Les lenteurs notées dans plusieurs dossiers relatifs à la mort de Sénégalais impliquant les forces de l’ordre, ont été dénoncées par les organisations de défense des droits de l’homme. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh),
Amnesty International section Sénégal «expriment leurs vives inquiétudes face à la lenteur du traitement des dossiers concernant la mort dans des conditions non encore élucidées de Fallou Sène (décédé lors de l’intervention de la Gendarmerie à l’Ugb), Abdoulaye Timera ( fauché par une voiture de la Police à Colobane),
Masseck Ndiaye Diop (décédé dans le cadre d’une intervention de la Police à la Médina) et Saliou Sarr (décédé dans les locaux du commissariat de Thiaroye)». «Nos organisations sont sans cesse assaillies par les familles des victimes désemparées et traumatisées qui réclament justice», relève le document reçu à cet effet.
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