Le siège de la commission électorale en Gambie, occupé par l’armée, doit être évacué, a demandé l’Organisation des nations unies (Onu). Son représentant en Afrique de l’Ouest a demandé au président Jammeh à être prêt à rendre le pouvoir comme prévu, en janvier prochain.
Ce dernier, pour rappel, a déposé un recours devant la cour suprême, une instance qui n’est pas opérationnelle étant donné que les juges qui doivent y siéger, pour une bonne partie, ne sont pas nommés.
Toutefois, si Yahya Jammeh a été «réceptif» au sortir de l’entrevue d’une heure, hier, avec les membres de la délégation de la Cedeao, comme l’indique le président nigerian, Muhammadu Buhari, la présidente du Liberia et présidente en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao), Ellen Johnson Sirleaf, estime pour sa part qu’un rétablissement de la situation va nécessiter du temps.
«Nous ne sommes pas venus pour un accord, nous venons aider les Gambiens à organiser la transition. Ce n'est pas quelque chose qui peut aboutir en un seul jour, il faut y travailler», a-t-elle déclaré à la sortie de l’entrevue.
12 Commentaires
Freedom
En Décembre, 2016 (15:17 PM)donnez l'ordre.
Anonyme
En Décembre, 2016 (15:25 PM)Tiédo Fall
En Décembre, 2016 (15:42 PM)Toutes les fois qu’un soutien militaire de la communauté internationale a eu lieu, c’est pour venir en appoint à une révolte d’un peuple (lybie, côte d’ivoire, etc…). Les dictateurs ne partent que parce que leur peuple s’est d’abord levé contre eux. Si les gambiens restent amorphes face au dictateur jammeh, le sénégal doit se tenir tranquille, renforcer son dispositif militaire surtout dans la région sud et au niveau de la frontière (pour éviter des infiltrations de représailles), renforcer son équipement militaire et attendre.
Surtout, le blocus de la gambie doit être organisé de manière sévère. Plus question de passer par la gambie pour rallier la casamance.
Tant que le peuple gambien ne se sera pas levé, n’aura pas fait face à son dictateur comme l’ont fait les burkinabés, les egyptiens, les tunisiens, les lybiens, personne ne pourra jamais rien faire pour lui.
Anonyme
En Décembre, 2016 (15:43 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:13 PM)Anonyme La Verite
En Décembre, 2016 (16:17 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:48 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (17:57 PM)Anonymeht
En Décembre, 2016 (19:37 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (01:56 AM)+
En Décembre, 2016 (10:00 AM)D'abord comment contrôler l'infiltration des rebelles casaçais qui rôdent autour de leur bienfaiteurs le problème n'est aussi simple que l'on ne pense. Evitons un affrontement entre nos 02 pays, le cas de Yaya n'est la fin des temps. Soyons patients prions Dieu pour une solution à l'amiable. l'armée sénégalaise a beaucoups perdu ds le problème de la Casamance ainsi que les populations qui ont déja la peur au ventre dpuis le retournement de situation en Gambie.
Salam
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