Quentin Vanderbecq, cousin d'Eden Hazard ainsi qu'un autre membre de
la famille, mineur, sont accusés de viol. Les faits se seraient produits
en juillet alors que les deux jeunes footballeurs étaient en vacances
dans le sud de la France.
Quentin Vanderbecq, 19 ans, qui évolue au Sporting de Charleroi et a été
prêté à Heppignies (D3) ainsi qu'un autre jeune homme mineur sont
accusés de viol par une jeune fille âgée de 15 ans. Ils ont été placés
sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction de Nîmes, ce qui a
conduit le cousin d'Eden Hazard a manquer plusieurs entraînements,
rapporte Sudpresse.
Les deux jeunes hommes passaient leurs
vacances au camping La Petite Camargue, à Aigues-Mortes où ils ont
sympathisé avec une jeune fille. "Le jeu de séduction était déjà bien
lancé, explique à La Capitale Khadija Aoudia, avocate de Quentin
Vanderbecq. Ce soir là, ils se sont donc retrouvés à une soirée de
vacances normale. Alcoolisée, donc. Jusqu'à ce qu'ils s'éloignent pour
des jeux coquins. Il y a eu des attouchements. Il n'y a pas eu de
rapports sexuels."
Ils plaident le consentement
Le
lendemain, cependant, la jeune fille porte plainte pour viol. "Tous
deux ont été interpellés et placés en garde à vue. La jeune fille clame
ne pas avoir été consentante pour leurs jeux. Et comme une
fellation a eu lieu, les faits sont qualifiés de viol. Une accusation
que mon client et son ami nient. Selon eux, tout était consenti. Cette
version, ils l'ont maintenue pendant toute le garde à vue", poursuit
l'avocate.
Les deux footballeurs ont été relâchés mais l'enquête
se poursuit. Quentin Vanderbecq a pu regagner la Belgique pour passer
des examens mais il reste sous contrôle judiciaire en France.
L'avocate
dit s'attendre à un non-lieu: "Rien n'étaye la thèse du viol à part le
témoignage de la jeune fille. On n'a par exemple trouvé aucune trace de
violence sur elle".
Pour le père de Quentin, "ce n'est qu'une
banale histoire de vacances qui a pris de l'ampleur avec notre nom de
famille. On verra peut-être dans un mois ou deux ce que la justice
française en dira. En espérant que l'affaire n'ait pas porté dommage aux
carrières futures des jeunes".
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