Hier, foulards rouges au cou, les populations de Niacourab ont envahi la route principale du village en la bloquant des heures durant. Des pneus et autres objets ont été brûlés sur l’axe reliant le village au plan Jaxaay, empêchant ainsi aux véhicules de circuler.
(Correspondance) - Les populations de Niacourab, dans la communauté rurale de Sangalcam, département de Rufisque, ont manifesté, ce lundi, très tôt pour contester le projet de clivage de leur village en deux entités. L’une, d’après les populations, sera rattachée au plan Jaxaay qui sera une future commune et la deuxième partie du village, celle située au Nord-Est, sera reliée à la prochaine communauté rurale de Bambilor.
Hier, foulards rouges au cou, les populations ont envahi la route principale du village en la bloquant des heures durant. Des pneus et autres objets ont été brûlés sur l’axe reliant le village au plan Jaxaay, empêchant ainsi aux véhicules de circuler. ‘Nous ne voulons pas être rattaché au plan Jaxaay. Niacourab est créé depuis deux siècles. Le village s’est développé et des familles sont venues d’autres localités s’y installer. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas comprendre comment l’Etat peut-il diviser le village en deux parties et éparpiller ainsi des familles entières’, déclare Mor Sarr.
Pour les populations de Niacourab, il est incompréhensible que le plan Jaxaay, qui vient juste de naître, puisse être une commune, alors que certains villages sont toujours oubliés. L’Etat, selon elles, veut régler un problème politique avec ces séries de découpages qui secouent Sangalcam. ‘Le sous-préfet de Sangalcam est responsable de ce projet. Son seul but est de déstabiliser la communauté rurale, encore dans les mains d’Omar Guéye, un des fidèles de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck’, lance un des leaders de la contestation.
Les différentes classes d’âges se sont succédé au micro pour dénoncer le projet de découpage de Sangalcam et environs. Au finish, il est retenu que les populations vont s’opposer par tous les moyens au découpage de leur village. ‘Nous ne laisserons personne sectionner notre village. Nous allons nous y opposer par tous les moyens. Gare au premier venu’, lance le responsable des jeunes. Pour les femmes, ce n’est plus un problème politique, mais une affaire de tous les villageois. Voilà pourquoi, elles recommandent à toutes leurs consœurs de sortir pour défendre le village.
Au même moment, la commission administrative, chargée d’évaluer la faisabilité du découpage, est interdite de passage dans le village. Le Sous-préfet, qui dirigeait la commission, a été obligée de contourner Niacourab pour se rendre au plan Jaxaay.
8 Commentaires
Momo
En Février, 2011 (04:44 AM)Reply_author
En Septembre, 2021 (14:11 PM)Dans tous les médicaments que la médecine utilise et même pour le paracétamol, il y a des risques et mises en gardes.
La raison pour laquelle dans une population comme au Sénégal, on ne peut pas faire 100% confiance a notre système immunitaire, c'est parce que près de 40% de la population est diabétique, hypertendu ou prédisposé au cancer sans le savoir ce qui reste des pathologies opportunistes pour la covid.
Vous ne réalisez pas le nombre de personnalités mortes au Sénégal de covid!
Ce ne pas le virus de la covid qui est en cause mais les maladies chroniques indetectees qu'il va chercher dans le corps.
Alors le meilleur conseil que tu peux donner a ta famille et ton entourage c'est d'aller se faire vacciner.
Au moins ils auront essayé de se protéger!
Reply_author
En Septembre, 2021 (15:00 PM)s'arrête mais pas
sarrettte
Jetrix
En Février, 2011 (05:46 AM)Boccs
En Février, 2011 (06:35 AM)"empêchant ainsi LES véhicules de circuler" ---> CORRECT
WA SALAAME !
"empêchant ainsi LES véhicules de circuler" ---> CORRECT
WA SALAAME !