Durant les six derniers mois, les femmes ont afflué en masse dans les boutiques de droit disposées dans les quartiers pour dénoncer les violences dont elles sont victimes au quotidien. À la Boutique de la Médina, 512 cas ont été enregistrés au cours de la période considérée. Au niveau de celle de Pikine, ce sont 613 cas qui ont été enregistrés. Ces abus concernent des violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques. Ces chiffres révèlent l’ampleur du phénomène. Mais, malheureusement pour les victimes, peu de dossiers connaissent un dénouement judiciaire.
« Sur 30 cas portés à la connaissance de la justice, seuls deux aboutissent », informe Khady Bâ, le secrétaire générale adjointe de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs). Cette dernière renseigne que, pour le cas des violences notées sur les lieux de travail, « la plupart des victimes, si elles ne refusent pas de poursuivre les auteurs du harcèlement qui sont le plus souvent leurs supérieurs hiérarchiques dans la boîte, se désistent en pleine procédure. Donc, par peur d’être licenciées ou d’être la risée après, elles renoncent aux poursuites sous la pression ». (Source : 24 Heures)
5 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (11:28 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (11:29 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (11:36 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (12:09 PM)Soigneur De Fous
En Novembre, 2016 (16:30 PM)A les entendre on croirait qu'à chaque coin de rue est dressé un ring de boxe pour cogner sur les femmes en Afrique, on croirait que dans nos familles, pas question d'amener les filles se scolariser pour les garder dans l'ignorance, pas question de donner des terres aux femmes pour en faire de Sans Domicile Fixe, or tout ceci n'est que moyen de se faire des sous sous forme de subventions, à moindres frais. Ma mère et ses cousines fréquentaient déjà les écoles dans les années 30 avec ses frères et cousins à l'instar des Caroline FAYE, de la maman de l'actuelle Ministre de la santé Eva Marie Coll, de la maman Amy DIAW ancienne Principale du Collège Isaac FOSTER, et des mamans anonymes que je ne connais pas et qui avait fréquenté les bancs avec le Président Abdoulaye WADE.
Qu'on vienne aujourd'hui nous faire croire dans les familles sénégalaises on a choisi de ne pas amener les filles à l'école, c'est vraiment une insulte pour les pères de famille que nous sommes.
Que les hommes possèdent plus de terre que les femmes, c'est une réalité indiscutable mais que les femmes possèdent plus de 95 % des salons de couture, des boutiques de comestiques que les hommes, en est une autre. C'est uniquement un fait culturel et rien d'autre. Les violences entre hommes constituent 98 % des violences enregistrées dans le monde, comparées aux violences opposant des hommes et des femmes; alors de grâce ne faites de nos misères un fonds de commerce, mes chères soeurs. Nous sommes loin d'être les monstres masochistes que vous voulez que l'on soit.
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