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[Entretien] Le chercheur Abdou Aziz Mbacké Majalis : «Il faut une démarche inclusive et une meilleure prise en charge des daaras»

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[Entretien] Le chercheur Abdou Aziz Mbacké Majalis : «Il faut une démarche inclusive et une meilleure prise en charge des daaras»

Après avoir abordé les atouts et faiblesses de l’enseignement religieux au Sénégal, puis mis en question l’actuelle approche de l’Etat dans le problème des daaras (voir première partie), Abdoul Aziz Mbacké Majalis, chercheur sur l’islam, revient sur les autres dimensions de la problématique, celles relatives au modèle de laïcité de notre pays. Dans cet entretien à Seneweb News, il propose une autre méthode « plus inclusive et une meilleure prise en charge des daaras » par les pouvoirs publics afin de résoudre définitivement le problème de la mendicité infantile. Entretien (Seconde partie).

 
(…) SENEWEB : Cela veut-il dire que vous êtes en phase avec l’Etat qui veut éradiquer ces daaras non conformes où on exploite les enfants ?

 
A. AZIZ MBACKE : La question ne se pose même pas. Tous les acteurs sincères et éclairés de l’enseignement religieux sont favorables à l’éradication de ces phénomènes qui entachent l’image des daaras : les maîtres coraniques en premier lieu, les chefs religieux, les organismes et associations impliqués, la société civile etc. La situation actuelle n’arrange en réalité personne. Le problème qui se pose étant plutôt celui de méthode et d’approche. Car, ce qui est malheureux dans cette histoire, c’est que malgré ce consensus national sur le principe de l’éradication de la mendicité infantile, l’Etat éprouve encore du mal à mettre en place la bonne approche inclusive pour en venir à bout une bonne fois pour toute. Une situation paradoxale qui s’explique d’après nous par plusieurs raisons.

 
En premier lieu, la carence notoire et même choquante de la prise en charge de l’enseignement religieux par notre Etat. Un fait d’autant plus scandaleux que cet Etat consent pourtant à consacrer une grande partie de son budget à l’école « française » et même aux subventions de l’enseignement privé catholique ou laïque ; ceci des indépendances (avec le régime de Senghor) à nos jours. Si l’on sait que la majorité des contribuables qui génèrent ce budget sont à près de 95% musulmane, l’on est en droit de se poser certaines questions sur la vraie nature de notre démocratie et de sa laïcité « neutralisante » qui, en réalité, s’oppose de facto aux revendications légitimes favorables à l’Islam. Nos élites politiques et intellectuelles francophones, formatées selon le moule de cette fausse laïcité de combat (ou laïcisme anticlérical), font preuve d’un blocage psychologique effarant qui entrave non seulement la formalisation effective de l’enseignement privé islamique dans le cadre de la république, mais favorisent en général d’autres activités moins importantes au regard des besoins religieux du peuple.

 
Comme l’illustre par exemple le choix de consacrer des milliards à construire une grossière statue de la Renaissance, à financer un FESMAN caduque ou même de futiles feux d’artifices de fin d’année, de sponsoriser des combats de lutte pléthoriques et d’autres activités dites « culturelles » mais rarement « cultuelles ». Ceci, à la place des subventions légitimes pour les daaras, à travers par exemple l’érection de cantines scolaires, l’assistance aux maîtres coraniques sérieux, la mise en place de curricula harmonisés etc. Les efforts déjà consentis par l’Etat (à travers la création des « daaras modernes » ou des EFA, pour régler partiellement le problème d’insertion posé par le système traditionnel) demeurant encore dérisoires et de loin insuffisants par rapport à l’ampleur de la demande. Le dixième des fonds et du dynamisme frappant déployés pour l’érection des « Cases des Tout-petits » dans les coins les plus reculés du pays a-t-il été consacré à l’assistance des daaras coraniques ? Le devoir régalien de l’Etat doit-il se résumer à sanctionner négativement et au tout répressif envers un système qu’il n’a jamais daigné aider sérieusement jusqu’ici ? C’est donc dire que ceux qui se focalisent uniquement sur le caractère salutaire de cette interdiction, sans prendre en compte en compte tous les autres aspects y afférent et l’environnement idéologique de la laïcité fortement biaisée de notre système étatique, ou bien font preuve d’une démagogie notoire, ou sont d’une naïveté effarante. Le problème des daaras n’est pour nous que la face visible d’un massif de Ndiasse autrement plus problématique…


Cette insuffisance de la prise en charge des daaras par l’Etat que vous invoquez suffit-elle à justifier la mendicité des talibés ?

 
Bien sûr que non. Mais, à coté des autres dimensions du problème, qui sont, il est vrai, réelles (comme la désorganisation du milieu religieux et éducatif sénégalais etc.), nous estimons que, vu sa mission publique, la responsabilité de l’Etat est capitale. C’est pourquoi, au-delà de cette question ponctuelle, nous pensons, en tant que chercheur, qu’il nous faudra, de façon beaucoup plus globale, mieux poser à l’avenir le problème de la véritable nature de notre laïcité qui, non seulement entrave les aspirations socioreligieuses des populations musulmanes, pourtant majoritaires, mais n’appréhende au fond la religion que d’un œil défavorable, soit de récupération religieuse ou de confrontation symbolique. L’on en veut pour preuve les profonds amalgames, répandus surtout par la presse et par certains acteurs politiques après l’incendie de la Médina, tendant à stigmatiser les maîtres coraniques (les qualifiant même de « monstres enturbannés »), tout en ayant délibérément ignoré jusqu’ici les « héros enturbannés » consentant quotidiennement des sacrifices extraordinaires pour enseigner la Parole de Dieu à nos enfants, sans aucun appui conséquent.


Pourquoi ces lobbies politiques et médiatiques ne mettent-ils pas autant de hargne à stigmatiser de façon aussi unilatérale les professeurs pédophiles dans les écoles françaises, à travers les récurrents scandales entachant pourtant l’institution républicaine ? Pourquoi ne parle-t-on dans nos médias des daaaras qu’en mal, en les stigmatisant  à grand renfort de Unes scandaleuses ou de revues de presse croustillantes ? Que lorsque le « train du Coran » n’arrive pas à l’heure, n’accordant, en retour, aucune sorte d’importance à ses apports multiples pour notre nation, ni aux vaillants acteurs qui y consacrent journellement leurs biens et leurs personnes ? Pourquoi, si ce n’est à travers une certaine vision de la laïcité biaisée à la sénégalaise, l’Etat ne ferme-t-il pas unilatéralement, comme il vient de le faire pour les daaras, toutes les écoles laïques françaises ne répondant pas aux « normes », lorsque des atteintes intolérables aux droits des enfants y sont commises, comme c’est régulièrement le cas ? Pourquoi, pour prendre un autre exemple récent, le Premier Ministre n’a-t-il pas fait une déclaration pour interdire les bars et sites de recherche d’or de Diyabougou et du reste du pays, après les évènements sanglants de Bakel, où un nombre d’orpailleurs équivalent à celui des talibés fut tué, en plus d’une cinquantaine de blessés graves ? Qu’attend le gouvernement pour y interdire la prostitution et la vente d’alcool qui constituent pourtant l’un des fléaux les plus dangereux de cette région ?


Ce qui en l’occurrence choque beaucoup d’entre nous, c’est par exemple cette lenteur de notre Etat à s’attaquer au problème de la consommation d’alcool chez de plus en plus de jeunes élèves, filles comme garçons, à travers la banalisation des dosettes et autres « Jakarta » dans les collèges de la République, comparée à la célérité avec laquelle il a décidé de fermer urbi et orbi des daaras, au premier incident, sans aucune consultation préalable ! Même l’opération de déguerpissement des marchands ambulants a bénéficié de plus de concertation et de considération que celle des daaras. Et quand on fait ce genre de rapprochements, les seuls arguments fort douteux que l’on nous sert sont que ce n’est pas pareil, la liberté individuelle d’acteurs majeurs etc.  C’est donc, pour nous résumer, aux musulmans sénégalais (au premier chef desquels les leaders religieux et les associations d’éducateurs), en tant que citoyens, contribuables et majorité démocratique de ce pays, de mieux s’organiser et de réclamer avec plus de force les changements profonds de la république, de « leur » république, que requiert désormais cette prise en charge de nos aspirations socioreligieuses…

 

Quelles sont, d’après vous, les solutions pour améliorer le statut des talibés et l’encadrement de l’enseignement coranique ?

 
Je ne pense pas détenir une solution toute faite, si tant est que celle-ci existe. Je peux par contre, en me fondant sur la compréhension que je viens d’exposer de cette problématique et en m’appuyant sur les réactions exprimées ici et là, proposer un canevas de résolution, s’articulant autour de 5 points majeurs (qu’il conviendra certainement d’améliorer et d’approfondir au besoin). Les deux premiers points étant des processus profonds destinés à apporter des réponses à long terme, les trois autres pouvant être mis en œuvre sans tarder.


Pour régler définitivement le problème des daaras, il faudra accélérer leur processus de formalisation et intégrer une bonne fois l’enseignement religieux dans un cadre institutionnel cohérent, viable, subventionné et contrôlé. Comme cela s’est fait avec plus ou moins de succès dans d’autres pays du monde, musulmans (Egypte, Maroc etc.) ou non (Allemagne, Belgique où le salaire des professeurs de religion est à la charge de l'État etc.). Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre système éducatif me semble plus que nécessaire ; un système qui n’accorde pour le moment de statut officiel qu’au système d’enseignement privé catholique, au système privé laïc et franco-arabe. L’ « Inspection des daaras », créée durant le précédent régime, au sein du ministère de l’Education, visant à la réglementation de celles-ci, de même que le projet d’accord cadre en gestation entre l’Etat et les associations de maîtres  coraniques, il faut le dire, n’ont jusqu’ici pas réussi à instituer un statut juridique clair et défini pour les daaras… Le régime actuel n’ayant pas encore démontré une volonté claire de capitaliser l’expérience acquise durant la précédente Alternance qui, quoi que l’on puisse lui reprocher, a posé un certain nombre d’actes allant dans ce sens.


Ce flou pose d’ailleurs le problème des « daaras qui ne respectent pas les normes », selon la formule employée par le Chef de l’Etat lors de sa récente déclaration publique. Dans la simple mesure où l’on ne dispose pas à ce jour au Sénégal de texte officiel définitif et clair, sous forme de loi, de décret, de circulaire ou d’arrêté ministériel, définissant des « normes » auxquelles toutes les daaras seraient tenues de se conformer... Une meilleure synergie de l’Etat avec les communautés religieuses (qui ne devront plus être appréhendées comme de simples viviers électoraux ou des sapeurs pompiers) pour mieux s’appuyer sur leur potentiel éducatif, financier, social etc. serait également judicieuse dans ce processus de formalisation de l’enseignement religieux.


Une autre condition pour venir à bout de la mendicité infantile est de combattre la pauvreté, qui constitue l’un de ses déterminants les plus importants. Car c’est un fait que cette problématique a plus de sources socioéconomiques (parents sans ressources, daaras sans appuis, émigration sous-régionale non maitrisée etc.) que véritablement religieuses au fond. La question des enfants de la rue (qui ne relèvent en réalité d’aucune vraie daara) étant annexée à celle des talibés mendiants. Pour ce faire, la diminution des denrées de première nécessité promise par les autorités actuelles, la lutte contre le chômage et l’extrême pauvreté des couches défavorisées, un meilleur contrôle de nos frontières etc. nous semblent impératifs dans le long terme.


Pour le court et moyen terme, l’Etat devra initier une démarche inclusive avec tous les acteurs concernés par la question des daaras et de la mendicité infantile, discuter largement et franchement avec eux (à travers des Etats Généraux ou d’autres formules) et associer tout le monde à la mise en œuvre des solutions retenues. En mettant tout le monde devant ses responsabilités, après avoir naturellement assumé les siennes.


Une fois ceci fait, un moratoire devra être fixé avant l’application ferme et sans concession de la loi sur l’exploitation des enfants (en prenant toutefois soin de distinguer cette notion de certaines pratiques culturelles de Tarbiya qui nous sont propres). Moratoire qui sera utilisé pour sensibiliser davantage les populations (avec l’aide des mêmes acteurs) sur les méfaits de ces pratiques, les mesures d’accompagnement prévues par l’Etat et sur les risques encourus par les contrevenants à la loi. A la fin dudit moratoire, l’Etat pourra prendre toutes ses responsabilités, sans aucune faiblesse. Nul d’entre nous ne pouvant désormais trouver une quelconque excuse au fait que de jeunes enfants de moins de dix ans puissent passer l’essentiel de leur temps à errer dans les rues des villes et à s’exposer à toutes sortes de périls, serait-ce sous le couvert de la religion. En effet, nul d’entre nous, quelles que soient ses convictions ou obédiences, n’a ni le droit ni d’intérêt à sacrifier impunément cette partie de notre jeunesse appelée à bâtir notre nation du futur…


Recueillis par Seneweb News



9 Commentaires

  1. Auteur

    Mameediarra

    En Mars, 2013 (10:03 AM)
    c'est juste un GROS MENTEUR ce majalis , un faux dévot lui qui a osé dire qu'il m'a interviewé et qu'il s'est entretenu avec moi alors qu'il ment effrontément c'est un mythomane :down:  :down: 



    peut on donner du crédit aux paroles d'un hypocrite menteur ? :hun: 



    pour revenir au sujet il n'appartient pas à l'Etat de financer ces daaras, la vérité c'est qu'il faut dire aux parents de prendre en charge leurs enfants comme le font nos compatriotes chretiens et animistes



    qui a vu les enfants des chretiens et animistes sénégalais mendier dans les rues ? personne ! alors c'est un faux débat ! que chacun prenne ses responsabilités !

    les moyens de l'etat sont maigres et les investissements dans les infrastructures l'agriculture etc urgent !



    quand on ne peut pas entretenir ses enfants bah on n'en fait pas ! simple comme bonjour :up:  :up:  :-D  :-D 
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  2. Auteur

    Gege

    En Mars, 2013 (10:08 AM)
    même pas besoin de lire l ' article ..prise en charge des daaras , cela reviens a entretenir le crime .... plutôt la séparation des pouvoir .oui !!!! ce n est pas le rôle de l état a financer des institutions religieuse !!!!!! en plus il ose parler de laïcité , on est pas dans une république islamique !!!!!!! c ' est comme le financement de la mosquée de touba ..5.5 milliards n ' y a t il rien d autre de plus urgent dans ce pays ou bcp de gens crèvent la faim ou il n ' y a plus de route digne de ce nom en banlieue et même dans certains endroit de Dakar ...ou la saleté jonche les rues .... des plages qui ressemblent a des dépotoirs d ' ordures ...tout est a faire dans ce pays mais on préfére acheter des 4x4 aux député et donner des milliards aux religieux ...voila le mal du Sénégal !!!!!!!!!
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    Auteur

    Dor_cle

    En Mars, 2013 (10:26 AM)
    Les pouvoirs publics n'ont aucune charge a prendre envers les daara. L'eglise a des ecole qui sont parmi les meilleures, sinon les meilleurres du Senegal et eprsonne ne les entend craner. Pourtant ces ecoles forment des gens qui auront la capacite de participer intégralement au developpement de notre pays. Il faut forcer les daara e inclure toutes les autres matieres qui serviront à la Cité. On n'opere personne avec un verset de Coran. Si les pouvoirs publics doivent s'impliquer, il faut que les daaras deviennent des ecoles dignes de ce nom.



    Arretez les conneries. Ce majalis doit revoir tout de fond en comble, meme sa propre profession et fonction, qui semblent ne pas aller de paire avec la raison.
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    Diane

    En Mars, 2013 (10:29 AM)
    le gouvernement a été clair il a bien dit certains daras vont être fermé pas tous, et tous bon musulman doit applaudir en fait ici a dakar 99% des enfants talibé qu'on croise dans le rue st soit (alpular ou guinéen) rarement ( wiolof) ca veut dire koi

    dans les cité religieuse touba- tivaone -médina baye- yoff - koki et meme son léona niasséné natale on voit des talibés, mais ces derniers ne passe pas tous le tps dans la rue a mendier , ex : aprés la priére de fadiar les cours commence, a 9h on libére les talibés ceux ki habite la citée vont chz eux prendre le petit déjeuner par contre les autres demanden lomone et certains on des mamans dara, a 10h les cours reprenne juska 12h 30 et le mm scénario, aprés la priére de tisbar les cours reprenne encore juska 17h on libere les goss; aprés la priére de timis les cours reprenn jusk 21h30 on les libére et le mm scénario se répéte pour le diner . voila une journé normale de talibé; maitenant qd il font le (beur) ctadire le mercredi à 12h il sont libre jusqu'au vendredi aprés la priére de tisbar, là ils vont demander lomone pour certains ou faire de petit boulot o marché pour se faire des sous.maintenant certains s'agitent pour rien laissons le gouvernement régler cette situation.

    quand cidy parle de gouvenement mendiant, il doit pas oublier ses oumras a n'en finir ( ceux k ft certains pr aller prendre la zakt hz nos parents arabes)

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    Auteur

    Wakh Sa Khalat

    En Mars, 2013 (11:37 AM)
    Je suis musulman et fier de l'être mais en bon musulman, ne soyons pas des hypocrites mais plutôt prêchons la vérité. la place d'un enfant n'est pas dans un daara. On parle souvent de nos "indignitaires" qui sont au pourvoir comme quoi ils sont pratiquement tous passés par des daaras, mais en même temps ça explique pourquoi notre cher pays et tant en retard sans oublier de souligner qu'à chaque fois qu'il y a des détournements grotesques des caisses de l'état on les cite encore vu que ceux sont les mêmes. un enfant qui a l'habitude de mendier et qui doit systématiquement ramener de l'argent en rentrant et le marabout ne ne préoccupe même pas de savoir comment il l'a eu? Le Saint Prophète (PSL) étant notre référence, a reçu les premières révélations à 40 ans mais avant, Dieu l'a d'abord éduqué, façonné sa personne à tel point qu'on l'appelait "Al Amine" en d'autres termes (celui est digne de confiance. C'est seulement après cela, qu'il a descendu la toute première Sourate "Ikhra". C'est pour dire que quand vous avez des enfants éduquez les d'abord avant de les envoyer où que ce soit. Soyons logiques. si vous avez du mal à vous occuper d'un seul enfant que vous envoyez dans les daaras alors comment le marabout peux s'occuper d'une centaine de gosses et leur donner l'éducation qui faut? les enfants sont sales, ne mangent pas à leur faim et sont obligés de mendier. dire qu'on n'a même pas le droit d'élever un animal si l'on est pas capable de le nourrir correctement. la seule fois que Le prophète a quitté la maison familiale c'est quand il était Bébé et c'était être avec sa nourrisAse Alima SadiYa et pourtant il n'a pas vu son père et a perdu sa mère à l'age de 8 ans. Ceci mérite une grande réflexion en mon sens. Dieu nous voit et nous demandera tous des comptes sur notre manière des gérer nos enfants. Maintenant je sais que mon intervention ne va pas plaire à certains qui maintiennent le business des daaras mais seulement voilà vous réglerez vos comptes avec le Bon Dieu. Votre insulte est le votre vu qu'il provient de vous. Wa salam
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    Auteur

    Carshipping

    En Mars, 2013 (12:02 PM)
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    Auteur

    Salambaye

    En Mars, 2013 (12:41 PM)
    n importe qui se fait appeller docteur ou chercheur......de vrais idits qui n ont aucune rigueur intelectuelle...........à part raconter des legendes arabes et faire la tète à leurs compatriotes qui ne croient pas à leurs reves..............universitè et chercheur ont perdu leur sens au senegal depuis que les gens obscurs (arabisants)se sont faufilès dans la danse.................le gouvernement n a rien à negocier avec des gouvernès mais avec l'assemblèe..........vous aimez trop les magouilles.
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    Auteur

    Niasslg

    En Mars, 2013 (14:30 PM)
    CHERS FRERES CE MAJALIS LA EST UN DEFENSEUR D'UN SENEGAL NOUVEAU OU TOUS SES FILS AURONT UNE CHANCE EGALE EN AYANT UN TRAITEMENT JUSTE A TOUT UN CHACUN
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    Auteur

    Mody

    En Mars, 2013 (15:26 PM)
    Manquant d'arguments raisonnes, les faibles d'esprit calomnient et injurient. Nous ne repondrons aux petits fils d'esclaves qui pensent que l'education ne peut etre que occidentale.

    En digne petit fils d'Ahmadou Bambou, Serigne AbDoul Aziz comme son grand pere, a demontre le manque de logique des petits fils des alienes culturels.

    L'Islam en afrique a cree une education et une fomation originale. De ces daaras, sont formes des musulmans, responsables, produtifs, patriotiques et integres a leurs milieux culurel et social.

    Ce n'est pas un hasard si les hommes d'etat comme abdoul Khadre Kane et Souleymanne ont ete formes a l'universite de Pire Saniokhor. Des erudits tels que le Cadis et professeur Momar Anta Sali Mbacke et Mokhtar Ndoumbe Diop de Coki ont ete formes a l'illustre universite du cayor. Des savants tels que cheikh Anta Diop ont pu savoir que la connaissance etait bien noire dans ces daaras. Des hommes d'affaires tels que Djily mbaye, Ndiouga kebe, bara Mboup ont et formes dans ces daaras.

    C'est d'ailleurs la France laique et sauvage qui a brulee notre plus riche bibliotheque nationale. Une pretendue France des lumieres qui a detruit des manuscripts, fermer des milliers de daaras sous Faidherbe voulait annihiler le patrimoine culturel, educationel et religieux de notre chere patrie.

    Nous les patriotes de ce pays porterons le drapeau de cet illustre patrimoine culturel et intellectuel.
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