Un projet sénégalais vient d'être sélectionné par le secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques pour ''les résultats probants qu’il a obtenus en matière d’adaptation aux changements climatiques'', a appris l'APS mercredi auprès du Centre de suivi écologique (CSE) du Sénégal.
Un communiqué du CSE signale que ''le projet présenté par le Sénégal fait partie des rares sélectionnés à l’issue d’une compétition ardue ayant mis en jeu plus d’une centaine de projets''.
Il s’agissait, explique la même source, ''de sélectionner les projets phare dans le domaine des changements climatiques, qui ont eu des impacts positifs et qui sont source d’opportunités pour les communautés urbaines''. Les projets sélectionnés l'ont été dans le cadre du programme ''Momentum For Change'' de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
A la suite de cette sélection, le Sénégal présentera ses réalisations à l'occasion d’un événement spécial qui aura lieu lors de la 18ème session de la Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Doha (Qatar), du 26 novembre au 7 décembre 2012, indique le communiqué.
''Le projet +Adaptation à l’érosion côtière dans les zones vulnérables+, qui vaut à notre pays un tel succès, est mis en œuvre par le Centre de suivi écologique (CSE) et exécuté par la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), l’ONG Green Sénégal et l’association Dynamique Femme'', explique la même source.
Le directeur général du CSE a déclaré dans le communiqué : ''Ce succès, nous le devons à l’engagement des communautés, à la conjugaison des efforts et à la synergie entre les acteurs impliqués.''
''C’est heureux qu’il en soit ainsi car notre pays, le premier à bénéficier [...] d’un financement du Fonds pour l’adaptation à hauteur de quatre milliards de francs CFA, était sur la sellette : il nous fallait obtenir de bons résultats pour rassurer la communauté internationale'', a-t-il dit.
Le communiqué indique que ''le projet a permis ainsi de réaliser des infrastructures de haut niveau comme la construction de la digue anti-sel de Joal, la réhabilitation du marché au poisson de Saly, la réfection du quai de pêche de Joal et sa protection avec une digue, la modernisation du site de transformation du poisson à Joal, avec la réalisation d’un prototype de four moderne''.
La même source souligne qu’un ouvrage de protection contre l’érosion côtière est en cours de réalisation à Rufisque et qu'un autre est sur le point de démarrer à Saly.
Le projet ''Adaptation à l’érosion côtière dans les zones vulnérables'' a aussi contribué à renforcer les capacités des acteurs à travers des séries de formation, des visites d’échange, et à mettre sur pied le réseau des acteurs du littoral sénégalais, selon le communiqué.
''Ces infrastructures, ajoute le CSE, vont contribuer à lutter contre la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire, sauver des emplois dans le domaine touristique, améliorer les conditions de vie des communautés dans les localités couvertes par le projet.''
8 Commentaires
Batikouleur
En Novembre, 2012 (03:01 AM)boutique de decoration en ligne au senegal, pour decorer votre maison,votre hotel,
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En Novembre, 2012 (03:51 AM)L'article aurait pu parler encore de la participation des populations locales ainsi que des politiques adoptees pour preserver les realisations.
Quant a Rufisque, Bargny et autres zones environnantes, il faudra bien agir tres vite parce que depuis bien longtemps (du temps du President Senghor), ces villes faisaient l'objet de discussion en terme de protection et Dakar reste encore une presqu'ile, donc tres vulnerable et bien capable de se detacher completement sans compter le fait cette meme ville est construite sur un volcan dormant.
Bref, les politiques d'adaptation doivent bien etre mises en place pour prevenir le pire.
Bouxoum
En Novembre, 2012 (05:28 AM)Ce ministère a la responsabilité de traduire en actes concrets la vision de Monsieur le Président de la République dans les secteurs dont il a la charge, en vue de faire du Sénégal un pays émergent.
Pour ce faire, l’articulation pertinente entre les différents domaines d’intervention du ministère permet, à partir d’une stratégie de consolidation des acquis et de mobilisation de ressources additionnelles dans les zones géographiques relevant de la compétence du département, de donner les moyens de prendre une part active à la réalisation de ce grand dessein du Chef de l’Etat d’ouvrir pour notre pays, une ère de progrès et d’épanouissement.
A cet égard, l’action sera menée autour des lignes directrices suivantes :
- renforcer la colonne vertébrale de notre pays que constituent les infrastructures, à travers une politique hardie de réalisation de routes et d’ouvrages d’art de dernière génération sans oublier les pistes de production ;
- redonner à l’aménagement du territoire une place centrale dans le cadre de la mise en œuvre des politiques publiques ;
- positionner notre pays comme un hub aérien.
Pour remporter ce triple défi dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières, le choix est retenu de mettre en place des modes de financement innovants et diversifiés.
C’est du reste, tout le sens qu’il faut donner à la décision du Chef de l’Etat de rattacher la coopération internationale au MICATTI.
Les missions du ministère en matière de coopération internationale ont été redéfinies par Monsieur le Président de la République avec un objectif précis : donner une nouvelle impulsion à notre coopération bilatérale et multilatérale avec l’ensemble de nos partenaires de l’Amérique Centrale et du Sud, de l’Europe de l’Est, du Moyen Orient et de l’Asie à l’exception du Japon qui est sous la responsabilité du Ministère de l’Economie et des Finances.
De façon concrète, l’enjeu est notamment de développer davantage de programmes de coopération de type Partenariat Public-Privé, permettant de mobiliser des ressources innovantes et surtout de participer à l’allégement de la pression sur le budget de l’Etat.
En complément des instruments de la coopération internationale, une attention particulière est dorénavant portée à la coopération décentralisée. Et dans ce domaine, notre vision est de faire des collectivités locales des acteurs internationaux dynamiques à côté de l’Etat, leur premier partenaire.
A la tête de ce ministère, se trouve :
KARIM WADE, Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures
Directeur Associé de la Banque d’Affaires « UBS Warburg » à Londres, Monsieur Karim WADE a renoncé à une carrière très prometteuse de Banquier pour mettre son expertise au service de son pays.
D’abord, Conseiller Spécial du Président de la République pour les questions financières, il a ensuite été porté à la tête du Conseil de Surveillance de l’ANOCI en juin 2004 avant d’être nommé Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports Aériens, et des Infrastructures en Mai 2009.
Il est entouré de :
Abdoulaye Racine KANE, Directeur de Cabinet
Géographe, socio économiste. Ancien délégué à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique (DREAT), de 2003 à 2009. Il fut Chef de Division des Etudes à l’OMVS de 1982 à 1987 et Conseiller technique du Coordonnateur des Programmes du Fonds européen, tour à tour au cabinet du Ministre du Plan et de la Coopération de 1987 à 1990, et de celui du Ministre de l’Economie et des Finances de 1990 à 2003.
Boubacar CAMARA, Secrétaire général du Ministère
Inspecteur général d’Etat, il fut Directeur général des Douanes de 2000 à 2004 après avoir gravi les échelons de la Douane jusqu’au grade d’inspecteur breveté de l’ENAM. Engagé volontaire comme soldat, il est aujourd’hui doté d’une expérience professionnelle de 26 ans. Expert maritime, Docteur en droit de l’Université Pierre Mendes France de Grenoble, titulaire du CAPA de l’Ecole de Formation des Barreaux de Paris, il fut consultant international dans plusieurs pays africains.
Madior SYLLA, Conseiller technique, Responsable de la Communication du Ministère
Titulaire d’une maîtrise en droit public, d’un diplôme d’études diplomatiques approfondies et d’un diplôme supérieur de journalisme, Madior SYLLA a été successivement juriste à la fonction publique, journaliste présentateur à la RTS, Chef du Service de Communication de la BCEAO et Responsable de la Communication de l’ANOCI.
Cheikh DIALLO* , Conseiller
Cheikh DIALLO est journaliste diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris, chercheur et doctorant en sciences politiques à l’UCAD. Ancien chef du desk politique du quotidien « Le Soleil » et Conseiller en Communication à l’ANOCI M. DIALLO parle français, anglais et a un niveau moyen en russe.
Maurice
En Novembre, 2012 (08:20 AM)Waliba
En Novembre, 2012 (09:05 AM)quelles sont les nouvelles de ce projet?
Papis Alias Vérité
En Novembre, 2012 (14:14 PM)C’est un grand homme que nous apprécions beaucoup ici à l’étranger. Que le nouveau n’en fasse moins
Glacial
En Novembre, 2012 (14:45 PM)Moom
En Novembre, 2012 (14:58 PM)Participer à la Discussion