Dans le cadre du projet d'appui à la réduction de la migration à travers la création d'emplois ruraux au Sénégal (Pacersen), la région de Sédhiou va bénéficier de 51 fermes. Il s'agit d'une part de 10 fermes villageoises de 15 hectares chacune puis de 26 fermes "Nataangue" individuelles d'un hectare chacune avec des activités intégrées comme le maraichage, la pisciculture, l'élevage, l'aviculture et un habitat.
Il s'y ajoute enfin une dizaine de fermes "War Wi" qui sont des groupements de fermes familiales qui vont accueillir les anciens émigrés, les candidats à l'émigration ou les jeunes sortants des écoles d'agriculture. Des foyers modernes y seront érigés pour permettre aux jeunes d'échanger le soir autour de la télévision ou avec la connexion internet.
L'objectif visé est de permettre aux jeunes des fermes individuelles de disposer d'un bénéfice de près de 12 millions par an et pour ceux des fermes collectives d'un million, a dit Cheikh Lô, directeur de la formation et de la mise en valeur de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida). Il annonce que le projet, qui concerne les régions de Diourbel, de Louga, de Fatick, de Kaffrine, de Tambacounda, de Kédougou, de Kolda et de Sédhiou, est financé à hauteur de 20 millions d'euros.
Sur les conditions d'enrôlement, le directeur a expliqué qu'elles varient suivant les fermes. Sauf pour les fermes individuelles où le jeune est tenu de disposer de terre à lui, le reste des fermes émanera des collectivités locales qui devront obligatoirement identifier les espaces favorables à l'agriculture et procéder à des délibérations.
Pour aller vite, le co-directeur national du projet, Aly Guèye, explique que Pacersen compte capitaliser tout ce qui a été fait dans la région afin d'éviter les erreurs du passé.
2 Commentaires
Samba
En Février, 2018 (16:26 PM)Aliou Baldé
En Octobre, 2018 (12:56 PM)Participer à la Discussion