Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

Vidéo. Faram Facce : Pape Ngagne Ndiaye reçoit le ministre Abdou Latif Coulibaly

Single Post
Vidéo. Faram Facce : Pape Ngagne Ndiaye reçoit le ministre Abdou Latif Coulibaly

Vidéo. Faram Facce : Pape Ngagne Ndiaye reçoit le ministre Abdou Latif Coulibaly


Faram Faccé Abdou Latif Coulibalay sur sa... par senewebvideo 



25 Commentaires

  1. Auteur

    Lol

    En Février, 2013 (02:18 AM)
    ndeysane :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
    Top Banner
  2. Auteur

    Laye

    En Février, 2013 (02:24 AM)
    waa khanaa commentateurs yi dagnouy nélaw. saagaal léénema kii waay. wakhoulfi dara. ahaaaaaaaa
    {comment_ads}
    Auteur

    Elvisssssss

    En Février, 2013 (02:34 AM)
    Zorro a carrément changé son fusil d'épaule.A présent il tue les faibles et défends les forts.c'est pourquoi

    J'ai pas oublié de cliquer sur le "j'aime plus" de sa page fbk
    {comment_ads}
    Auteur

    Tige

    En Février, 2013 (02:45 AM)
    ce pape ngagne ndiaye est nul il na pas le niveau d1 journaliste latif bonne continuation les senegalais doive saluer le travail que vous faite
    {comment_ads}
    Auteur

    Degringolade

    En Février, 2013 (02:45 AM)
    LA JUSTICE - OU JE DIRAI PLUTOT L'INJUSTICE AU SENEGAL - DOYNAAH WAR DEH GUISSOULEN LOLOU KHANAH: MAAN ANTOUKA DJAAKHALNAMAAH DEH WALAA BOOK :



    SI LA LOI EST LA MEME POUR TOUS LES CITOYENS POURQUOI WADE ET MACKY QUI ONT VOLE (TOUS DEUX), DES MILLIARDS DU SENEGAL JOUISSENT-ILS DES MEILLEURS STATUTS ( EX PRESIDENT ET PRESIDENT ) EN LIEU ET PLACE DE LA PRISON POUR TOUS LES DEUX - CE QUI SE PASSE AU SENEGAL EST D'UN RIDICULE A FAIRE EVANOUIR UNE AME CONSCIENTE ET ECLAIREE.





    JUSTICE A LA JOLOFOISE - WADE ASSASINE ET EST LIBRE - MACKY VOLENT DES MILLIARDS ET LES UTILISE POUR DEVENIR PRESIDENT - ET TOUS LES DEUX SE TROUVENT ETRE VENERES - NE PARLONS MEME PAS DES AUTRES NEO MILLIARDAIRES SPONTANEES OU AUTOMATIQUES ( TELLEMENT VITE ACCUMULES - MEME MICROSOFT NE LES A PAS EU AUSSI VITE ET DANS UN CONTEXT E PAYS DEVELOPPE N PLUS - BILL GATE ) - LA CONCLUSION A EN IRER ES QUE LA POLITIQUE PAYE MIEUX EN AFRIQUE COMPAREE A L'OCCIDENT. ALORS QUE LE TRAVAIL PAYE MIEUX EN OCCIDENT ET NE PAYE GUERE EN AFRIQUE ( PAS DU TOUT ) ALORS VOILA POURQUOI ON EST ENCORE TIERS MONDE.

    cETTE SITUATION EST ACCEPTEE AU SENEGAL - ELLE EST NORMALE - ON A APPRIS A LA NORMALISER AVEC WADE - ET C'EST DEVENU UNE CULTURE - C'EST AINSI QUE MACKY EST PRESDENT ET UN PRESDENT NORMAL DES SENEGALAIS QUI ONT ASSIMILE CETTE APPRENTISSAGE DE L'ANORMALITE ET DE L'ABBERATION. rUFFIN EX MBASADEUR DE FRANCE AU TEMPS DE WADE DISAIT QUE CE QUI SE PASSE AU SENEGAL NE PEUT ETRE COMPRIS QUE PAR LES SENEGLAIS -



    LORSQU'ON ESSAYE DE COMPRENDRE LE SENEGAL POST ALTERNENCE ( 2000 - SENEGAL NEW LOOK DE WADE SIGNATURE WADE - SENEGAL WADE DESIGN ) ALORS ON RISQUE DE DEVENIR FOU - MIEUX VAUX NE PLUS TRE RATIONEL SI L'ON VEUT COMPRENDRE.



    CE PAYS NE SE REND PAS COMPTE DE LA VITESSE A LAQUELLE IL DEGRINGOLE - JE VOUS LE JURE - JE NE RECONNAIS PLUS LE SENEGAL DEPUIS L'ARRIVEE DE WADE - UN NOUVEAU TOURNANT A ETE PRIS ET IL SEMBLE IRREVERSIBLE - ET TOUT LE MONDE Y EST C'EST CULTUREL MAINTENANT - WADE A FINI PAR FABRIQUER UN PEUPLE D'ABBERANTS TOUT LE MONDE Y EST SON REMPLACANT MACKY, LES KHALIFS ET MARABOUT LAUDATEUR- CALO BLEU - CALOT MARON - LUTTEURS - MUSICIENS - DANSEURS - PROSTITUES - VOLEURS ET ESCROS EN TOUT GENRE - GRIOT - FARBA NGOM DE MACKY -MBAYE PEEKH DE WADE - MILLIARDAIRES SPONTANES - OFFICIERS SUPERIEURS CORROMPUS ET ENGRAISSES - TOUTE UNE ATMOSPHERE DE PUENTEUR DE CORRUPTION OU TOUS LES INGREDIENS CONTRE UNE NATION , UN ETAT, UNE REPUBLIQUE EN PROGRES SONT REUNIS ( DJOUBLAMG - TAPAALEH - NEKHALAEH - MOTHIAAT - NAPAATEH - FEEN - DJEUYAATEH - TITAROU - BEULDEH - NAFEEKH - CHEYTAANI - FENEANT - NIAAKA DJOM - NIAAKA KOLEREH - GOREDII - BRAS LONG ECT.......
    Top Banner
    Auteur

    Doro

    En Février, 2013 (03:07 AM)
    Latif est un homme de principe. Il a rasion , sil voulait coute que coute le pouvoir il pouvait lavoir sous wade.

    Merci pour ton combat. Tu merites tout ce que tu as
    {comment_ads}
    Auteur

    Tfm

    En Février, 2013 (03:26 AM)
    ki loulér la fi wakh ndankh koukko déglou khamni limouy wakh maitrisénakko

    Mé nak pape ngangne tey diomingan ndankhté djissngan koula diakhal

    on diré k latif dafla done ianal sa métier



    Bravo a latif tu es une personne ki se respecte au moins et un grd intélectuel
    {comment_ads}
    Auteur

    Bew

    En Février, 2013 (03:30 AM)
    C'est ca le Senegal.

    Creer des postes bidons pour faire manger des caimans et le peple complice de son SORT laisse faire.
    {comment_ads}
    Auteur

    Lipi

    En Février, 2013 (03:33 AM)
    Mr le ministre merci pour votre correction !
    Top Banner
    Auteur

    Gouvernance

    En Février, 2013 (03:37 AM)
    Un bon gouvernement , qui est efficace , honnete , performant et , est a l'ecoute ,

    des citoyens d'un pays , n'a pas besoin d'un : MINISTRE DE LA BONNE GOUVERNANCE !

    C'est une aberration , et une tentative notoire , pour camoufler des inaptitudes , et manquements !

    LES TIGRES N'ONT PAS BESOIN ..., d'un ministere de la Tigritude , ni les singes un ...griot, de la Singerie... !

    La diversion , ou les tentatives de berner un peuple , sont des indices d'incapacite flagrante , a diriger un pays !

    WASSALAM.....aux intelligents , qui savent penser ...pour..., et par eux memes !
    {comment_ads}
    Auteur

    Oumar

    En Février, 2013 (03:54 AM)
    le niveauuuuuuuu
    {comment_ads}
    Auteur

    Mo9

    En Février, 2013 (03:56 AM)
    J aime bien latif mai on dirait kil est ivre..
    {comment_ads}
    Auteur

    Bombe

    En Février, 2013 (05:19 AM)
    choooooo pape gagne tey mome niam gue . tu n es pas nul comme journaliste mais latif mo leu meune
    Top Banner
    Auteur

    Di

    En Février, 2013 (05:27 AM)
    Latif, aux etats unis les pauvres ont beaucoup plus d' acces aux hopitaux que meme ceux qui travaille. Tout pauvre, immigrant ou citoyen, est couvert par l'etat americain. La prauve, la loi americaine peut fermer un hopital pour ne pas recevoir un individus. A l' hopital on te soigne d'abord pour te demander si tu as une assurance, sinon on t, envoi ton bilan de payment par la poste et tu nes pas obliger de payer. pour un tel cas l'etat remboursera l' hopital de sante. Par contre si tu travailles tu es oblige d'avoir une couverture universelle pour te soigner. Il faut te renseigner avant de dire des choses que vous ne metrisez pas. la couverture universelle sois disant, obamacare, est uniquement pour ceux qui travaille qui ne sont pas pauvres et non plus riche. un individus qui gagne 12000 dollars annuellement est considere pauvre aux etats unis. tout individus illegal immigrant immigrant ou citoyen a droit aux hopitaux. un vrai americain blanc ou noir ne cherche meme pas de travail, s'il ne veut pas et a droit a la couverture madicale ou financial aid pour les etudes, en plus food stamp meaning un montant d'argent, de la nourriture par mois, et chambre. par contre si tu gagnes certain salaires ou meme riche, alors la tu dois payer les frais d'hopitaux pour ceux qui sont pauvre, c ' est ca le debat aus etats unis dont Obama ait propose une couverture universelle pour aider ces gens qui travaille et ne sont pas riches. les pauvres seront toujour couvert par l'etat americain. J' en sais quelque chose parce que suis senegalais americain et je travaille. Merci
    {comment_ads}
    Auteur

    Bad

    En Février, 2013 (06:30 AM)
    desole triste pathetique tres nul pape ngagne le journalisme ne s improvise pas

    {comment_ads}
    Auteur

    Baoljam

    En Février, 2013 (07:25 AM)
    Pape Ngagne n a pas ete a la hauteur.Latif a dame le pion sur lui.

    {comment_ads}
    Auteur

    Elysee

    En Février, 2013 (07:27 AM)
    Les affaires politiques au Senegal , je ne sais plus , s'il faut en rire ....ou en pleurer !

    Ces minables , fourbes , manipulateurs sont tellement execrables , degoutants et abjects , dans leur nature ,

    que les voir , ou les entendre , commence a me degouter profondement , certes !

    Ils cultivent l'art du mensonge , du tripatouillage , des inepties , et des idioties , sans vergogne !

    La probite , l'ethique , la morale , et le respect de la chose publique , ne les concernent piont .

    Changer de couleurs , comme un cameleon , pour mieux assouvir ses objectifs calamitueux et pitoyables ,

    afin de s'enrichir sur le dos des pauvres gens , c'est tout simplement honteux et degueulasse !

    Prions , afin qu' ALLAH...soubhanahou wa ta'ala , Vienne en aide au Senegal, avec de nouvelles tetes, bien faites,

    et du sang neuf, pour remplacer ces politicards devergondes, et nuls !......WASSALAM..... a tous...!



    Top Banner
    Auteur

    Toune

    En Février, 2013 (08:28 AM)
    tu m'a déçu mon latyf tant aimé  :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Latif A Milite Au Rnd

    En Février, 2013 (09:27 AM)
    Il avait dit à l'emission grand rendez vous du mois de janvier 2012 qu'il a déjà milité au RND de cheikh anta diop. Dont il se contredit quand il dit qu'il n'a jamais milité dans un parti politique!!! :tala-sylla:  :tala-sylla: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Estime De Soi

    En Février, 2013 (10:56 AM)
    Ainsi va l'afrique et les africains et les senegalais. Le peu d'estime que nous avons pour nous meme fait que nous ne nous ne nous croyons pas capables d vertu

    Latif bon courage, n'ecoute pas ces gens qui te jugent a leur image
    {comment_ads}
    Auteur

    Bonjour

    En Février, 2013 (12:23 PM)
    bonjour les gars
    Top Banner
    Auteur

    Rafale

    En Février, 2013 (12:34 PM)
    XEME LE GARS AVAIT LITTERALEMENT MASSACRE BALI BALI COULIBALI DANS UNE AUTRE TRIBUNE



    Le patron et actionnaire majoritaire de Amsa Assurances n'est pas content de la dernière enquête que le journal de Abdou Latif Coulibaly, La Gazette, a menée sur sa société. Et dans un droit de réponse, il apporte une riposte vigoureuse au directeur de publication du dit journal. Dans un ton sans appel, il dit à l'endroit de Latif : «La presse d’investigation se caractériserait-elle par le souci de brûler les étapes et surtout de juger à la place des juges ? Voilà en tout cas le reflet que vous projetez d’elle, celui d’une inquisition plus que d’une investigation. Hélas ! Trois fois hélas ! ». Mr Bakou cet ivoirien qui a investi dans notre pays se dit «victime d'une partie de la presse sénégalaise » qui cherche sa perte à travers une série d'articles. Pour rappel, l'article de Latif Coulibaly parlait d'un placement de 6 milliards de l'ARTP à Amsa Assurances. Nous vous donnons en exclusivité la première sortie publique de Bakou au Sénégal pour répondre aux multiples «attaques dont il est victime ».









    :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy :jumpy

    Document:



    Monsieur le directeur de la publication,

    Ce que j’ai lu sur moi dans le n° 57 du magazine La Gazette m’a amené à me demander s’il existe au Sénégal un serpent de mer plus régulier que ma personne. Depuis une demi-douzaine d’années en effet, il ne se passe pas une séquence de temps de 24 mois, sans que la presse dakaroise n’estime indispensable de braquer ses projecteurs sur François Bakou et sur le travail exigeant que j’essaie modestement de réaliser avec la compagnie d’assurances Amsa et sa maison-mère Cfoa.

    Et, invariablement, cet intérêt des médias sert de prétexte pour me jeter en pâture à l’opinion, me dépeignant en effet comme un bandit de grands chemins, un carnassier embusqué dans l’obscurité, prêt à bondir pour détrousser la veuve et l’orphelin. D’ailleurs votre magazine, dernier journal en date à illustrer cette pratique, termine son dossier en renvoyant ses lecteurs aux confrères qui l’ont devancé dans le vil projet de me jeter sans cesse sur un chemin de croix : Les Échos, Le Témoin.



    Au rebours des précédentes occasions où j’avais toujours écouté les conseils m’appelant à la réserve, j’ai décidé cette fois d’utiliser mon droit de réponse, à la fois pour dénoncer les agissements de plus en plus insupportables d’un certain journalisme, et pour corriger une représentation de ma personne que je ne veux plus laisser aux seules mains de détracteurs aux visées inavouables.



    D’abord donc, le type de journalisme qu’illustre votre dossier. Je vais tenter de le projeter en décrivant simplement la démarche que vous avez utilisée dans la production de vos articles.



    Le document de la Cima qui a inspiré ces articles est, vous le savez, un pré-rapport adressé à Amsa Vie, après un audit de routine effectué au sein de cette compagnie d’assurances par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances. Je ne veux pas savoir qui l’a transmis au magazine La Gazette, pour ne pas avoir à m’étendre sur le courage et le sens des responsabilités d’une taupe.



    Votre journal n’était pas sans savoir que, après la réception de ce pré-rapport, Amsa Vie devait donner des réponses aux objections soulevées. Vous n’ignoriez pas non plus que ces réponses doivent être prises en compte dans un rapport définitif de la Cima. Telle est en tout cas la pratique dans toutes les procédures normales d’audit.



    Or votre article intitulé « Un placement controversé » laisse clairement lire que vous avez travaillé à partir du « Rapport de contrôle 2009 » de la Cima. Vous savez très bien que cela n’est pas exact. Vous savez très bien, en effet, que vous vous êtes servi d’un pré-rapport, qui a été l’objet d’amendements signalés, en instance d’intégration dans un rapport définitif que nous attendons encore en ce moment.



    La décision de faire passer un pré-rapport pour un rapport définitif et, à partir de là, de proférer invectives, mises en garde et leçons de morale est une première bizarrerie. Il y en a une deuxième. Quand votre rédacteur, après avoir reçu le pré-rapport de la Cima, a approché Amsa Vie, le rapport correctif de cette maison, préparé pour la Cima, lui a été remis. Or votre article l’a ignoré totalement, n’en laissant pas même transpirer une virgule.



    Ce qui vous intéressait exclusivement, c’était, en somme, de montrer combien un placement de l’Artp à Amsa Vie était « controversé », combien règne autour de moi « la loi de l’omerta », combien Amsa Vie est « menacée » et combien « la gestion de la Cfoa est contestée ». Votre propos n’est, en d’autres termes, que parti-pris, qu’absence de mesure, absence d’équilibre. Comment voulez-vous qu’en procédant ainsi, votre article ne soit pas simplement une illustration de l’équivalence chère à Talleyrand entre ce qui est excessif et ce qui est insignifiant ?



    Le journalisme d’investigation dont votre journal se prévaut fait ensuite aborder à votre article intitulé « Gestion contestée de la Cfoa », le contentieux qui existe, à l’heure actuelle, entre Mme Élisabeth Altounian et moi. Dans ce texte, vous avez la lucidité de parler vous-même d’« un litige qui est toujours pendant devant la justice », mais pas la patience d’attendre que, comme il se doit, les juges précèdent vos commentaires et surtout… vos condamnations.



    Pour mieux prononcer celles-ci, vous abandonnez rapidement le « litige pendant » pour glisser sur je ne sais quel « autre contentieux » entre la même Mme Altounian et moi. Et vous procédez ainsi à seule fin de monter en épingle l’idée que « Bakou est inculpé pour escroquerie, abus de biens sociaux, faux et usage de faux ». Qui a lu vos devanciers mentionnés ci-dessus sait que vous avez écrit cela d’après la légende héritée d’eux. Comme eux, vous ne cachez pas que votre but unique est de m’envoyer au diable, à la place d’une justice qui consent quant à elle, de manière incompréhensible à vos yeux, à me laisser la « narguer ».



    Eh bien messieurs, le monde entier sait aujourd’hui qu’avant le verdict d’un procès, un prévenu est, tout au plus, présumé coupable, et que le terme équivoque et parfois suspect d’« inculpé » ne peut pas être agité comme un chiffon rouge pour l’accabler. Le monde entier sait aussi que, dans ce statut même de présumé coupable, le prévenu a des droits. Pourquoi votre journal veut-il laisser croire que le respect de ces droits est une manière de « narguer la justice » ? Que diable n’attendez-vous le verdict du tribunal ? Pourquoi êtes-vous si pressés ? La presse d’investigation se caractériserait-elle par le souci de brûler les étapes et surtout de juger à la place des juges ? Voilà en tout cas le reflet que vous projetez d’elle, celui d’une inquisition plus que d’une investigation. Hélas ! Trois fois hélas !



    Toujours dans l’article intitulé « Gestion contestée de la Cfoa », vous écrivez que des faits similaires me sont reprochés dans la gestion d’Amsa Côte d’Ivoire, placée, encore d’après vous, sous administration provisoire. Vous faites état, ensuite, d’une condamnation en Côte d’Ivoire en 1998, pour faillite frauduleuse sur plainte d’un de mes actionnaires. Enfin vous parlez d’une prétendue perte du Groupe togolais des assurances (GTA).



    Trouvez-vous normal d’évoquer ces affaires sans avoir jamais cherché à me rencontrer moi-même, à entendre ma version, moi le premier concerné ? Est-ce vraiment cela le journalisme, et a fortiori le journalisme d’investigation ? J’ai le regret de vous dire qu’en procédant ainsi, vous ne pouviez que mêler la fiction à la fantaisie, accumuler des élucubrations et, ce qui est plus grave, abuser vos lecteurs. Si une telle approche vous agrée parce qu’elle sert votre intention de transformer un article de presse en une plaidoirie à charge, sachez en tout cas qu’elle est tout sauf le journalisme d’investigation dont vous prétendez porter le flambeau.



    Avant d’en finir avec ce point, je vous prie de noter que je tiens à votre disposition les décisions rendues en première instance et en appel par les tribunaux abidjanais dans le procès de 1998 que votre article a évoqué manifestement sans rien en savoir. Vous pourrez consulter également, si vous consentez à me rencontrer, le dernier Rapport de la Cima sur Amsa Côte d’Ivoire. Il vous éclairera plus objectivement et sur cette compagnie et sur l’actionnariat de GTA, deux sujets que votre dossier a également évoqués sans rien en savoir visiblement là non plus.



    Permettez-moi d’en venir maintenant à la peinture ténébreuse que vous avez décidé de faire de moi systématiquement. Votre journal n’est pas le premier, sur la place de Dakar, à vouloir à tout propos me badigeonner sous les traits d’un gredin. Votre même article « Gestion contestée de la Cfoa » assure que j’ai usé de ma position d’actionnaire majoritaire pour priver Mme Altounian de 350 millions de dividendes. Vous m’accusez ensuite d’« (avoir mis) Amsa à genoux », fidèle en cela à une habitude de faillite incurable chez moi.



    Voilà des attaques gratuites, des insinuations malveillantes, des propos tendancieux. Ils deviennent si répétitifs que j’en suis à me demander s’ils ne finiront pas par nous conduire un jour devant les tribunaux.



    Ce qu’il m’importe de vous apprendre aujourd’hui est simple : il vous était loisible, si votre intention était vraiment d’éclairer la lanterne de vos lecteurs, de m’approcher pour entendre ma part de vérité et la fournir à leur appréciation. Vous auriez sans doute produit un dossier plus rigoureux, plus objectif, plus équilibré. Sans doute aussi, vous auriez compris que « les litiges pendants devant la justice » doivent provisoirement être laissés à l’écart, dans la mesure où ni vous ni moi ne pouvons les aborder sur la place publique.



    Au lieu de cela, vous avez préféré me fuir et, retranchés dans votre cachette, accumuler des ragots que vous n’avez voulu ni vérifier ni recouper à la bonne source. Dans quel but avez-vous agi ainsi si ce n’est pour nuire à mon image, pour apporter votre pierre à l’entreprise de noircissement de mon nom qui semble être devenue le projet d’une ligue de votre milieu ?



    Je voudrais, pour terminer, vous livrer en cinq points quelques réflexions que m’inspire toute cette affaire. Je voudrais, premièrement, vous dire que, dans le milieu des affaires, les procès sont monnaie courante, le pain quotidien. Ce n’est pas parce qu’un homme d’affaires est confronté à un procès qu’il devient le premier malfaiteur de la terre. Raisonner ainsi, c’est à la fois donner dans le simplisme, se tromper lourdement et, dans le cas d’un journaliste, tromper en même temps ses lecteurs.



    Deuxièmement, ce n’est pas parce qu’on fait des affaires qu’on gruge les veuves et les petits. Pour ma part en tout cas, je ne suis pas venu au Sénégal pour gruger une veuve. J’ai simplement le regret de constater que les affaires, comme tout ce qui vit sous les cieux, sont assujetties à des règles et des lois et que, si une veuve est dans les affaires, la loi ne sera pas plus souple pour elle parce qu’elle est veuve. La loi la traitera de la même manière qu’elle traite tous les autres hommes et femmes d’affaires. Cela peut vous surprendre, mais c’est ainsi.



    Je voudrais, en troisième lieu, rassurer tous ceux qui pourraient penser que je suis venu au Sénégal pour piller Amsa. La presse a tant répandu de vaticinations sur mon compte qu’on pourrait trouver des gens honnêtes pour croire cela. Je l’affirme ici haut et clair : je ne vis même pas d’Amsa. Tous ceux qui fantasment à mon sujet en pensant que je suis venu m’enrichir au Sénégal avec une petite boîte comme celle-là ne me connaissent pas. Si j’ai investi ici, c’est d’abord parce que j’aime le Sénégal, j’aime le pays de la Teranga, et j’ai des ambitions bien plus hautes pour lui que celles d’une modeste compagnie d’assurances qui, je le répète, ne me nourrit pas. À mon arc, Dieu merci !, j’ai encore assez de cordes pour me garder de celle-là.



    Quand je regarde finement la cabale dont je suis l’objet, je me demande si, au fond, cela ne dérange pas quelques journalistes de voir un homme d’affaires qui n’est pas sénégalais prendre pied dans le milieu des affaires du Sénégal. Ce que je perçois en tout cas clairement comme objectif des gracieusetés que m’accorde la presse, c’est au mieux de me faire coiffer à la tête d’Amsa par un Sénégalais, au pire de me bouter tout simplement hors du Sénégal. Je ne m’explique pas autrement un harcèlement médiatique qui, s’il me soumet à un lynchage systématique, en revanche prend systématiquement fait et cause pour une actionnaire d’Amsa n’ayant pour toute différence avec moi que sa nationalité sénégalaise.



    Mais, en raisonnant et même en grenouillant ainsi, vous vous trompez d’importance, messieurs les journalistes. Tout est en effet transparent à Amsa, et la transparence crée un environnement dans lequel il n’est simplement pas possible de faire entorse à ce qui est juste, d’abandonner les arguments objectifs et de s’appuyer sur des critères tordus pour favoriser un tel ou un tel.



    La quatrième réflexion que je voudrais partager avec vous touche au métier de l’assurance. C’est un métier dans lequel la confiance occupe une place centrale. En effet, on ne confie pas son assurance à une compagnie qui n’est pas fiable. La nôtre, Dieu merci, pète la forme en ce moment. Elle n’a qu’un problème : l’hostilité d’une presse sénégalaise visiblement acharnée à sa perte. Je ne veux pas croire en effet que l’agitation périodique d’allégations totalement infondées sur mon compte soit une manière de cultiver la confiance en notre compagnie et ainsi l’aider à conserver ses clients. L’objectif de la déstabilisation d’Amsa est, au contraire, on ne peut plus clair. J’aborde ce sujet avec beaucoup de gravité car, s’il se produisait quoi que ce soit, ce n’est pas moi qui aurais à en pâtir. Ce seraient les pères et les mères de familles sénégalais que la compagnie emploie. Est-ce cela que recherche la presse sénégalaise ?



    J’ai voulu garder pour la bonne bouche un mot supplémentaire et conclusif sur le journalisme d’investigation. Celui qui a été pratiqué pour monter le dossier dont nous parlons ici n’a strictement rien à voir avec une investigation quelconque. Il y a eu simplement un ou quelques ânes bâtés qui ont indûment soustrait à Amsa un document confidentiel pour permettre à la presse de faire des choux gras. Mais, chou pour chou, la presse a fait chou blanc, étant tombée et ayant bâti tout son argumentaire sur un document qui n’est qu’un provisoire. Cette affaire est révélatrice d’une démarche et de méthodes qui ne sont ni honorables ni recommandables. Être journaliste, ce n’est pas être à la solde de gens qui veulent régler des comptes à d’autres. Si un journaliste veut agir ainsi, libre à lui. Mais alors, qu’il ne nous fasse pas croire à du journalisme, et surtout à du journalisme d’investigation. Ce métier n’est pas un bal masqué pour des gros bras au service de causes sombres. Il est si beau quand il s’occupe à rechercher l’information et à la vérifier avant de la diffuser. Mais, aux vertus qu’on demande à de vrais journalistes, combien mériteraient d’être de simples stagiaires ? D’un métier qui est noble, beaucoup ne donnent en effet que l’image de la pitié. J’ai mal pour eux !



    François BAKOU

    12 rue Saint Michel

    BP 292 - Dakar
    {comment_ads}
    Auteur

    Ndar

    En Février, 2013 (13:31 PM)
    latif dafa yap nit yi loko wax muni wakhuma lolu tabuy explique benla ak liko pape di wax
    {comment_ads}
    Auteur

    Ghghghghh

    En Février, 2013 (13:45 PM)
    Le patron et actionnaire majoritaire de Amsa Assurances n'est pas content de la dernière enquête que le journal de Abdou Latif Coulibaly, La Gazette, a menée sur sa société. Et dans un droit de réponse, il apporte une riposte vigoureuse au directeur de publication du dit journal. Dans un ton sans appel, il dit à l'endroit de Latif : «La presse d’investigation se caractériserait-elle par le souci de brûler les étapes et surtout de juger à la place des juges ? Voilà en tout cas le reflet que vous projetez d’elle, celui d’une inquisition plus que d’une investigation. Hélas ! Trois fois hélas ! ». Mr Bakou cet ivoirien qui a investi dans notre pays se dit «victime d'une partie de la presse sénégalaise » qui cherche sa perte à travers une série d'articles. Pour rappel, l'article de Latif Coulibaly parlait d'un placement de 6 milliards de l'ARTP à Amsa Assurances. Nous vous donnons en exclusivité la première sortie publique de Bakou au Sénégal pour répondre aux multiples «attaques dont il est victime ».





























    Document:



    Monsieur le directeur de la publication,





    Ce que j’ai lu sur moi dans le n° 57 du magazine La Gazette m’a amené à me demander s’il existe au Sénégal un serpent de mer plus régulier que ma personne. Depuis une demi-douzaine d’années en effet, il ne se passe pas une séquence de temps de 24 mois, sans que la presse dakaroise n’estime indispensable de braquer ses projecteurs sur François Bakou et sur le travail exigeant que j’essaie modestement de réaliser avec la compagnie d’assurances Amsa et sa maison-mère Cfoa.





    Et, invariablement, cet intérêt des médias sert de prétexte pour me jeter en pâture à l’opinion, me dépeignant en effet comme un bandit de grands chemins, un carnassier embusqué dans l’obscurité, prêt à bondir pour détrousser la veuve et l’orphelin. D’ailleurs votre magazine, dernier journal en date à illustrer cette pratique, termine son dossier en renvoyant ses lecteurs aux confrères qui l’ont devancé dans le vil projet de me jeter sans cesse sur un chemin de croix : Les Échos, Le Témoin.







    Au rebours des précédentes occasions où j’avais toujours écouté les conseils m’appelant à la réserve, j’ai décidé cette fois d’utiliser mon droit de réponse, à la fois pour dénoncer les agissements de plus en plus insupportables d’un certain journalisme, et pour corriger une représentation de ma personne que je ne veux plus laisser aux seules mains de détracteurs aux visées inavouables.







    D’abord donc, le type de journalisme qu’illustre votre dossier. Je vais tenter de le projeter en décrivant simplement la démarche que vous avez utilisée dans la production de vos articles.







    Le document de la Cima qui a inspiré ces articles est, vous le savez, un pré-rapport adressé à Amsa Vie, après un audit de routine effectué au sein de cette compagnie d’assurances par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances. Je ne veux pas savoir qui l’a transmis au magazine La Gazette, pour ne pas avoir à m’étendre sur le courage et le sens des responsabilités d’une taupe.







    Votre journal n’était pas sans savoir que, après la réception de ce pré-rapport, Amsa Vie devait donner des réponses aux objections soulevées. Vous n’ignoriez pas non plus que ces réponses doivent être prises en compte dans un rapport définitif de la Cima. Telle est en tout cas la pratique dans toutes les procédures normales d’audit.







    Or votre article intitulé « Un placement controversé » laisse clairement lire que vous avez travaillé à partir du « Rapport de contrôle 2009 » de la Cima. Vous savez très bien que cela n’est pas exact. Vous savez très bien, en effet, que vous vous êtes servi d’un pré-rapport, qui a été l’objet d’amendements signalés, en instance d’intégration dans un rapport définitif que nous attendons encore en ce moment.







    La décision de faire passer un pré-rapport pour un rapport définitif et, à partir de là, de proférer invectives, mises en garde et leçons de morale est une première bizarrerie. Il y en a une deuxième. Quand votre rédacteur, après avoir reçu le pré-rapport de la Cima, a approché Amsa Vie, le rapport correctif de cette maison, préparé pour la Cima, lui a été remis. Or votre article l’a ignoré totalement, n’en laissant pas même transpirer une virgule.







    Ce qui vous intéressait exclusivement, c’était, en somme, de montrer combien un placement de l’Artp à Amsa Vie était « controversé », combien règne autour de moi « la loi de l’omerta », combien Amsa Vie est « menacée » et combien « la gestion de la Cfoa est contestée ». Votre propos n’est, en d’autres termes, que parti-pris, qu’absence de mesure, absence d’équilibre. Comment voulez-vous qu’en procédant ainsi, votre article ne soit pas simplement une illustration de l’équivalence chère à Talleyrand entre ce qui est excessif et ce qui est insignifiant ?







    Le journalisme d’investigation dont votre journal se prévaut fait ensuite aborder à votre article intitulé « Gestion contestée de la Cfoa », le contentieux qui existe, à l’heure actuelle, entre Mme Élisabeth Altounian et moi. Dans ce texte, vous avez la lucidité de parler vous-même d’« un litige qui est toujours pendant devant la justice », mais pas la patience d’attendre que, comme il se doit, les juges précèdent vos commentaires et surtout… vos condamnations.







    Pour mieux prononcer celles-ci, vous abandonnez rapidement le « litige pendant » pour glisser sur je ne sais quel « autre contentieux » entre la même Mme Altounian et moi. Et vous procédez ainsi à seule fin de monter en épingle l’idée que « Bakou est inculpé pour escroquerie, abus de biens sociaux, faux et usage de faux ». Qui a lu vos devanciers mentionnés ci-dessus sait que vous avez écrit cela d’après la légende héritée d’eux. Comme eux, vous ne cachez pas que votre but unique est de m’envoyer au diable, à la place d’une justice qui consent quant à elle, de manière incompréhensible à vos yeux, à me laisser la « narguer ».





    Eh bien messieurs, le monde entier sait aujourd’hui qu’avant le verdict d’un procès, un prévenu est, tout au plus, présumé coupable, et que le terme équivoque et parfois suspect d’« inculpé » ne peut pas être agité comme un chiffon rouge pour l’accabler. Le monde entier sait aussi que, dans ce statut même de présumé coupable, le prévenu a des droits. Pourquoi votre journal veut-il laisser croire que le respect de ces droits est une manière de « narguer la justice » ? Que diable n’attendez-vous le verdict du tribunal ? Pourquoi êtes-vous si pressés ? La presse d’investigation se caractériserait-elle par le souci de brûler les étapes et surtout de juger à la place des juges ? Voilà en tout cas le reflet que vous projetez d’elle, celui d’une inquisition plus que d’une investigation. Hélas ! Trois fois hélas !







    Toujours dans l’article intitulé « Gestion contestée de la Cfoa », vous écrivez que des faits similaires me sont reprochés dans la gestion d’Amsa Côte d’Ivoire, placée, encore d’après vous, sous administration provisoire. Vous faites état, ensuite, d’une condamnation en Côte d’Ivoire en 1998, pour faillite frauduleuse sur plainte d’un de mes actionnaires. Enfin vous parlez d’une prétendue perte du Groupe togolais des assurances (GTA).







    Trouvez-vous normal d’évoquer ces affaires sans avoir jamais cherché à me rencontrer moi-même, à entendre ma version, moi le premier concerné ? Est-ce vraiment cela le journalisme, et a fortiori le journalisme d’investigation ? J’ai le regret de vous dire qu’en procédant ainsi, vous ne pouviez que mêler la fiction à la fantaisie, accumuler des élucubrations et, ce qui est plus grave, abuser vos lecteurs. Si une telle approche vous agrée parce qu’elle sert votre intention de transformer un article de presse en une plaidoirie à charge, sachez en tout cas qu’elle est tout sauf le journalisme d’investigation dont vous prétendez porter le flambeau.







    Avant d’en finir avec ce point, je vous prie de noter que je tiens à votre disposition les décisions rendues en première instance et en appel par les tribunaux abidjanais dans le procès de 1998 que votre article a évoqué manifestement sans rien en savoir. Vous pourrez consulter également, si vous consentez à me rencontrer, le dernier Rapport de la Cima sur Amsa Côte d’Ivoire. Il vous éclairera plus objectivement et sur cette compagnie et sur l’actionnariat de GTA, deux sujets que votre dossier a également évoqués sans rien en savoir visiblement là non plus.







    Permettez-moi d’en venir maintenant à la peinture ténébreuse que vous avez décidé de faire de moi systématiquement. Votre journal n’est pas le premier, sur la place de Dakar, à vouloir à tout propos me badigeonner sous les traits d’un gredin. Votre même article « Gestion contestée de la Cfoa » assure que j’ai usé de ma position d’actionnaire majoritaire pour priver Mme Altounian de 350 millions de dividendes. Vous m’accusez ensuite d’« (avoir mis) Amsa à genoux », fidèle en cela à une habitude de faillite incurable chez moi.







    Voilà des attaques gratuites, des insinuations malveillantes, des propos tendancieux. Ils deviennent si répétitifs que j’en suis à me demander s’ils ne finiront pas par nous conduire un jour devant les tribunaux.







    Ce qu’il m’importe de vous apprendre aujourd’hui est simple : il vous était loisible, si votre intention était vraiment d’éclairer la lanterne de vos lecteurs, de m’approcher pour entendre ma part de vérité et la fournir à leur appréciation. Vous auriez sans doute produit un dossier plus rigoureux, plus objectif, plus équilibré. Sans doute aussi, vous auriez compris que « les litiges pendants devant la justice » doivent provisoirement être laissés à l’écart, dans la mesure où ni vous ni moi ne pouvons les aborder sur la place publique.







    Au lieu de cela, vous avez préféré me fuir et, retranchés dans votre cachette, accumuler des ragots que vous n’avez voulu ni vérifier ni recouper à la bonne source. Dans quel but avez-vous agi ainsi si ce n’est pour nuire à mon image, pour apporter votre pierre à l’entreprise de noircissement de mon nom qui semble être devenue le projet d’une ligue de votre milieu ?







    Je voudrais, pour terminer, vous livrer en cinq points quelques réflexions que m’inspire toute cette affaire. Je voudrais, premièrement, vous dire que, dans le milieu des affaires, les procès sont monnaie courante, le pain quotidien. Ce n’est pas parce qu’un homme d’affaires est confronté à un procès qu’il devient le premier malfaiteur de la terre. Raisonner ainsi, c’est à la fois donner dans le simplisme, se tromper lourdement et, dans le cas d’un journaliste, tromper en même temps ses lecteurs.







    Deuxièmement, ce n’est pas parce qu’on fait des affaires qu’on gruge les veuves et les petits. Pour ma part en tout cas, je ne suis pas venu au Sénégal pour gruger une veuve. J’ai simplement le regret de constater que les affaires, comme tout ce qui vit sous les cieux, sont assujetties à des règles et des lois et que, si une veuve est dans les affaires, la loi ne sera pas plus souple pour elle parce qu’elle est veuve. La loi la traitera de la même manière qu’elle traite tous les autres hommes et femmes d’affaires. Cela peut vous surprendre, mais c’est ainsi.







    Je voudrais, en troisième lieu, rassurer tous ceux qui pourraient penser que je suis venu au Sénégal pour piller Amsa. La presse a tant répandu de vaticinations sur mon compte qu’on pourrait trouver des gens honnêtes pour croire cela. Je l’affirme ici haut et clair : je ne vis même pas d’Amsa. Tous ceux qui fantasment à mon sujet en pensant que je suis venu m’enrichir au Sénégal avec une petite boîte comme celle-là ne me connaissent pas. Si j’ai investi ici, c’est d’abord parce que j’aime le Sénégal, j’aime le pays de la Teranga, et j’ai des ambitions bien plus hautes pour lui que celles d’une modeste compagnie d’assurances qui, je le répète, ne me nourrit pas. À mon arc, Dieu merci !, j’ai encore assez de cordes pour me garder de celle-là.







    Quand je regarde finement la cabale dont je suis l’objet, je me demande si, au fond, cela ne dérange pas quelques journalistes de voir un homme d’affaires qui n’est pas sénégalais prendre pied dans le milieu des affaires du Sénégal. Ce que je perçois en tout cas clairement comme objectif des gracieusetés que m’accorde la presse, c’est au mieux de me faire coiffer à la tête d’Amsa par un Sénégalais, au pire de me bouter tout simplement hors du Sénégal. Je ne m’explique pas autrement un harcèlement médiatique qui, s’il me soumet à un lynchage systématique, en revanche prend systématiquement fait et cause pour une actionnaire d’Amsa n’ayant pour toute différence avec moi que sa nationalité sénégalaise.







    Mais, en raisonnant et même en grenouillant ainsi, vous vous trompez d’importance, messieurs les journalistes. Tout est en effet transparent à Amsa, et la transparence crée un environnement dans lequel il n’est simplement pas possible de faire entorse à ce qui est juste, d’abandonner les arguments objectifs et de s’appuyer sur des critères tordus pour favoriser un tel ou un tel.







    La quatrième réflexion que je voudrais partager avec vous touche au métier de l’assurance. C’est un métier dans lequel la confiance occupe une place centrale. En effet, on ne confie pas son assurance à une compagnie qui n’est pas fiable. La nôtre, Dieu merci, pète la forme en ce moment. Elle n’a qu’un problème : l’hostilité d’une presse sénégalaise visiblement acharnée à sa perte. Je ne veux pas croire en effet que l’agitation périodique d’allégations totalement infondées sur mon compte soit une manière de cultiver la confiance en notre compagnie et ainsi l’aider à conserver ses clients. L’objectif de la déstabilisation d’Amsa est, au contraire, on ne peut plus clair. J’aborde ce sujet avec beaucoup de gravité car, s’il se produisait quoi que ce soit, ce n’est pas moi qui aurais à en pâtir. Ce seraient les pères et les mères de familles sénégalais que la compagnie emploie. Est-ce cela que recherche la presse sénégalaise ?







    J’ai voulu garder pour la bonne bouche un mot supplémentaire et conclusif sur le journalisme d’investigation. Celui qui a été pratiqué pour monter le dossier dont nous parlons ici n’a strictement rien à voir avec une investigation quelconque. Il y a eu simplement un ou quelques ânes bâtés qui ont indûment soustrait à Amsa un document confidentiel pour permettre à la presse de faire des choux gras. Mais, chou pour chou, la presse a fait chou blanc, étant tombée et ayant bâti tout son argumentaire sur un document qui n’est qu’un provisoire. Cette affaire est révélatrice d’une démarche et de méthodes qui ne sont ni honorables ni recommandables. Être journaliste, ce n’est pas être à la solde de gens qui veulent régler des comptes à d’autres. Si un journaliste veut agir ainsi, libre à lui. Mais alors, qu’il ne nous fasse pas croire à du journalisme, et surtout à du journalisme d’investigation. Ce métier n’est pas un bal masqué pour des gros bras au service de causes sombres. Il est si beau quand il s’occupe à rechercher l’information et à la vérifier avant de la diffuser. Mais, aux vertus qu’on demande à de vrais journalistes, combien mériteraient d’être de simples stagiaires ? D’un métier qui est noble, beaucoup ne donnent en effet que l’image de la pitié. J’ai mal pour eux !







    François BAKOU

    12 rue Saint Michel

    BP 292 - Dakar
    {comment_ads}
    Auteur

    Colette

    En Février, 2013 (14:43 PM)
    Ce pseudo journaliste a vraiment du chemin à faire s'il veut être pris au sérieux. Ne pas connaitre le sens premier de RALLIEMENT au point d'accuser ALC d'avoir "rallié" l'APR est vraiment pathétique. Il est dans le cas d'espèce plutôt question d'ADHESION.

    Il faut que les journalistes sénégalais soient plus rigoureux sur chaque mot utilisé en faisant des dictionnaires, encyclopédies et autres BLED, "Mon premier livre de français" leurs livres de chevet. Sans quoi les vrais journalistes de la trempe de ALC étaleront sans péril leurs grandes connaissances et expériences même parfois à tort.

    En définitive cette émission fut un énième cours magistral du professeur à l'élève.
    Top Banner

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email