Dans la commune de Ngokhé dans le département de Diourbel, les populations ne veulent plus de l’implication de l’Ofor (Office des forages ruraux) dans la gestion de l’eau. Elles ont marché hier, jeudi 7 juin, contre l’augmentation du prix du liquide précieux qui est passée de 200 à 250 francs Cfa le mètre cube.
«Ils ont géré pendant presque une trentaine d’années, indique Djiby Sène, le porte-parole des populations, repris par la Rfm. Ils ont fait des bénéfices cumulés de plus d’une dizaine de millions de francs Cfa. On peut parler quand même d’une bonne gestion. Mais un beau jour, on se lève pour nous dire qu’Ofor augmente le prix du mètre cube alors que les 200 Francs Cfa que nous payions, étaient déjà plus chers qu’en ville. Non seulement c’est cher mais aussi ils viennent pour augmenter. On ne peut pas comprendre. On n’a pas de problèmes au niveau du forage. On a une pompe toute neuve.»
Sène et ses camarades soupçonne que l’État, voyant que «le forage génère une manne financière importante» a décidé de «mettre la main là-dessus».
2 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (09:38 AM)Apr
En Juin, 2018 (11:37 AM)Donc aide le monde rural sur un prix raisonnable sur l eau.merci
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