À la Cité Keur Yarakh, située sur le tracé du Train express régional (Ter), les habitants de dix maisons qui font face à la voie ferrée sont dans le désarroi. Acculés par les préposés à la prise en charge des impactés du projet, qui leur demandent de déménager, ils font de la résistance.
"Nous réclamons le paiement du reliquat (de leurs indemnisations) et un délai raisonnable pour quitter les lieux", plaide l'un des concernés.
D'après les habitants de la Cité Keur Yarakh qui se sont confiés à Seneweb, l'État n'a pas respecté ses engagements. Lorsqu'ils ont reçu les avis d'expropriation, en mars 2016, ils ont trouvé, en septembre 2017, un accord qui fixait le montant de leurs indemnisations. Ils recevront, deux mois plus tard, au mois de novembre 2017, une partie des montants dus, soit 38% de la valeur de la surface bâtie. D'après nos interlocuteurs, le reliquat devait tomber avant le déménagement des impactés.
C'est au moment où les habitants de la Cité Keur Yarakh espéraient le versement du reliquat des indemnisations, précisément le 5 juillet, que des agents de l'Apix ont commencé des travaux sur le site. Le 5 juillet, ces derniers ont posé des grillages autour des maisons. Et, le 9, ils ont détruit le mur de sécurité qui séparait les habitations de la voie ferrée. Ce qui expose les populations à l'insécurité et à la pollution sonore. En plus des risques d'inondations qu'elles encourent avec l'hivernage qui s'installe.
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