « Il ne faut pas être défaitiste.
On ne peut pas être toujours dans la plainte et ne pas agir. Il faut s’engager et montrer que nous avons notre place dans le jeu politique. Agissons ». Agir, c’est faire gagner Benoit Hamon à la présidentielle d’avril et de mai prochain. Et pour cela, l’élection va se jouer, d’après Assata Seck, sur un point. « Pour Benoit Hamon, il faut redonner confiance aux citoyens. C’est les impliquer dans les différentes actions menées ». Pendant toute la campagne électorale, Aiïssata Seck va répondre aux « sollicitations des médias » pour donner des éclairages sur le programme mais aussi « accompagner, sur le terrain, le futur président ». Futur président ? Quand on lui demande s’il s’agit d’un lapsus.
« Non, répond-t-elle. J’y crois ».
RAMA YADE, DE PIONNIÈRE À DÉBUTANTE
Rama Yade s’est révélée sur la scène politique française en prononçant un discours lors de la cérémonie d’investiture de Nicolas Sarkozy, en 2007. Dix ans plus tard, elle se lance à la candidature de la présidentielle française.
Quand « Le Soleil » lui demandait, en avril 2012, si la petite fille qui est arrivée en France à l’âge de 10 ans se retournait sur son parcours, Rama Yade, pleine d’aplomb, répondait : « Non pas encore. J’avance ».
Sept ans plus tard, le rythme est moins rapide à cause de différents échecs. Battue aux Municipales de 2008 à Colombes, sa ville d’accueil quand elle venait d’arriver en France, aux Législatives de 2012, elle refuse de conduire la liste du parti de Sarkozy dans le Val d’Oise pour ne pas être enfermée dans ses origines. Car on l’avait choisie « parce qu’il y avait beaucoup d’Africains » dans ce département de la région parisienne.
Avec un caractère trempé, elle lâche les amarres avec Nicolas Sarkozy pour le parti radical de Jean-Louis Borloo. Là aussi, la romance tourne court.
Lassée de ne pas être investie lors des différentes échéances électorales, la native de Dakar finit par lorgner sur la présidence du parti. « La provocation de trop », estime ses amis politiques. Rama Yade est exclue du parti radical mais pas de l’espace politique. Elle est persuadée que « la France a changé mais que la classe politique (française) n’a pas changé ».
Ses déclarations d’il y a cinq ans ont une résonance particulière aujourd’hui. « Il faut que les politiques changent, il faut ouvrir un nouveau cycle et je veux prendre toute ma part dans cette reconstruction. Il faut avoir la légitimité des urnes d’abord et ensuite participer à l’entreprise de reconstruction ».
Ce n’est plus pour siéger au Palais Bourbon comme députée mais à celui de l’Elysée afin de devenir présidente de la République française. Quand on parle de sa jeunesse (41 ans) comme un handicap, elle rétorque : « A 47 ans, Barack Obama était président des Etats-Unis ». L’ancienne ambassadeur de la France à l’Unesco (février à juin 2011) pense qu’il y a une rupture consommée entre les Français et la classe politique. « Face aux problèmes de la crise économique, le chômage est très préoccupant, il y a eu des solutions qui n’ont pas été expérimentées parce qu’il y a un essoufflement au niveau des idées, un assèchement du débat publique. Beaucoup sont en marge de la politique parce que le système est fermé à cause du cumul et de la longévité des mandats ». Ce qui fait le lit du Front national de Marine Le Pen car il y a une volonté chez les Français de renverser la table.
En 2012, le Front national était à 18% au premier tour de la Présidentielle. « Je pense que le score de Marine Le Pen (de 2012) est plus grave que l’arrivée de Le Pen-père au second tour en 2002. Le monde a changé. La classe politique française n’a pas changé. Elle vient d’un autre monde », répète-t-elle. Face à cette sclérose de la classe politique française dominée par des hommes blancs ayant plus de la cinquantaine, elle se positionne différemment en tant que jeune quadra, femme, musulmane et noire. Rama Yade va essayer de conquérir le Palais de l’Elysée sans le soutien d’un parti politique.
Elle est appuyée par le mouvement « La France qui ose » pour suivre son modèle, Barack Obama. Avant d’aller au suffrage universel, il lui reste un obstacle de taille : réunir les 500 parrainages de maires nécessaires pour se présenter à la Présidentielle en France.
La native du Sénégal déclare en avoir obtenu les deux tiers.
Après dix ans de vie politique, elle se repositionne comme vierge de tout mentor et maîtresse de son destin.
SIBETH NDIAYE, CELLE QUI MURMURE À L’OREILLE DE MACRON
Des trois « Sénégalaises » à la conquête de l’Elysée, Sibeth Ndiaye est la moins connue du grand public, mais elle tient un rôle stratégique dans la sphère d’Emmanuel Macron, le candidat du mouvement « En Marche », devenu le favori des sondages.
Pour tout média voulant interviewer Emmanuel Macron, le passage obligé s’appelle Sibeth Ndiaye. La jeune femme est la chargée de communication et de la presse du candidat. Jeune Sénégalaise (37 ans) naturalisée Française, il y a moins de dix ans, Sibeth Ndiaye est une très proche d’Emmanuel Macron, candidat du mouvement « En Marche » à la présidentielle française. La jeune native du Sénégal est placée par la presse française à la 9ème place sur le classement des quinze personnalités de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron. Diplômée d’un Dess en Economie de la santé, Sibeth Ndiaye était militante puis leader du syndicat étudiant Unef, proche du Parti socialiste français.
Du syndicat étudiant à la politique, le pont aura été l’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle française de 2002. « Le Pen en deuxième position, cela a été le déclic.
Surtout quand, comme moi, tu es étrangère. À l’époque, je vivais à Paris. Je me suis, de suite, engagée », cite un site français. C’est un choc pour la jeune Sénégalaise qui s’engage auprès de Dominique Strauss-Kahn. Comme Aïssata Seck, la Franco-sénégalaise porte-parole de Benoit Hamon, Sibeth Ndiaye a également cheminé avec Arnaud Montebourg. Mais c’est Claude Bartolone (actuel président de l’Assemblée nationale française) qui lui a mis le pied à l’étrier politique en faisant d’elle sa chargée de communication et de la presse quand il occupait le poste de président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.
Plus tard, Sibeth Ndiaye va intégrer plusieurs cabinets ministériels dont celui de Montebourg puis de Macron à Bercy.
C’est à partir de ce dernier poste que le candidat d’ « En Marche », convaincu de ses compétences, en fait un pilier important de la sphère, la « Macronie ».
Avec le poste stratégique de Chargée de communication et de la presse du candidat Macron, Sibeth Ndiaye est au cœur de la campagne électorale. La jeune Franco-sénégalaise est prête à assumer ce rôle important.
Depuis plus d’une décennie elle est préparée à prendre des coups et à en donner.
Sibeth, en Diola, veut dire celle qui a « remporté beaucoup de combats ». Etudiante, elle était déjà confrontée aux joutes politiques et à la « Fachosphère » issue de syndicats comme l’Uni (proche de la droite voire de l’extrême droite).
46 Commentaires
Watt
En Février, 2017 (18:05 PM)Topstock
En Février, 2017 (18:17 PM)Elle fait de la gestion de stock, de commandes et de facturation.
Téléchargez la sur play store en masse et partagez la.
Topstock est une fierté sénégalaise
Jules_75
En Février, 2017 (18:56 PM)Quoiqu'on puisse dire de Sarkozy, c'est quand même quelqu'un qui a du mérite dans le sens ou il fut quelqu'un qui a arraché le pouvoir des mains de Jacques Chirac qui a tout fait pour l'écarter, l'humilier en faveur des Juppé, des Dominique Villepin, des Raffarin etc. Chirac a tout fait pour enfoncer Sarko et l'empêcher d'émerger mais le taigneux Sarko a toujours refusé de cédé, a bataillé contre le systéme Chirac jusqu'à récupérer le parti l'UMP qui est un parti créé par Chirac pour lancer Juppé pour 2012.
Bref, Sarko a donc montré qu'en France qu'il ne faut jamais attendre qu'on te donne mais plutôt aler chercher soi même le pouvoir et ne pas hésiter à les arracher des mains de ceux qui l'ont injustement hérité de leurs parents ou de leurs amis. Cela étant dit, je ne suis pas un pro Sarko et je considére que c'est un mégalo, un raciste et un homme politique qui a divisé et mal géré la France.
Donc pour revenir au sujet, j'encourage ces jeunes femmes à persévérer et à aller chercher le pouvoir sans attendre qu'on le leur donne et de ne pas hésiter à l'arracher aux mains de leurs semblables qui ne sont ni plus compétents, ni plus doués qu'elles.
Donc bon courage à toutes ces jeunes femmes sénégalais qui ont décidé de se battre pour que leurs idées triomphent. Les "beurettes" comme Vllaud-Belkacem, les Daty et autres El Khomri ne sont pas plus intelligentes ni plus douées que vous.
" Athieu léne sa kanam"
Anonyme
En Février, 2017 (19:10 PM)Anonyme
En Février, 2017 (19:11 PM)Anonyme
En Février, 2017 (19:33 PM)Anonyme
En Février, 2017 (20:15 PM)#Verité #Travail #Solidarité
Initiative pour une politique de Développement pour une émergence à visage Humain
Casa Ding
En Février, 2017 (20:21 PM)Lebaolbaol Tigui
En Février, 2017 (20:26 PM)Niankéré
En Février, 2017 (20:32 PM)Anonyme
En Février, 2017 (20:41 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:46 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:58 PM)Lilas
En Février, 2017 (22:04 PM)Anonyme
En Février, 2017 (22:58 PM)Anonyme
En Février, 2017 (00:57 AM)Les senegalais font partie des communautés étrangères en France les plus diplômés loin devant les portugais, les espagnols, les italiens, les turcs, les algériens, les marocains etc...
Ce n'est pas etonnant de les retrouver à certains postes.
Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (01:02 AM)Anonyme
En Février, 2017 (02:39 AM)Anonyme
En Février, 2017 (04:32 AM)We have more illegals from Brazil, Columbia and Russia ...ooh I see
Anonyme
En Février, 2017 (07:54 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:12 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:35 AM)sont-elle des patriote ? ou juste des personnes qui pensent juste à leur petite avenir ?
Anonyme
En Février, 2017 (09:20 AM)Bon vent à toutes ces trois sénégalaises !
Anonyme
En Février, 2017 (10:04 AM)Anonyme
En Février, 2017 (11:35 AM)Anonyme
En Février, 2017 (12:35 PM)Anonyme
En Février, 2017 (13:36 PM)Wally
En Février, 2017 (13:38 PM)Qui risque rien n'a rien. Ce sont des " Dijiguène you meune goor"
La chance de l'Europe ,c'est l'Afrique pour régénérer le projet europpéen mais dans un cadre gagnant gagnant, c'est le déterminisme géographique et l'histoire.
Nous avons des besoins immenses et une population jeune dynamique qui accède à l'hypermodernité, c'est une question de temps et d'accélération, mais nous monterons sur l'autoroute du développement avec ou sans l'Europe.
L'europe est sur la crête de la frontière technologique avec une productivité marginale du capital par tète très forte d'ou la difficulté à assurer une croissance forte face aux émergeants et newcomers.
La stratégie de Lisbonne de la société de connaissance a atteint ses limites, les technologies NTIC n'absorbent pas plus de 4% des emplois au niveau mondial ( P. Artuis).
Nous avons des productivité du capital par tête faible donc de grandes marges de progression, nous sommes bien la nouvelle frontière, l'europe de l'est est un créneau qui va se tarir.
Pour une intelligence économique mutuellement bénéfique et ambitieuse du partenariat Afrique-EUROPE.
Anonyme
En Février, 2017 (13:43 PM)Anonyme
En Février, 2017 (13:53 PM)Watt
En Février, 2017 (16:12 PM)Bande d'hypocrites. Vous trouvez normal que ces demi françaises aillent se bousculer à la porte de l'Elysée et malhonnêtement vous vous opposez à cela au Sénégal.
Tètes d'andouilles !
Anonyme
En Février, 2017 (09:30 AM)L'autre remarque: seule rama yade est à la conquête de Elysée car elle est candidate, les deux autres sont dans l'équipe d'un candidat et nombreux sont les africains et sénégalaises qui y sont: coumba diokhané au sein de l'UMP, qui est même secrétaire nationale de l'UMP et membre de l'équipe aussi. Il y'a d'autres africains qui occupent des postes politiques plus importants, l'exemple la député d'origines tchadienne, qui est une brillante juriste et qui siège à l'assemblée nationale française(elle est du PS) .
Il faut savoir que Rama yade a grandi en France et a fait ses études à colombes, elle est française car elle a fait tout son parcours en France, elle est mariée à un français qui a des origines juives et fut présentée à sarkozy par son mentor( c'est ce mentor qui a ouvert les portes à rama yade). En politique il faut un mentor et des pistons . Reconnaissons que rama yade a un brillant parcours, elle a fait science po paris et est de loin la plus diplômée, elle n'a pas attendu la politique pour se faire pistonner. Certes, son piston ou appui lui a permis d'avoir la chance d'être ministre mais rappelons qu'avant ce poste de ministre rama yade avait un poste de direction. Elle était d'administratrice de la chaîne télé du SÉNAT français. Ce rappel est important car c'est ça la réussite aussi.
Aissata seck est née en France , a fréquenté les écoles françaises et a fait ses études en France , même si elle reconnait ses origines il faut constater qu'elle est française car c'est en France qu'elle a fait la plus grande partie de sa vie et elle y est née. Si vous regardez son parcours aussi elle a bénéficié de l'appui d'un mentor(retracez bien le parcours). Sibeth ndiaye a fait ses études ici en France.
PARCOURS DE SIBETH NDIAYE
1995/1997: Lycée Montaigne, Paris(elle a fait ses études en France depuis son adolescence et a eu un bac Français)
Entre 1997/2007 :Université Paris 1 Pantheon Sorbonne, Paris( 10 ans après le BAC elle a eu un master en économie de la santé à l'université de paris 1) UFR 02 Economie, elle fut membre de l'UNEF(association des étudiants à tendance socialiste)
2010/2008: elle est Responsable service de presse / Attachée de presse du Président du Conseil général
2010/2011:Conseil général 93 :Chargée de mission au Conseil général de Seine-Saint-Denis
2013/2014:Chargée de mission presse et communication, Ministère du Redressement productif
2014: chargée de mission presse et communication ,Ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique
Anonyme
En Février, 2017 (10:05 AM)Fin 2015, début 2016, quand Emmanuel Macron était encore ministre de l'Economie, les plus proches ont participé aux premières réunions - « tenues nuitamment », précise l'un - visant à mettre sur orbite le mouvement du futur candidat, lancé en avril suivant. A l'époque, il n'était officiellement pas question d'une candidature à la présidentielle. Mais tout le monde y pensait, sans vraiment le dire. « Il était clair qu'on ne faisait pas ça pour témoigner », se souvient un participant. Les anciens de Bercy se retrouvent aujourd'hui au coeur de l'organigramme de campagne, dans le premier cercle d'un homme qui aime les multiplier.
Ismaël Emélien (29 ans)
C'est le conseiller stratégie, campagne et mouvement du candidat. Discret, il a connu Emmanuel Macron à la Fondation Jean Jaurès, peu avant la présidentielle de 2012. Ancien membre de l'équipe Strauss-Kahn pour la primaire socialiste de 2006 (il était alors encore étudiant), Ismaël Emelien est au coeur de la démarche du candidat depuis le tout début. Consulter les Français, repérer leurs priorités, leur laisser la parole, faire naître un vrai mouvement politique. S'emparer des nouvelles technologies de traitement de données pour analyser les résultats de la « grande marche » de l'été dernier. « Elle nous a permis d'établir un baromètre des préoccupations des Français, qui est en décalage avec les baromètres habituels », explique-t-il.
Julien Denormandie (36 ans)
Cet ancien directeur adjoint du cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy, occupe le poste de secrétaire général adjoint d'En Mmarche. Il est ingénieur des Eaux et Forêts, titulaire d'un MBA en Economie. Avec Ismaël Emelien, il devait créer une start up avec Emmanuel Macron après son départ de l'Elysée, en avril 2014, mais la nomination de l'intéressé à Bercy, en août de la même année, a changé les plans. Il a rejoint En Marche au début de l'été 2016 pour mettre en place la structure. « Au début on était deux salariés. Avec seulement 10 mois d'existence, on est aujourd'hui plus de 55, avec aussi 400 experts, et 100 référents », explique-t-il.
Stéphane Séjourné (31 ans)
Venu à la politique via la lutte contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, est un ancien du cabinet de Jean-Paul Huchon à la région Ile-de-France. Il a été conseiller parlementaire d'Emmanuel Macron à Bercy. « Quand la loi Noé [Nouvelles opportunités économiques, NDLR] a été débranchée, Emmanuel Macron a considéré qu'il fallait créer une nouvelle organisation politique. Une structure qui pourrait porter un projet majoritaire », se souvient-il. Sa mission : collecter, avec le maire de Lyon, Gérard Collomb, les parrainages, mais aussi préparer les législatives et conseiller le candidat dans ses relations avec les élus et les politiques. Il se définit lui-même comme la « cabine téléphonique » d'Emmanuel Macron auprès des élus.
Jean-Marie Girier (32 ans)
Ce diplômé de Sciences politiques et de communication est encore adhérent au PS. Il a été le chef de cabinet du maire de Lyon, Gérard Collomb, pour qui il a créé le pôle des réformateurs au sein du PS. Il a rejoint l'équipe du candidat début 2016. Il apporte, comme il le dit lui-même, une « couleur locale » à l'équipe d'Emmanuel Macron. Pas de compte Twitter ni de présence sur Facebook, contacts rarissimes avec la presse... Jean-Marie Girier est un acteur de l'ombre. Il est pourtant un des grands ordonnateurs de la campagne, le seul à avoir l'expérience d'une présidentielle, après avoir participé à celle de François Hollande en 2012. « Autour d'Emmanuel Macron, beaucoup étaient issus de Bercy. Pour ma part, j'apporte un regard avec l'expérience de nombreuses campagnes électorales », précise-t-il. Jean-Marie Girier a la haute main sur l'agenda stratégique du candidat, proposant, par exemple, d'aller labourer les terres de gauche (Nevers, Clermont-Ferrand, Quimper, le Nord...), en janvier, pendant la primaire du PS.
Benjamin Griveaux (39 ans)
C'est le seul dans la garde rapprochée à avoir eu un mandat électif. Porte-parole, chargé de la riposte, il a rejoint Emmanuel Macron fin 2015 via Ismaël Emelien. Il participait aux premières réunions préparatoires. Diplômé de Sciences Po et d'HEC, ancien strauss-kahnien passé par le cabinet de Marisol Touraine, il a été vice-président du Conseil général de Saône-et-Loire et vice-président de l'agglomération de Châlons-sur-Saône. Il a aussi fait un passage dans le privé à Unibail. Par son biais, on apprend qu'Emmanuel Macron est un grand lecteur de la presse régionale, à laquelle il accorde un entretien à chaque déplacement.
Jean Pisani-Ferry (65 ans)
Il a intégré l'équipe d'Emmanuel Macron en janvier, après avoir conseillé le candidat depuis de nombreux mois. En charge du pôle idées, il coordonne le programme qui sera dévoilé début mars après le cadrage budgétaire . Ancien membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, ancien directeur du « think tank » Bruegel à Bruxelles, commissaire général de France Stratégie jusqu'au mois dernier, il est une recrue de choix pour le candidat.
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Sophie Ferracci (40 ans)
Ancienne cheffe de cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy, dont elle est par ailleurs une proche, cette juriste et avocate de 40 ans a repris les mêmes fonctions au sein de l'équipe de campagne du candidat. Sa principale fonction est d'organiser les - nombreux - déplacements du candidat.
Sylvain Fort (45 ans)
Normalien, agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres, il est arrivé juste après la démission d'Emmanuel Macron, le 30 août. Directeur de la publication du site forumopéra, il est passé par BNP Paribas et l'agence DGM de Michel Calzaroni avant de monter sa propre agence de communication. Conseiller à la communication du candidat, il relève trois challenges : « faire comprendre le logiciel Macron, qui n'est pas comme les autres, faire face à un afflux de curiosités, parfois irrationnelles, ne pas sortir l'artillerie lourde dans un contexte politique déjà violent ».
Sibeth Ndiaye (37 ans)
Elle est en charge de la communication et de la presse. Titulaire d'un DESS en économie de la santé, elle est passée par la case du syndicalisme étudiant. De tendance strauss-kahnienne, elle est au PS depuis 2002 où elle a été secrétaire nationale en charge de la petite enfance. Ancienne des cabinets d'Arnaud Montebourg et d'Emmanuel Macron à Bercy, elle a aussi dirigé le service de presse de Claude Bartolone au département de Sein-Saint-Denis.
Quentin Lafay (27 ans)
Diplômé de Sciences Po et passé par l'Ecole normale supérieure (ENS), il a fait partie du cabinet de Marisol Touraine avant de rejoindre celui d'Emmanuel Macron à Bercy. Il participe à la coordination du programme avec Jean Pisani-Ferry et contribue aux discours, exercice compliqué. « Pour les discours importants, comme celui de la Porte de Versailles ou le prochain à Lyon, c'est lui qui tient la plume. Il y a beaucoup d'allers et retours avant la version finale », commente-t-il.
Ludovic Chaker (37 ans)
Diplômé des Langues O en chinois, du Celsa et de Sciences Po (où il a aussi travaillé avec l'ancien directeur Richard Descoings), il est chargé de la direction des opérations. Il a lui aussi fait partie des tout débuts d'En Marche après avoir tenté de se faire élire député en 2012. Il est chargé notamment de l'organisation des meetings.
Grégoire Potton (28 ans)
Il est diplômé en droit international et en économie. Il a fait ses premières armes en politique aux côtés du secrétaire d'Etat Thierry Mandon, dont il a été le chef de cabinet . Au sein d'En Marche, il chapeaute les ressources humaines, le juridique, les finances et la logistique.
Parmi les autres proches, il faut aussi citer Mounir Madjoubi, (32 ans) ancien président du Conseil national du numérique, David Amiel (24 ans), qui coordonne le programme avec Jean Pisani-Ferry, Valérie Lelonge, l'assistante personnelle d'Emmanuel Macron à Bercy, qui l'a suivi à En Marche.
Anonyme
En Février, 2017 (10:09 AM)Anonyme
En Février, 2017 (10:21 AM)Participer à la Discussion