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Cancer du sein : dormir trop réduit les chances de survie

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Cancer du sein : dormir trop réduit les chances de survie

Les femmes atteintes d'un cancer du sein qui dorment neuf heures par nuit auraient moins de chances de survie comparées à celles qui dorment huit heures, selon une étude.

Un sommeil excessif chez les femmes atteintes de cancer du sein pourrait être le signe d'un pronostic réduit de survie. Une nouvelle étude, parue dans le British Journal of Cancer, établit un lien entre la durée du sommeil et la survie au cancer du sein. Les chercheurs de la Harvard T.H. Chan School of Public Health à Boston (Etats-Unis) ont examiné les données portant sur la durée du sommeil post-diagnostic de 3 682 participantes atteintes de cancer du sein. Ont également été pris en compte la durée de sommeil pré-diagnostic chez un sous-groupe de 1 949 femmes ainsi que les troubles du sommeil post-diagnostic chez un sous-groupe de 1 353 femmes. Les participantes avaient 65 ans en moyenne et étaient porteuses de tumeurs au stade I ou II, ce qui suppose que les tumeurs malignes ne s'étaient pas répandues en dehors du sein ou à proximité des ganglions lymphatiques.

DES TROUBLES DU SOMMEIL ÉGALEMENT FACTEURS DE RISQUE

Comparé aux femmes qui dormaient huit heures par nuit, les femmes qui dormaient au moins neuf heures par nuit ont présenté 46 % de risques en plus de décéder des suites du cancer du sein, révèle l'étude. Après 30 ans de suivi, les participantes qui dormaient plus de neuf heures étaient 34 % plus exposées à un risque de décès toutes causes confondues.

La moitié des participantes étaient encore en vie 11 ans après le diagnostic.

Au cours de l'étude, 976 décès ont été enregistrés dont 412 causés par le cancer du sein.

"La durée du sommeil mais aussi les changements dans le temps de sommeil [après le diagnostic] de même que des troubles du sommeil peuvent être associés à la mortalité parmi les femmes atteintes de cancer du sein", observe à Reuters Claudia Trudel-Fitzgerald, principale auteure de l'étude et chercheure au Harvard T.H. Chan School of Public Health.



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