Le général Amadou Bélal Ly (88 ans) a indiqué qu’il était prêt à se tirer de sa retraite au Point-E de Dakar pour un nouvel engagement volontaire à aller prêcher la parole de la paix dans le maquis de Casamance (Sud), où il préconise le respect réciproque entre interlocuteurs, rapporte Armée-nation dans sa dernière édition reçue à l’APS.
‘’J’avais déjà écrit à Senghor, Diouf et
Wade (les président sénégalais de 1960 à 2012) pour cette guerre
casamançaise. Je ne demandais ni salaire ni poste, mais qu’à être
associé. Je voulais leur faire confiance pour qu’ils me laissent aller
dans le maquis et dans les six mois pour apporter une solution à cette
guerre. J'ai laissé tomber puisqu'ils ne voulaient pas m'y associer’’,
a-t-il confié à la Revue de réflexion des Formes armées sénégalaises,
datée de septembre 2012.
Dans un entretien, l’ancien aide de camp du président Senghor a rappelé
un principe : ‘’Le Casamançais, on ne peut pas l’acheter avec de
l’argent encore une fois’’. ‘’Il faut le respecter, le comprendre et
discuter avec lui. Ce n’est pas un problème, mais il faut l’homme qu’il
faut à la place qu’il faut. Il ne faut pas envoyer n’importe qui.’’
Le général Ly a dénoncé le comportement des émissaires ‘’qui restent à
l’hôtel pour dire après qu’ils ont été dans le maquis’’, appelant à un
sens des responsabilités plus soutenu dans la gestion du dossier,
surtout le choix de ses plénipotentiaires. ‘’Il faut être responsable.
On peut régler ça dans de très bonnes conditions et rapidement. Il faut
connaître les gens et les respecter.’’
‘’Si on m’associe, je coopère et si on ne m’associe pas, je reste dans
ma position d’imam de la mosquée du Point-E’’, a ajouté cet officier
général admis la retraite depuis fin décembre 1981, un an avant la
rébellion armée enclenchée par le Mouvement des forces démocratiques de
la Casamance (MFDC).
Né en 1925 à Podor (Nord) et incorporé le 1er septembre 1943 comme
tirailleur de deuxième classe sorti du Prytanée militaire de Saint-Louis
(PMS), Amadou Bélal Ly s’est également exprimé, au cours de l’entretien
avec la revue militaire, sur son parcours militaire et administratif,
ses idées sur la conduite de l’Armée et la pacification du Sud du
Sénégal.
Il a en outre évoqué ses joies dans le commandement territorial où il a
servi à la demande du président Léopold Sédar Senghor, à des périodes
cruciales pour la sécurité du pays et la sûreté de l’Etat. ‘’Ma
nomination comme préfet de Kédougou (Sud-est) a été le plus grand
souvenir, car c’était un challenge pour le militaire que j’étais.’’
‘’A l’époque (janvier 1965), a-t-il rappelé, il y avait des éléments du
PAI (Parti africain de l’indépendance, gauche) qui avaient été
militairement entraînés pendant deux ans et envoyés par Moscou
(ex-URSS). Ils ont été mis dans le département de Kédougou. (…) J’ai
créé la trouille chez eux. Au bout de deux ans de maquis, j’en ai pris
150, un à un.’’ En décembre 1966, il est promu chef de corps du 1er
Bataillon.
Bélal Ly est retourné aux côtés du président Senghor (novembre 1968-
décembre 1970), avant d’être Délégué à la fonction de gouverneur de la
région de Casamance. La frontière subissait les contrecoups de la guerre
du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et des îles
du Cap-Vert (PAIGC) contre le colonisateur portugais.
Sa mission a mis fin aux exactions qui affectaient des localités
sénégalaises à la frontière et a géré à Ziguinchor l’accueil des
réfugiés bissau-guinéens. ‘’Ces évènements ont marqué ma vie’’, a révélé
cet officier devenu, en juillet 1972, Inspecteur général des Forces
armées.
En février 1975, il fut nommé ambassadeur du Sénégal en République
centrafricaine auprès de Jean-Bedel Bokassa, lui aussi un ancien de
l’Ecole militaire de Saint-Louis. Les deux hommes ont effectué les
guerres d’Indochine et d’Algérie, pour la France, avant d’être
transférés dans les armées naissantes de leurs parties indépendantes en
1960.
Admis au grade de général de brigade en janvier 1976, dans la spécialité
de l’infanterie, Amadou Bélal Ly est titulaire de hautes décorations
civiles et militaires du Sénégal et de plusieurs pays africains et
européens. Atteint par la limite d’âge le 31 décembre 1981, il est
rentré en religion. Il est imam à la mosquée du quartier résidentiel du
Point-E.
9 Commentaires
Minitafaltal Togna Lébélanna
En Janvier, 2013 (10:29 AM)Combien de fois la Casamance est enclavée ?
Combien de morts de civils de militaires par an ?
Combien de président se sont enrichis de ce conflit ?
Combien d’hommes politiques se sont enrichis pour devenir célèbre ?
Combien de colonels se sont enrichis de ce conflit en restant dans leur bureau ?
Combien de civils enterrer vivant par les militaires soi-disant des rebelles ?
Combien de fois déclarée « paix en Casamance » ?
Combien de ratissages ont été faits en Casamance et au finis rien le problème demeure toujours ?
Combien de présidents ont accordé la paix en Casamance en guise de s’enrichir ?
Combien de grands hommes qui sont assassiné par l’état alors que le MFDC fut créé en 1947 ?
Combien de fois la Casamance est négligée en mettant de mauvaises infrastructures (routes, ponts…..), bateau….. ?
Combien de villages abandonnés, de réfugiés sont déclarés dans les pays environnants par an comme Gambie, Guinée… ?
Wah Degg
En Janvier, 2013 (10:36 AM)Ici tout le monde connait bien que la Casamance a droit à l’indépendance. Il faut oser le dire. Ce que l’état ne peut pas régler en 30 ans ne pourra plus le réglé en ce moment sinon de leur accorder l’indépendance. Et ils se permettent de dire chaque année la paix en Casamance. Toutes personnes en Casamance n’est pas en sécurité même les militaires qui se disent diambars restent toujours à coté des maisons enfantés les jeunes filles reck.
Je pense que ce grand homme du nom de Bruno d’Erneville a parfaitement sur cette analyse mais il faut oser dire aux Sénégalais de libérer la Casamance.
c'est pertinent ce que tu dit. Pourquoi aimer mentir au moment où on perd des hommes militaires comme civils en Casamance. depuis 30 ans le problème n'est pas pu réglé ni militairement ni par reconstruction de la Casamance et on se permet de dire la paix la paix la paix comme un oiseau qui chante sous un arbre.
Mieux vaut donner l'indépendance avant de mentir en s'enrichissant de ce conflit. Je suis vraiment désolé.
chaque président, général, hommes politiques du Sénégal s'enrichissent sur ce conflits en faisant des déclarations de paix en Casamance pour obtenir de l'aide extérieur. Une fois l'obtention de ces fonds l'état déclare la guerre qui n'aboutisse à rien.
La DIRPA qui est censée de donner la bonne information ne donne que des mensonges. Même si 11 militaires tombent le même jour la dirpa déclare qu'il 1mort et 3blaissés hahahahaha mourir de rire..... et par la suite il font récupérer le salaire de ces victimes. Non Non Non NON ça ne peut pas continuer.
Ceux qui sont en Casamance le savent.
Vive la casamance tu va souffler avec un cri d'enthousiasme tôt ou tard
Les hommes qui sont dans la brousse ne reculent jamais
Serer
En Janvier, 2013 (10:40 AM)Jsenegal
En Janvier, 2013 (10:48 AM)Recrutement
En Janvier, 2013 (10:58 AM)Paranoya
En Janvier, 2013 (13:01 PM)Baconguéfé
En Janvier, 2013 (22:45 PM)Alex
En Janvier, 2013 (05:30 AM)Ebou Diallo et Emile Badian sont mort mais les traces sont toujours la.Des milliers de morts et de deplaces, des pertes economique et materielle, environmentals.
Vous nous considerz D'arrieres, d'ingnorants, de sauvages; alors que vous voulez rester toujours chez nous La Case Verte de Casamance parce que chez vous il n'y as rien de verte. Vous savez la famine. renter chez votre Sunugal et laisser nous en paix.embesile d'occupents, de conquerants.
un jour ou l'autre vous le quitterai par ou pas par les armes.Nous aurons notre liberte. Vive la casamance et le MFDC
UNite LIberte Justice
Pathiana
En Février, 2013 (03:36 AM)Participer à la Discussion