« Une histoire montée » de toutes pièces. Le président Bachar al-Assad a affirmé quel’attaque chimique présumée sur une ville rebelle de Syrie était totalement fabriquée et avait servi de « prétexte » pour justifier les frappes américaines contre son armée, dans un entretien exclusif accordé mercredi à l’AFP, à Damas.
« Il s’agit pour nous d’une fabrication à 100 % », a déclaré Bachar al-Assad dans sa première interview après l’attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idleb (nord-ouest), et les représailles américaines.
« Nous avons renoncé à tout notre arsenal »
« Notre impression est que l’Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes », a ajouté le dirigeant syrien. Les Occidentaux ont imputé au régime d’Assad l’attaque chimique présumée et, en guise de représailles, les Etats-Unis ont mené leurs premières frappes contre une base militaire du régime syrien depuis le début du conflit il y a six ans.
Bachar al-Assad a démenti toute implication dans l’attaque, arguant que son régime ne possédait plus d’armes chimiques depuis 2013. « Nous ne possédons pas d’armes chimiques (…). Il y a plusieurs années, en 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal (…). Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées », a-t-il dit.
L’attaque chimique présumée, dont les images de personnes saisies de convulsions ont choqué le monde, a causé le 4 avril la mort de 87 civils, dont 31 enfants, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
1 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (18:36 PM)John Mac Cain est mélé à tout ce qui a créé DAECH et son super armement.
Ce sont les memes qui avaient fourni aux islamistes le gaz qui avait servi à tuer des enfants de la Ghouta de Damas afin de valider l'attaque de l'OTAN (après franchissement de la "ligne rouge" selon Obama, Hollande, Fabius, Bernard H. Lévy...). Il s'est avéré selon le très sérieux MIT américain que le gazage des civils n'était pas un acte de Bachar et Obama a reculé pour ne pas que l’enquête révèle sa complicité.
Quand on sait qu'il y a des centaines de milliers de djihadistes non-syriens qui se battent contre le régie syrien, il faut se demander qui les finance, les arme et les soigne, et tout le monde sait que les monarchies du golfe payent les salaires, Israel soigne les blessés et appuie par ses bombardements quand les djihadistes sont cernés par l'armée syrienne, la France, l'Angleterre, la Turquie et les USA fournissent les armes sophistiquées et envoient des conseillers militaires.
En Irak, les occidentaux et la Turquie combattent DAECH mais en Syrie, ils les soutiennent, pourtant l'Irak soutient la Syrie dans son combat contre DAECH. Pourquoi deux attitudes différentes devant le même ennemi dans deux pays frontaliers? DAECH, ennemi en Irak et ami en Syrie...
N'est-il pas effarant que les occidentaux cherchent à tout prix à détruire un régime que les minorités religieuse et ethniques (chrétiennes, druzes, kurdes) considèrent comme l'unique rempart contre la haine religieuse et l'épuration ethnique que professes DAECH?
L"occident judéo-chrétienne soutient la disparition des chrétiens d'orient protégés par le régime de Assad et seules quelques voix critiquent cette position en Europe.
A la fin, on se rend compte que la vraie cause de cette guerre, c'est le gaz découvert en Méditerranée orientale et le plan de dislocation des régimes arabo-musulmans laics prônée par Israel pour ses futures conquêtes a rencontré les intérêts des monarchies rétrogrades, dictatoriales et misogynes du golfe et ceux des néo-conservateurs US qui cherchent des ennemis partout et voient d'un mauvais œil la présence de la Russie et de l'Iran comme balance à leur influence.
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